Un équilibre fragile mais prometteur : structure et maîtrise de la dette
Actuellement, le ratio d’endettement du Maroc, bien que soutenable, repose sur une structure majoritairement intérieure (75 %), jugée moins exposée aux risques extérieurs. Les projections de la PBT 2025-2027 misent sur une réduction progressive du déficit budgétaire à 3 % dès 2026, permettant d’alléger le poids de la dette. Une telle trajectoire, soutenue par des perspectives de croissance économique, devrait ramener le ratio d’endettement sous la barre des 67 % du PIB d’ici 2027, contre 69,5 % en 2023.
Toutefois, cette ambition reste tributaire de la résilience économique. En effet, selon les analyses du FMI et de la Banque mondiale, l’efficacité de cette trajectoire dépend fortement des réformes prioritaires, des marges budgétaires, et de la gestion des imprévus.
Quand les chocs climatiques remettent en question les prévisions
L’impact des changements climatiques, en particulier la sécheresse, est un facteur clé des scénarios budgétaires. La PBT a simulé divers chocs, notamment une baisse de 0,4 point de croissance et une aggravation du déficit de 0,7 point par an sur la période 2025-2026. Ces chocs, combinés ou isolés, entraîneraient une hausse du ratio d’endettement, atteignant jusqu’à 68,3 % en cas de scénario pessimiste.
Malgré ces prévisions, le Maroc semble capable de maintenir une tendance baissière grâce à des politiques budgétaires rigoureuses. Cependant, une question reste en suspens : cette baisse sera-t-elle suffisante pour absorber de nouveaux chocs ou répondre à des priorités stratégiques ?
Les charges d’intérêts de la dette devraient augmenter de 26,5 % en 2025, atteignant 8,9 milliards de dirhams supplémentaires. Cette hausse découle de l’augmentation des taux d’intérêt domestiques et internationaux, conséquence des politiques monétaires restrictives de la Banque centrale et des institutions internationales comme la FED. Ce poids financier, bien que stabilisé à partir de 2027, risque d’alourdir les marges budgétaires allouées aux réformes sociales et économiques.
Si la trajectoire budgétaire de référence promet une réduction annuelle de 1,1 point du ratio d’endettement, les défis structurels persistent. L’introduction d’une règle budgétaire ancrée sur la dette, prévue dans le cadre du projet de révision de la loi organique des finances, pourrait renforcer cette dynamique. Cependant, la question demeure : ces ajustements seront-ils suffisants pour prévenir une accumulation de "mauvaise" dette, surtout dans un contexte économique mondial instable ?
Bien que le Maroc affiche des indicateurs rassurants, la prudence reste de mise. Une gestion proactive et stratégique, prenant en compte les aléas climatiques et les tensions économiques, est essentielle pour éviter les pièges d’une dette excessive et préserver la souveraineté économique du pays.
Toutefois, cette ambition reste tributaire de la résilience économique. En effet, selon les analyses du FMI et de la Banque mondiale, l’efficacité de cette trajectoire dépend fortement des réformes prioritaires, des marges budgétaires, et de la gestion des imprévus.
Quand les chocs climatiques remettent en question les prévisions
L’impact des changements climatiques, en particulier la sécheresse, est un facteur clé des scénarios budgétaires. La PBT a simulé divers chocs, notamment une baisse de 0,4 point de croissance et une aggravation du déficit de 0,7 point par an sur la période 2025-2026. Ces chocs, combinés ou isolés, entraîneraient une hausse du ratio d’endettement, atteignant jusqu’à 68,3 % en cas de scénario pessimiste.
Malgré ces prévisions, le Maroc semble capable de maintenir une tendance baissière grâce à des politiques budgétaires rigoureuses. Cependant, une question reste en suspens : cette baisse sera-t-elle suffisante pour absorber de nouveaux chocs ou répondre à des priorités stratégiques ?
Les charges d’intérêts de la dette devraient augmenter de 26,5 % en 2025, atteignant 8,9 milliards de dirhams supplémentaires. Cette hausse découle de l’augmentation des taux d’intérêt domestiques et internationaux, conséquence des politiques monétaires restrictives de la Banque centrale et des institutions internationales comme la FED. Ce poids financier, bien que stabilisé à partir de 2027, risque d’alourdir les marges budgétaires allouées aux réformes sociales et économiques.
Si la trajectoire budgétaire de référence promet une réduction annuelle de 1,1 point du ratio d’endettement, les défis structurels persistent. L’introduction d’une règle budgétaire ancrée sur la dette, prévue dans le cadre du projet de révision de la loi organique des finances, pourrait renforcer cette dynamique. Cependant, la question demeure : ces ajustements seront-ils suffisants pour prévenir une accumulation de "mauvaise" dette, surtout dans un contexte économique mondial instable ?
Bien que le Maroc affiche des indicateurs rassurants, la prudence reste de mise. Une gestion proactive et stratégique, prenant en compte les aléas climatiques et les tensions économiques, est essentielle pour éviter les pièges d’une dette excessive et préserver la souveraineté économique du pays.