Poème à écouter en musique de Dr Anwar CHERKAOU
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Dr Anwar CHERKAOUI
Orphelin des tendres années,
Il portait le poids des jours amers,
Forgeant son âme dans l’austérité,
Silencieux comme un hiver.
Un homme de gestes, non de mots,
Ses silences résonnaient plus fort que l’écho.
À ses enfants, il offrait un amour voilé,
Pudeur rude, tendresse dissimulée.
Jamais "je t’aime" n’effleura ses lèvres,
Jamais il n’entendit ces mots sincères.
Mais l’amour, pour lui, était un fleuve,
Courant caché, inépuisable et clair.
Pour ses petits-enfants, il était soleil,
Un astre doux, brisant son sommeil.
Garçons ou filles, peu importait,
Tous trouvaient refuge dans ses bras aimants.
Les jours de fête, sous l’ombre d’un olivier,
La tribu bruissait autour de lui, animée.
Le "boulfaf" partagé sous son regard clair,
Prenait des saveurs d’éternel festin sincère.
Puis un soir d’hiver, dans la clarté d’une noce,
Un petit-fils promettait des lendemains de roses.
Ah, s’il avait été là, ce pilier, ce phare,
Il aurait souri, ému, d’un bonheur rare.
Mais de là-haut, où il repose désormais,
Son regard descend, bénissant à jamais.
Il protège, il veille, ce cercle qu’il chérit,
Fils et filles, grands et petits.
Dans l’éclat d’un jour ensoleillé,
Il est le souffle, la lumière, l’éternité.
Gardien d’un amour qu’il taisait sur terre,
Mais qu’il murmure aujourd’hui dans l’air.
À 'Rahma" qui l’enlace pour l’infini,
Le grand-père reste l’âme de leurs vies.
Il portait le poids des jours amers,
Forgeant son âme dans l’austérité,
Silencieux comme un hiver.
Un homme de gestes, non de mots,
Ses silences résonnaient plus fort que l’écho.
À ses enfants, il offrait un amour voilé,
Pudeur rude, tendresse dissimulée.
Jamais "je t’aime" n’effleura ses lèvres,
Jamais il n’entendit ces mots sincères.
Mais l’amour, pour lui, était un fleuve,
Courant caché, inépuisable et clair.
Pour ses petits-enfants, il était soleil,
Un astre doux, brisant son sommeil.
Garçons ou filles, peu importait,
Tous trouvaient refuge dans ses bras aimants.
Les jours de fête, sous l’ombre d’un olivier,
La tribu bruissait autour de lui, animée.
Le "boulfaf" partagé sous son regard clair,
Prenait des saveurs d’éternel festin sincère.
Puis un soir d’hiver, dans la clarté d’une noce,
Un petit-fils promettait des lendemains de roses.
Ah, s’il avait été là, ce pilier, ce phare,
Il aurait souri, ému, d’un bonheur rare.
Mais de là-haut, où il repose désormais,
Son regard descend, bénissant à jamais.
Il protège, il veille, ce cercle qu’il chérit,
Fils et filles, grands et petits.
Dans l’éclat d’un jour ensoleillé,
Il est le souffle, la lumière, l’éternité.
Gardien d’un amour qu’il taisait sur terre,
Mais qu’il murmure aujourd’hui dans l’air.
À 'Rahma" qui l’enlace pour l’infini,
Le grand-père reste l’âme de leurs vies.
Ce poème rend hommage à un grand-père marqué par la retenue et la pudeur, mais débordant d’un amour discret et profond.
Orphelin dans sa jeunesse, il a forgé son caractère dans l’austérité, communiquant par ses gestes plutôt que par ses mots. À ses enfants, il offrait un amour voilé, empreint de pudeur, tandis qu’il devenait un soleil rayonnant pour ses petits-enfants, leur offrant tendresse et réconfort. Les réunions familiales, notamment sous l’olivier, symbolisaient des moments de partage et de transmission, ancrés dans la tradition. Bien qu’il ne soit plus parmi eux, son esprit veille sur ses proches, bénissant leur cercle familial et demeurant une source de force et de lumière. Aujourd’hui, son amour, autrefois silencieux, se révèle dans l’air et l’éternité, unissant sa famille sous son regard protecteur et bienveillant, qu’il offre depuis l’au-delà.