A lire ou à écouter en podcast :
Nos décideurs doivent quitter la sphère du "déjà appliqué" et qui n'a rien changé de notre situation. Nous avons des espaces énormes d'opportunités :
1- Le coût de l'emploi au Maroc est trop élevé et donc ne favorise pas le recrutement. D'où la nécessité impérieuse d'opérer une dévaluation fiscale consistant en une baisse significative des charges sociales patronales.
2- Le licenciement coûte beaucoup trop cher au Maroc. Il est plus aisé de déclarer faillite que de se séparer d'un collaborateur. D'où la nécessité impérieuse d'insuffler une dose de flexisécurité dans le code du travail de façon à le rendre souple sans pour autant devenir une épée de Damoclès entre les mains de l'employeur ou de l'employé
3- nos jeunes diplômés n'ont pas la compétence opérationnelle pour accéder aisément au marché de l'emploi. D'où la nécessité impérieuse de créer un fonds de solidarité intergénérationnelle pour financer des stages rémunérés de 2 ans en entreprise sous forme d'alternance. Ils en sortiront parfaitement opérationnels pour accéder fluidement au marché du travail. Le fonds doit être financé par l'Etat, l'OFPPT et l'entreprise à raison d'1/3 chacun. La rémunération du stage doit être au niveau du SMIG.
4- nos exportateurs sont en compétition avec des concurrents subventionnés jusqu'aux dents et donc n'intègrent les marchés internationaux qu'à la marge. D'où la nécessité impérieuse de mettre en place un dispositif incitatif qui permette à nos exportateurs de se battre à armes presque égales avec leurs concurrents. Ce dispositif peut intégrer plusieurs outils de différents aspects.
5- l'offre marocaine à l'export est très effritée de par la taille de nos entreprises. D'où la nécessité impérieuse d'encourager le privé à créer des Sogo Sosha (sociétés commerciales) qui mutualisent les achats de nos TPME pour leur permettre d'être compétitives et qui mutualisent les ventes à l'international pour atteindre la masse critique d'accès à ces marchés et d'être de grands exportateurs au lieu d'agir à la marge. Les sociétés s'appelleraient des SMAC : Société de Mutualisation des Approvisionnements et de la Commercialisation.
6- nous nous sommes dispersés sur tout à la fois en matière de secteurs économiques. D'où la nécessité impérieuse de se focaliser en toute priorité sur les secteurs massivement créateurs d'emplois chez nous : BTP & Habitat, industrie agro-alimentaire, textile, tourisme, commerce de proximité, économie sociale et solidaire, agriculture familiale. Ces secteurs gisement d’emplois par millions, doivent être totalement repensés pour les mettre dans l'air du temps, les rendre compétitifs. Ceci ne va pas nous empêcher à développer bien d'autres secteurs.
2- Le licenciement coûte beaucoup trop cher au Maroc. Il est plus aisé de déclarer faillite que de se séparer d'un collaborateur. D'où la nécessité impérieuse d'insuffler une dose de flexisécurité dans le code du travail de façon à le rendre souple sans pour autant devenir une épée de Damoclès entre les mains de l'employeur ou de l'employé
3- nos jeunes diplômés n'ont pas la compétence opérationnelle pour accéder aisément au marché de l'emploi. D'où la nécessité impérieuse de créer un fonds de solidarité intergénérationnelle pour financer des stages rémunérés de 2 ans en entreprise sous forme d'alternance. Ils en sortiront parfaitement opérationnels pour accéder fluidement au marché du travail. Le fonds doit être financé par l'Etat, l'OFPPT et l'entreprise à raison d'1/3 chacun. La rémunération du stage doit être au niveau du SMIG.
4- nos exportateurs sont en compétition avec des concurrents subventionnés jusqu'aux dents et donc n'intègrent les marchés internationaux qu'à la marge. D'où la nécessité impérieuse de mettre en place un dispositif incitatif qui permette à nos exportateurs de se battre à armes presque égales avec leurs concurrents. Ce dispositif peut intégrer plusieurs outils de différents aspects.
5- l'offre marocaine à l'export est très effritée de par la taille de nos entreprises. D'où la nécessité impérieuse d'encourager le privé à créer des Sogo Sosha (sociétés commerciales) qui mutualisent les achats de nos TPME pour leur permettre d'être compétitives et qui mutualisent les ventes à l'international pour atteindre la masse critique d'accès à ces marchés et d'être de grands exportateurs au lieu d'agir à la marge. Les sociétés s'appelleraient des SMAC : Société de Mutualisation des Approvisionnements et de la Commercialisation.
6- nous nous sommes dispersés sur tout à la fois en matière de secteurs économiques. D'où la nécessité impérieuse de se focaliser en toute priorité sur les secteurs massivement créateurs d'emplois chez nous : BTP & Habitat, industrie agro-alimentaire, textile, tourisme, commerce de proximité, économie sociale et solidaire, agriculture familiale. Ces secteurs gisement d’emplois par millions, doivent être totalement repensés pour les mettre dans l'air du temps, les rendre compétitifs. Ceci ne va pas nous empêcher à développer bien d'autres secteurs.