Parcours professionnel : Pourriez-vous nous parler de votre parcours et ce qui vous a motivé à choisir la pédiatrie comme spécialité ?
En ce qui concerne mon parcours personnel, après un long cursus d’environ 10 ans, en réanimation néonatale et pédiatrique à Paris, j’ai ouvert au Maroc, la première réanimation pour les enfants très graves, notamment les grands prematurés, et le premier système de transport médicalisé d’enfants en situation critique au maroc, et cela dans le système privé.
Mon parcours associatif est assez riche, je remercie tous les collègues qui m’ont fait confiance et m’ont fait l’honneur et le privilège d’être leur président.
Il existe de nombreux aspects de la spécialité de la pédiatrie qui ont été source de motivation pour moi, et qui m’ont amené à aimer cette spécialité.
Parmi les raisons qui m’ont motivé, à choisir, cette spécialité, c’est l’opportunité de travailler avec des enfants de tous âges, en établissant des relations uniques et enrichissantes avec eux.
Il faut dire aussi que la spécialité que j’ai eu le plus exercé tant en France, qu’au Maroc, c’est la réanimation néonatale et pédiatrique qui est certes difficile, mais qui est très gratifiante lorsqu’on arrive à sauver les enfants.
C’est vrai que c’est un domaine complexe, exigeant, stressant et émotionnellement impactant, tant pour moi-même que pour ma famille, mais c’est une véritable passion, et un défi de tous les jours.
J’ai beaucoup travaillé en néonatologie, et il est bien connu que le nouveau-né peut être le patient, qui bien pris en charge, peut guérir complètement, et c’est le patient qui a la plus longue espérance de vie.
Malheureusement, quand il y a des séquelles, elles sont aussi là pour la vie, et beaucoup d’entre elles sont évitable, et demande une prise en charge adéquate dans des conditions optimales.
Pour la pédiatrie en général, c’est un domaine très spécial qui modèle les adultes de demain. Généralement toutes les pathologies pédiatriques peuvent impacter l’avenir adulte des personnes.
Ainsi, certaines maladies de l’enfant peuvent faire le nid de l’hypertension, du diabète, de l’insuffisance rénale qui aboutit aux dialyses etc.
En général, le pédiatre va prendre en charge les différentes pathologies, surveiller la croissance et détecter les anomalies avant qu’elles n’aient d’impact sur l’avenir de l’enfant.
Mon parcours associatif est assez riche, je remercie tous les collègues qui m’ont fait confiance et m’ont fait l’honneur et le privilège d’être leur président.
Il existe de nombreux aspects de la spécialité de la pédiatrie qui ont été source de motivation pour moi, et qui m’ont amené à aimer cette spécialité.
Parmi les raisons qui m’ont motivé, à choisir, cette spécialité, c’est l’opportunité de travailler avec des enfants de tous âges, en établissant des relations uniques et enrichissantes avec eux.
Il faut dire aussi que la spécialité que j’ai eu le plus exercé tant en France, qu’au Maroc, c’est la réanimation néonatale et pédiatrique qui est certes difficile, mais qui est très gratifiante lorsqu’on arrive à sauver les enfants.
C’est vrai que c’est un domaine complexe, exigeant, stressant et émotionnellement impactant, tant pour moi-même que pour ma famille, mais c’est une véritable passion, et un défi de tous les jours.
J’ai beaucoup travaillé en néonatologie, et il est bien connu que le nouveau-né peut être le patient, qui bien pris en charge, peut guérir complètement, et c’est le patient qui a la plus longue espérance de vie.
Malheureusement, quand il y a des séquelles, elles sont aussi là pour la vie, et beaucoup d’entre elles sont évitable, et demande une prise en charge adéquate dans des conditions optimales.
Pour la pédiatrie en général, c’est un domaine très spécial qui modèle les adultes de demain. Généralement toutes les pathologies pédiatriques peuvent impacter l’avenir adulte des personnes.
Ainsi, certaines maladies de l’enfant peuvent faire le nid de l’hypertension, du diabète, de l’insuffisance rénale qui aboutit aux dialyses etc.
En général, le pédiatre va prendre en charge les différentes pathologies, surveiller la croissance et détecter les anomalies avant qu’elles n’aient d’impact sur l’avenir de l’enfant.
Défis spécifiques : Quels sont les défis les plus courants auxquels vous êtes confronté en tant que pédiatre au Maroc ?
