Dans le cadre de ses préparatifs pour la Coupe du Monde de football en 2030, le Maroc ambitionne d'améliorer son réseau ferroviaire. Des sources basées à Las Rozas, Madrid, le siège du groupe Talgo, indiquent que l'entreprise explore activement la possibilité de fournir des trains pour les diverses compétitions sportives prévues par le Maroc.
Le royaume chérifien a alloué un budget total de 1,167 milliards d'euros (12,770 millions de dirhams) d'ici 2026 pour l'acquisition de nouveau matériel roulant, ouvrant la voie à une potentielle commande majeure de trains à grande vitesse. Un premier appel d'offres, évalué à 839 millions d'euros et ciblant l'achat de trains pour les services de banlieue et régionaux, est sur le point d'être lancé.
Talgo vise à mettre en avant deux de ses produits phares, à savoir le train à grande vitesse Avril (Alta Velocidad Rueda Independiente Ligero) et le train léger de banlieue et régional EMU, pouvant atteindre une vitesse de 160 kilomètres par heure. Le train Avril a récemment obtenu l'autorisation définitive de circuler sur les voies espagnoles, marquant une avancée cruciale avant son entrée en service avec Renfe au printemps prochain. Les performances de ces trains sont scrutées de près par des opérateurs nationaux et internationaux, ainsi que par des pays étrangers, en prévision de futures commandes.
L'atout majeur de Talgo réside dans le soutien du gouvernement espagnol. En début d'année, l'Espagne a signé un protocole d'accord avec le Maroc pour appuyer la construction d'infrastructures majeures, dont l'expansion du réseau à grande vitesse. La candidature tripartite pour la Coupe du Monde impliquant l'Espagne, le Portugal et le Maroc pourrait également entraîner des engagements d'investissements dans les deux pays.
L'Office National des Chemins de Fer (ONCF), opérateur public marocain, prévoit de lancer un appel d'offres public de 839 millions d'euros pour l'achat de jusqu'à 120 nouveaux trains, avec la condition que le lauréat établisse une usine au Maroc pour construire ces unités en utilisant de la main-d’œuvre locale. Ces nouveaux trains, capables d'atteindre des vitesses proches de 200 kilomètres par heure, remplaceront environ cinquante unités en fin de vie utile, augmentant considérablement la capacité opérationnelle du réseau ferroviaire marocain.
Bien que la France ait joué un rôle clé dans le lancement de la première ligne à grande vitesse au Maroc en 2018, les tensions diplomatiques actuelles ont incité la SNCF, l'opérateur public français, à ne pas présenter d'offre pour la conception de la nouvelle ligne à grande vitesse. Néanmoins, Alstom, malgré ces difficultés politiques, a annoncé un investissement de 16 millions d'euros en juillet pour créer une nouvelle usine de production au Maroc, laissant présager une possible participation à l'appel d'offres de l'ONCF.
Le royaume chérifien a alloué un budget total de 1,167 milliards d'euros (12,770 millions de dirhams) d'ici 2026 pour l'acquisition de nouveau matériel roulant, ouvrant la voie à une potentielle commande majeure de trains à grande vitesse. Un premier appel d'offres, évalué à 839 millions d'euros et ciblant l'achat de trains pour les services de banlieue et régionaux, est sur le point d'être lancé.
Talgo vise à mettre en avant deux de ses produits phares, à savoir le train à grande vitesse Avril (Alta Velocidad Rueda Independiente Ligero) et le train léger de banlieue et régional EMU, pouvant atteindre une vitesse de 160 kilomètres par heure. Le train Avril a récemment obtenu l'autorisation définitive de circuler sur les voies espagnoles, marquant une avancée cruciale avant son entrée en service avec Renfe au printemps prochain. Les performances de ces trains sont scrutées de près par des opérateurs nationaux et internationaux, ainsi que par des pays étrangers, en prévision de futures commandes.
L'atout majeur de Talgo réside dans le soutien du gouvernement espagnol. En début d'année, l'Espagne a signé un protocole d'accord avec le Maroc pour appuyer la construction d'infrastructures majeures, dont l'expansion du réseau à grande vitesse. La candidature tripartite pour la Coupe du Monde impliquant l'Espagne, le Portugal et le Maroc pourrait également entraîner des engagements d'investissements dans les deux pays.
L'Office National des Chemins de Fer (ONCF), opérateur public marocain, prévoit de lancer un appel d'offres public de 839 millions d'euros pour l'achat de jusqu'à 120 nouveaux trains, avec la condition que le lauréat établisse une usine au Maroc pour construire ces unités en utilisant de la main-d’œuvre locale. Ces nouveaux trains, capables d'atteindre des vitesses proches de 200 kilomètres par heure, remplaceront environ cinquante unités en fin de vie utile, augmentant considérablement la capacité opérationnelle du réseau ferroviaire marocain.
Bien que la France ait joué un rôle clé dans le lancement de la première ligne à grande vitesse au Maroc en 2018, les tensions diplomatiques actuelles ont incité la SNCF, l'opérateur public français, à ne pas présenter d'offre pour la conception de la nouvelle ligne à grande vitesse. Néanmoins, Alstom, malgré ces difficultés politiques, a annoncé un investissement de 16 millions d'euros en juillet pour créer une nouvelle usine de production au Maroc, laissant présager une possible participation à l'appel d'offres de l'ONCF.