Ce revirement marque un pas en avant, mais aussi deux en arrière au sein de la Commission européenne. Après avoir récemment ouvert la porte aux carburants synthétiques en soutenant la transition vers la mobilité électrique, elle a également considérablement assoupli la norme EURO 7, qui devait initialement être mise en place en 2025. Rappelons que cette norme vise à prendre en compte les émissions non liées au moteur à combustion, comme les particules issues des plaquettes de frein et des pneus. Cependant, l'abaissement des seuils d'émissions provenant du moteur lui-même n'a finalement pas été approuvé, ce qui constituera la principale différence avec la norme EURO 6 actuelle.
Ce report jusqu'en 2030 représente une victoire pour les constructeurs automobiles, qui avaient pressé pour cette prolongation et l'assouplissement des contraintes liées à la norme EURO 7. Selon eux, l'application stricte de la norme telle qu'elle était initialement prévue aurait nécessité des développements coûteux, aggravant leur position face à la concurrence chinoise dans la course à la mobilité électrique, une transition imposée par la même Commission. Pour que ce report soit entériné, il doit encore être discuté entre les gouvernements des États membres. Cependant, il semble probable que ces derniers y donneront leur aval, notamment des pays tels que l'Allemagne, l'Italie et la France, où l'industrie automobile joue un rôle économique majeur.
Ce report jusqu'en 2030 représente une victoire pour les constructeurs automobiles, qui avaient pressé pour cette prolongation et l'assouplissement des contraintes liées à la norme EURO 7. Selon eux, l'application stricte de la norme telle qu'elle était initialement prévue aurait nécessité des développements coûteux, aggravant leur position face à la concurrence chinoise dans la course à la mobilité électrique, une transition imposée par la même Commission. Pour que ce report soit entériné, il doit encore être discuté entre les gouvernements des États membres. Cependant, il semble probable que ces derniers y donneront leur aval, notamment des pays tels que l'Allemagne, l'Italie et la France, où l'industrie automobile joue un rôle économique majeur.