Si vous vous permettez, je répondrai de façon générale, aux défis auxquels sont confrontés les pédiatres du Maroc, car ils sont les mêmes pour tout le monde.
Dans certaines régions du Maroc, l'accès aux soins de santé, y compris les soins pédiatriques, peut être limité en raison de la distance géographique, du manque d'infrastructures médicales adéquates ou de ressources financières insuffisantes.
Le Maroc fait face à une pénurie de personnel de santé qualifié en pédiatrie. Cela peut entraîner une surcharge de travail pour les pédiatres et nuire à la qualité des soins fournis aux enfants.
Le domaine des soins pédiatriques évolue constamment avec de nouvelles avancées médicales. Les pédiatres ont besoin d'un accès à une formation continue et à des ressources éducatives pour rester à jour quant aux pratiques cliniques les plus récentes.
Il est important de sensibiliser la population aux enjeux de santé infantile, y compris l'importance de la vaccination, de la nutrition et du suivi médical régulier des enfants. Une sensibilisation accrue peut contribuer à améliorer les résultats pour la santé des enfants.
En mettant en œuvre des stratégies pour améliorer l'accès aux soins de santé, renforcer la formation des professionnels de santé et sensibiliser la population, il est possible d'améliorer les soins pédiatriques au Maroc et de promouvoir la santé et le bien-être des enfants.
Dans certaines régions du Maroc, l'accès aux soins de santé, y compris les soins pédiatriques, peut être limité en raison de la distance géographique, du manque d'infrastructures médicales adéquates ou de ressources financières insuffisantes.
Le Maroc fait face à une pénurie de personnel de santé qualifié en pédiatrie. Cela peut entraîner une surcharge de travail pour les pédiatres et nuire à la qualité des soins fournis aux enfants.
Le domaine des soins pédiatriques évolue constamment avec de nouvelles avancées médicales. Les pédiatres ont besoin d'un accès à une formation continue et à des ressources éducatives pour rester à jour quant aux pratiques cliniques les plus récentes.
Il est important de sensibiliser la population aux enjeux de santé infantile, y compris l'importance de la vaccination, de la nutrition et du suivi médical régulier des enfants. Une sensibilisation accrue peut contribuer à améliorer les résultats pour la santé des enfants.
En mettant en œuvre des stratégies pour améliorer l'accès aux soins de santé, renforcer la formation des professionnels de santé et sensibiliser la population, il est possible d'améliorer les soins pédiatriques au Maroc et de promouvoir la santé et le bien-être des enfants.
Avancées médicales : Comment la pédiatrie a-t-elle évolué au Maroc au cours des dernières années ?
Incontestablement en premier lieu le développement des programmes de vaccination, avec 94% de couverture, ce qui fait que la place du Maroc au niveau mondial est plus qu’honorable.
Des efforts ont été déployés pour améliorer l'accès des enfants aux soins de santé, notamment en renforçant les infrastructures médicales, en ouvrant de nouvelles cliniques et en déployant des unités de santé mobiles dans les zones reculées, mais malheureusement c’est loin d’être suffisant.
Un travail énorme est fait par les sociétés scientifiques et les associations pour assurer la formation continue, et cela impacte vraiment la qualité des soins fournis aux enfants.
Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour informer les parents et les communautés sur des sujets tels que la nutrition infantile, l'importance de l'allaitement maternel, la prévention des maladies infantiles et les bonnes pratiques en matière de soins pédiatriques.
L'intégration des technologies de santé, telles que les dossiers médicaux électroniques et la télémédecine, facilite la communication entre les professionnels de santé et améliore la coordination des soins pour les enfants.
Des efforts ont été déployés pour améliorer l'accès des enfants aux soins de santé, notamment en renforçant les infrastructures médicales, en ouvrant de nouvelles cliniques et en déployant des unités de santé mobiles dans les zones reculées, mais malheureusement c’est loin d’être suffisant.
Un travail énorme est fait par les sociétés scientifiques et les associations pour assurer la formation continue, et cela impacte vraiment la qualité des soins fournis aux enfants.
Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour informer les parents et les communautés sur des sujets tels que la nutrition infantile, l'importance de l'allaitement maternel, la prévention des maladies infantiles et les bonnes pratiques en matière de soins pédiatriques.
