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Par Najib Mikou
Ce qui est paradoxal, c'est que ce ne sont pas les exportations sur l'Europe qui impactent les prix chez nous parce qu'on n'est pas sur le même segment de produits.
Les produits exportés sur l'Europe sont conditionnés et emballés selon les normes commerciales européennes, et ceux commercialisés sur notre marché intérieur sont en vrac et proviennent soit directement des champs soit des stations de conditionnement parce qu'elles ne correspondent pas après triage, aux normes commerciales européennes.
Nous exportons sur la Mauritanie et sur l'ensemble de nos marchés africains d'ailleurs, ces mêmes catégories de produits destinés à notre marché intérieur parce qu'on se nourrit du même panier.
Jusqu'à présent, le Maroc ne dispose pas de volumes additionnels spécifiques pour ses marchés africains pour 2 raisons au moins :
les conditions hydriques qui sévissent chez nous et qui ne permettent pas d'élargir davantage les champs de production, la volatilité jusqu'à présent, des marchés africains qui ne permet pas de développer sans grand risque, une production dédiée à nos marchés africains.
Ce phénomène ne peut être résolu que si on relance la zone "Centre" du pays à savoir, Chtouka, Abda et Oualidia, qui est un véritable géant endormi, en matière de capacité de production de légumes de très grande qualité.
Cette relance passera par une politique hydrique spécifique notamment de dessalement localisé et adapté des eaux des puits, et de dessalement de l'eau de l'Océan, rendue possible aujourd'hui.
Pour rappel, c'est cette même zone qui alimentait tout le pays et toutes les exportations vers l'Europe avant la ruée vers le Souss.
La montée de la salinité des eaux de puits a bouleversé toute la donne à un moment où notre pays ne savait, ne pouvait ni atténuer la salinité des eaux des puits ni dessaler l'eau de l'Océan.
La technologie et les coûts de dessalement permettent aujourd'hui un retour en force de cette zone pour approvisionner aisément notre marché intérieur, nos marchés africains et même... le marché américain.
Pour rappel, la FDA ( Food and Drug Adminstration) américaine avait certifié en 1998, la zone de Oualidia comme étant la seule pouvant exporter des tomates sur les États-Unis.
Les marchés africains sont aujourd'hui, et plus que jamais, une grande opportunité commerciale pour notre pays : l'entrée en vigueur de la ZLECAF et le développement de moyens et de circuits de transport aussi bien routiers que maritimes, ouvrent des perspectives réelles qui justifient l'activation d'une production additionnelle et une stratégie d'exportation spécifique pour notre continent.
Les produits exportés sur l'Europe sont conditionnés et emballés selon les normes commerciales européennes, et ceux commercialisés sur notre marché intérieur sont en vrac et proviennent soit directement des champs soit des stations de conditionnement parce qu'elles ne correspondent pas après triage, aux normes commerciales européennes.
Nous exportons sur la Mauritanie et sur l'ensemble de nos marchés africains d'ailleurs, ces mêmes catégories de produits destinés à notre marché intérieur parce qu'on se nourrit du même panier.
Jusqu'à présent, le Maroc ne dispose pas de volumes additionnels spécifiques pour ses marchés africains pour 2 raisons au moins :
les conditions hydriques qui sévissent chez nous et qui ne permettent pas d'élargir davantage les champs de production, la volatilité jusqu'à présent, des marchés africains qui ne permet pas de développer sans grand risque, une production dédiée à nos marchés africains.
Ce phénomène ne peut être résolu que si on relance la zone "Centre" du pays à savoir, Chtouka, Abda et Oualidia, qui est un véritable géant endormi, en matière de capacité de production de légumes de très grande qualité.
Cette relance passera par une politique hydrique spécifique notamment de dessalement localisé et adapté des eaux des puits, et de dessalement de l'eau de l'Océan, rendue possible aujourd'hui.
Pour rappel, c'est cette même zone qui alimentait tout le pays et toutes les exportations vers l'Europe avant la ruée vers le Souss.
La montée de la salinité des eaux de puits a bouleversé toute la donne à un moment où notre pays ne savait, ne pouvait ni atténuer la salinité des eaux des puits ni dessaler l'eau de l'Océan.
La technologie et les coûts de dessalement permettent aujourd'hui un retour en force de cette zone pour approvisionner aisément notre marché intérieur, nos marchés africains et même... le marché américain.
Pour rappel, la FDA ( Food and Drug Adminstration) américaine avait certifié en 1998, la zone de Oualidia comme étant la seule pouvant exporter des tomates sur les États-Unis.
Les marchés africains sont aujourd'hui, et plus que jamais, une grande opportunité commerciale pour notre pays : l'entrée en vigueur de la ZLECAF et le développement de moyens et de circuits de transport aussi bien routiers que maritimes, ouvrent des perspectives réelles qui justifient l'activation d'une production additionnelle et une stratégie d'exportation spécifique pour notre continent.