Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
J'ai vu la gloire fuir, le temps m’a rattrapé,
Les rides sur mon front sont l'ombre du passé.
Jadis héros brillant aux éclats immortels,
Aujourd'hui je contemple mes souvenirs cruels.
Le jeunisme cruel m’écarte de la scène,
Tel un acteur vieilli que l’âge peine et traîne.
Ils vantent la jeunesse, méprisent mes exploits,
Ignorant que ma flamme brille encor sous les froids.
La retraite imposée, fausse idée de repos,
N’est qu’un doux prétexte pour hâter mon repos.
Le grand capital sourit, cherchant chair plus tendre,
Pour nourrir ses désirs, enchaîner et vendre.
Les puissants ne s’effacent qu’au seuil du trépas,
Nous laissant à l’écart, nous autres, pauvres bas.
Et moi je lutte encore, envers et contre tout,
Je refuse la tombe, je tiens, je m'avoue.
Le bistouri m'appelle, pour effacer le temps,
Pour cacher sous le masque mes printemps expirants.
Botox et faux éclats, ruse de mon visage,
Qui ment, mais qui espère un dernier éclairage.
L’illusion éternelle, jeunesse immortelle,
Est le doux poison d'une âme rebelle.
Mais, qu’importe les chairs, l’esprit seul est grandeur,
C’est là que la vraie flamme éclaire avec ardeur.
Je suis ce « has-been » fier de ses batailles,
Mon corps n’est qu’un fardeau, mon cœur reste sans faille.
Je suis vieux, je suis grand, sagesse en mon miroir,
Et sous mes rides pleure un éternel espoir.
Les rides sur mon front sont l'ombre du passé.
Jadis héros brillant aux éclats immortels,
Aujourd'hui je contemple mes souvenirs cruels.
Le jeunisme cruel m’écarte de la scène,
Tel un acteur vieilli que l’âge peine et traîne.
Ils vantent la jeunesse, méprisent mes exploits,
Ignorant que ma flamme brille encor sous les froids.
La retraite imposée, fausse idée de repos,
N’est qu’un doux prétexte pour hâter mon repos.
Le grand capital sourit, cherchant chair plus tendre,
Pour nourrir ses désirs, enchaîner et vendre.
Les puissants ne s’effacent qu’au seuil du trépas,
Nous laissant à l’écart, nous autres, pauvres bas.
Et moi je lutte encore, envers et contre tout,
Je refuse la tombe, je tiens, je m'avoue.
Le bistouri m'appelle, pour effacer le temps,
Pour cacher sous le masque mes printemps expirants.
Botox et faux éclats, ruse de mon visage,
Qui ment, mais qui espère un dernier éclairage.
L’illusion éternelle, jeunesse immortelle,
Est le doux poison d'une âme rebelle.
Mais, qu’importe les chairs, l’esprit seul est grandeur,
C’est là que la vraie flamme éclaire avec ardeur.
Je suis ce « has-been » fier de ses batailles,
Mon corps n’est qu’un fardeau, mon cœur reste sans faille.
Je suis vieux, je suis grand, sagesse en mon miroir,
Et sous mes rides pleure un éternel espoir.
Ce poème explore le sentiment d’être un « has-been » dans un monde obsédé par la jeunesse.
Il évoque la déception d’un héros déchu, autrefois admiré, mais désormais écarté en raison de son âge. Face à un jeunisme dominant, le poème critique la retraite, vue comme un moyen de remplacer les anciens par des jeunes exploités pour le profit du grand capital. Tandis que les puissants échappent à ce cycle, les autres se battent pour rester dans la course, souvent en modifiant leur apparence – recours au botox, aux chirurgies, à toute ruse pour paraître éternellement jeune.
Cependant, le poème rappelle que la véritable jeunesse est celle de l’esprit, éternelle et inaltérable, même si le corps se flétrit. Avec sagesse et résilience, le narrateur accepte son âge, sachant que sa grandeur réside dans son cœur et son esprit, au-delà des apparences.
Cependant, le poème rappelle que la véritable jeunesse est celle de l’esprit, éternelle et inaltérable, même si le corps se flétrit. Avec sagesse et résilience, le narrateur accepte son âge, sachant que sa grandeur réside dans son cœur et son esprit, au-delà des apparences.