L'intégration des technologies de santé, telles que les dossiers médicaux électroniques et la télémédecine, facilite la communication entre les professionnels de santé et améliore la coordination des soins pour les enfants.
Y a-t-il des progrès technologiques ou médicaux que vous trouvez particulièrement excitants ?
Les nouveaux vaccins ont apporté une avancée indéniable dans le domaine, que ce soit chez l’adulte ou l’enfant, ainsi, beaucoup de maladie sont en régression totale, par exemple il y a moins d’infection pulmonaire, moins de méningite, moins d’otite, etc.
En réanimation, qui est mon domaine de prédilection il y a eu des grands progrès, notamment les méthodes non invasives, ou plus communément, moins agressives, c’est-à-dire qu’on n'est pas obligé de mettre un tube dans le poumon de l’enfant, une pression suffit devant le nez pour maintenir le poumon ouvert et bien ventilé.
Nous avons aussi des nouveaux antibiotiques, et surtout des détecteurs d’infection sans prélèvement sanguin.
En chirurgie pédiatrique aussi on opère actuellement de plus en plus par coeliochirurgie, donc on n'est pas obligé d’ouvrir de plusieurs centimètres l’abdomen ce qui permet un rétablissement plus rapide.
Une énorme avancée aussi en chirurgie cardiaque avec le cathétérisme cardiaque, qui évite l’ouverture du cœur donc une guérison plus rapide avec beaucoup moins de séquelles.
Les explorations radiologiques avec reconstruction d’images exceptionnelles, qui permettent de savoir exactement où se trouve les anomalies et de faire des diagnostics très précis, et donc une prise en charge optimal.
La thérapie génique est incontestablement le must des dernières découvertes, elle permet de guérir des maladies jusque-là, incurables.
Et pour conclure la télémédecine qui permet de faire des diagnostics, de traiter, et même d’opérer à distance, malheureusement, ça n’existe pas encore au Maroc dans toute sa latitude.
En réanimation, qui est mon domaine de prédilection il y a eu des grands progrès, notamment les méthodes non invasives, ou plus communément, moins agressives, c’est-à-dire qu’on n'est pas obligé de mettre un tube dans le poumon de l’enfant, une pression suffit devant le nez pour maintenir le poumon ouvert et bien ventilé.
Nous avons aussi des nouveaux antibiotiques, et surtout des détecteurs d’infection sans prélèvement sanguin.
En chirurgie pédiatrique aussi on opère actuellement de plus en plus par coeliochirurgie, donc on n'est pas obligé d’ouvrir de plusieurs centimètres l’abdomen ce qui permet un rétablissement plus rapide.
Une énorme avancée aussi en chirurgie cardiaque avec le cathétérisme cardiaque, qui évite l’ouverture du cœur donc une guérison plus rapide avec beaucoup moins de séquelles.
Les explorations radiologiques avec reconstruction d’images exceptionnelles, qui permettent de savoir exactement où se trouve les anomalies et de faire des diagnostics très précis, et donc une prise en charge optimal.
La thérapie génique est incontestablement le must des dernières découvertes, elle permet de guérir des maladies jusque-là, incurables.
Et pour conclure la télémédecine qui permet de faire des diagnostics, de traiter, et même d’opérer à distance, malheureusement, ça n’existe pas encore au Maroc dans toute sa latitude.
Santé publique : Selon vous, quelles actions pourraient être prises pour améliorer les soins pédiatriques au niveau national ?
L’amélioration des soins au niveau national passe par une formation avec des spécialisations qui permettent de s’approfondir dans certaines disciplines, par exemple pneumologue d’enfants, endocrinologue d’enfants, etc.
Il faut former le paramédical de façon convenable, tant sur le plan technique, que comportemental.
Il faut une reconnaissance et une considération pour le personnel médical, et paramédical, ainsi que l’assurance d’un salaire décent à la hauteur du mérite exceptionnel de ces personnes.
Il faut fournir un matériel de dernière technologie avec un service après-vente, réglé à l’avance de telle sorte que les machines soit utilisé en permanence, et il faut aussi les médicaments nécessaires au traitement des enfants.
Il faut aussi faire en sorte que les patients soient pris en charge psychologiquement, car cette approche et quasi inexistante laissant les parents seul face à leur détresse.
Le rôle des médias est très important, leur rôle est d’informer de façon impartiale et juste sur les actions du milieu médical, sans un a priori préjudiciable, et pour les patients et pour les médecins.
