L'Union européenne prend position contre la concurrence déloyale chinoise en imposant ces nouveaux droits de douane. Les principaux constructeurs chinois comme BYD et SAIC se voient confrontés à des droits supplémentaires allant jusqu'à 38%, en plus des 10% déjà existants.

Cette décision fait suite à une enquête entamée en octobre sur les subventions accordées aux véhicules chinois, avec des droits de douane supplémentaires de 21% pour les constructeurs ayant coopéré avec l'UE. Les conséquences financières pour ces marques chinoises s'annoncent conséquentes, avec des milliards d'euros supplémentaires à débourser.

Pour la Commission européenne, ces mesures visent à favoriser les constructeurs européens face à une concurrence chinoise croissante dans le secteur des véhicules électriques. Cette décision marque un tournant dans la politique commerciale de l'UE envers la Chine et pourrait entraîner des réactions de Pékin, notamment sur le marché européen.

Le débat autour de cette décision devrait s'intensifier dans les semaines à venir, avec des inquiétudes exprimées par les responsables européens et les acteurs de l'industrie automobile quant à l'impact sur les consommateurs européens et les possibles représailles de la Chine.