Wang Wentao a réaffirmé la position de Pékin face aux pressions de l'UE, qui accuse les constructeurs chinois de bénéficier de subventions gouvernementales et de pratiquer une concurrence déloyale. Le ministre chinois a réfuté ces accusations, affirmant que les entreprises chinoises s'appuient sur l'innovation technologique, des chaînes d'approvisionnement performantes et une forte concurrence interne pour se développer.

Malgré les protestations de Pékin, l'Union européenne semble déterminée à imposer des droits de douane aux constructeurs chinois. L'enquête en cours devrait se terminer en novembre 2024, mais des droits provisoires pourraient être mis en place dès juillet.

Le voyage de Wang Wentao en Europe coïncide avec la visite de Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, en Chine. Cette dernière a exprimé ses inquiétudes concernant la surcapacité industrielle chinoise et ses effets néfastes sur les constructeurs automobiles du monde entier.

Le bras de fer entre la Chine, l'Europe et les États-Unis dans le domaine de l'automobile électrique illustre les tensions géopolitiques croissantes et la volonté de chaque puissance de protéger ses propres intérêts.