Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a officiellement annoncé, lundi 20 janvier, la généralisation des services du Pass Jeunes à travers tout le Royaume. Lors de cette cérémonie marquante, plusieurs hauts responsables, ministres, présidents de régions et acteurs du secteur public étaient présents pour souligner l’importance de cette initiative.

Lancé initialement en phase pilote dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, le Pass Jeunes a déjà séduit 250.000 jeunes. L’objectif est désormais ambitieux : atteindre 2,6 millions de bénéficiaires d’ici 2026, dans un projet qui vise un total de 8,5 millions de jeunes Marocains âgés de 16 à 30 ans.

Ce programme novateur offre un large éventail d’avantages. En s’inscrivant via une application dédiée, les jeunes peuvent accéder à des services sportifs, culturels, de santé, ainsi qu’à des offres bancaires préférentielles. Parmi les bénéfices : des réductions sur les transports, l’accès aux monuments historiques et musées, et des aides pour participer à des événements sportifs ou culturels.

Chaque détenteur du Pass Jeunes dispose d’un porte-monnaie numérique crédité d’un montant initial de 500 dirhams pour des activités culturelles. À cela s’ajoutent 900 dirhams annuels pour encourager la mobilité à travers des réductions sur les trajets en train et en bus, ainsi que 400 dirhams dédiés aux événements sportifs.

Le ministre Bensaid a insisté sur les retombées économiques du Pass Jeunes, notamment grâce aux services bancaires inclus, qui permettent aux jeunes d’améliorer leur niveau de vie et d’exploiter des opportunités économiques. Par ailleurs, le ministère travaille sur des partenariats avec d’autres institutions publiques et privées pour élargir l’éventail des services et offrir des réductions dans des secteurs clés, comme l’achat d’appareils numériques essentiels à la formation et à l’accès au marché de l’emploi.

Depuis son lancement en 2022, le Pass Jeunes a enregistré des résultats encourageants, avec 50.000 jeunes inscrits durant les premiers mois de test dans la région pilote. Fort de ce succès, le ministère entend mobiliser davantage le secteur privé pour enrichir les offres et renforcer l’impact de ce programme sur l’intégration des jeunes dans la société et l’économie marocaine.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à restaurer la confiance des jeunes envers les institutions, un enjeu crucial pour construire un avenir prometteur, où chaque jeune peut croire en son rêve marocain.