Le dépistage précoce est extrêmement important pour certaines maladies, il permet d’éviter les séquelles dues aux diagnostics tardifs.
Il faut former le paramédical de façon convenable, tant sur le plan technique, que comportemental.
Il faut une reconnaissance et une considération pour le personnel médical, et paramédical, ainsi que l’assurance d’un salaire décent à la hauteur du mérite exceptionnel de ces personnes.
Il faut fournir un matériel de dernière technologie avec un service après-vente, réglé à l’avance de telle sorte que les machines soit utilisé en permanence, et il faut aussi les médicaments nécessaires au traitement des enfants.
Il faut aussi faire en sorte que les patients soient pris en charge psychologiquement, car cette approche et quasi inexistante laissant les parents seul face à leur détresse.
Le rôle des médias est très important, leur rôle est d’informer de façon impartiale et juste sur les actions du milieu médical, sans un a priori préjudiciable, et pour les patients et pour les médecins.
Le dépistage précoce est extrêmement important pour certaines maladies, il permet d’éviter les séquelles dues aux diagnostics tardifs.
Conseils aux parents : Quels conseils donneriez-vous aux parents marocains pour assurer une croissance saine et un développement optimal de leurs enfants ?
Je dirais aux parents que le premier conseil, c’est l’allaitement maternelle qui évite énormément de maladie chez l’enfant et chez l’adulte
Il permet d’améliorer les défenses immunitaires donc de protéger les enfants, et d’apporter les nutriments nécessaires à une bonne croissance cérébrale
Il faut suivre les conseils du Pediatre, en terme d’alimentation pas trop de sucre, ni de sel, pour éviter les obésités et les hypertensions à l’âge adulte.
Une alimentation équilibrée sur les conseils des Pédiatres.
Il faut être à jour en termes de Vaccination, ça permet d’éviter les maladies les plus invasives et les plus agressifs, ainsi que les hospitalisations avec les souffrances que cela engendre, et en conclusion d’éviter les séquelles et les décès avec leur impact catastrophique sur les familles.
Il faut de l’exercice physique car les enfants marocains à l’instar des autres pays du monde sont dans une tendance vers l’obésité.
Il faut demander à votre pédiatre de vous conseiller, en ce qui concerne les écrans qu’il faut interdire avant trois ans, et réguler par la suite avec un accès Internet surveillé.
J’espère avoir répondu à vos questions, et merci pour toute l’attention que vous portez à l’enfant marocain.
Il permet d’améliorer les défenses immunitaires donc de protéger les enfants, et d’apporter les nutriments nécessaires à une bonne croissance cérébrale
Il faut suivre les conseils du Pediatre, en terme d’alimentation pas trop de sucre, ni de sel, pour éviter les obésités et les hypertensions à l’âge adulte.
Une alimentation équilibrée sur les conseils des Pédiatres.
Il faut être à jour en termes de Vaccination, ça permet d’éviter les maladies les plus invasives et les plus agressifs, ainsi que les hospitalisations avec les souffrances que cela engendre, et en conclusion d’éviter les séquelles et les décès avec leur impact catastrophique sur les familles.
Il faut de l’exercice physique car les enfants marocains à l’instar des autres pays du monde sont dans une tendance vers l’obésité.
Il faut demander à votre pédiatre de vous conseiller, en ce qui concerne les écrans qu’il faut interdire avant trois ans, et réguler par la suite avec un accès Internet surveillé.
J’espère avoir répondu à vos questions, et merci pour toute l’attention que vous portez à l’enfant marocain.
Présentation du Dr Hassan Afilal
• Président de la Société Marocaine de Pédiatrie
• Président de la Fédération Marocaine de Pédiatrie
• Président de la Société Marocaine d’urgence et de Réanimation Néonatale et Pédiatrique
• Ambassadeur de la Fédération Mondiale de Réanimation Pédiatrique
• Membre du Bureau Mondial de Pédiatrie
. Président d’honneur, de l’Association des Pédiatres de Langue Française
• Ex-Président des Sociétés Arabes de Pédiatrie
. Ex-président des pédiatres de la Méditerranée et du Moyen-Orient
• Wissam du mérite national ordre Officier par Sa Majesté MOHAMED VI (2005)
• Wissam du mérite national classe exceptionnelle par Sa Majesté MOHAMED VI (2021)