Ces cahiers des charges révisés introduisent des obligations renforcées pour les opérateurs, en mettant un accent particulier sur le respect des normes éthiques et des droits fondamentaux. Parmi les nouvelles exigences figurent des mesures strictes contre toute forme de discrimination, la protection des jeunes auditeurs contre les contenus inappropriés, et une attention particulière à la vie privée. La HACA a également insisté sur l’application rigoureuse du principe de présomption d’innocence, un enjeu crucial dans un contexte médiatique souvent marqué par des jugements hâtifs.

Outre ces aspects éthiques, les obligations techniques et professionnelles ont été renforcées, notamment en matière de production locale, de régulation de la publicité et de sécurité des infrastructures. Ces mesures visent à moderniser le secteur tout en garantissant un contenu de qualité pour les auditeurs.

Lors de la cérémonie, Latifa Akharbach, présidente de la HACA, a salué les efforts des radios pour étendre leur couverture territoriale, soulignant leur rôle complémentaire aux médias publics lors de crises majeures comme les inondations ou le séisme d’Al Haouz. Elle a également appelé à une mobilisation collective pour relever les défis du secteur, notamment la transition numérique et la restauration de la confiance des citoyens envers les médias.

Les responsables des radios ont réaffirmé leur engagement à promouvoir un contenu citoyen et inclusif, en soutenant la diversité culturelle et la cohésion sociale. Ce renouvellement des licences marque ainsi une étape importante dans la transformation du paysage audiovisuel marocain, en phase avec les réformes sociétales en cours.