L’État n’acceptera plus que les filles qui portent le voile soient récusées dans certaines écoles au Sénégal.” Des propos qui ne passent certainement pas chez les écoles catholiques qui se voient visées par ces accusations. Certains responsables de l'Église comme l’Abbé André Latyr Ndiaye ou de simples anonymes, chrétiens et musulmans, ont dénoncé les propos d'Ousmane Sonko dans ce pays connu pour sa tolérance religieuse.
Ce dimanche, le Conseil National du Laïcat, qui regroupe les mouvements et associations catholiques du Sénégal, estime dans un communiqué que le Premier ministre Sonko a prononcé un verdict sans appel contre des établissements scolaires catholiques qui ont été jugés sans ménagement et jetés à la “vindicte populaire”. Ajoutant que "l'école privée catholique au Sénégal est un cadre d'accueil et de promotion du vivre ensemble".
Un peu plus tôt, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, face à la presse ce dimanche, avait tenté d'éteindre l’incendie en notant qu'aucune discrimination religieuse n’avait été faite et que les propos du Premier ministre étaient sortis de leur contexte. “Le Premier ministre Sonko n'a fait que rappeler le cadre réglementaire. Il se fonde sur la Constitution qui prône la laïcité et qui ne fait pas de différence entre celui qui porte le voile ou la croix".
Ce n’est pas la première fois que le débat se pose sur le plan national. En 2019, 22 lycéennes musulmanes avaient été interdites de classe dans l’école catholique réputée de Dakar, l'Institution Sainte-Jeanne-d'Arc (ISJA), pour port du voile lors de la rentrée scolaire de septembre. Elles avaient ensuite été admises après un compromis entre l'établissement et l'État sénégalais. La rentrée scolaire prochaine pourrait être sous pression et énormément scrutée par les parties prenantes.
Ce dimanche, le Conseil National du Laïcat, qui regroupe les mouvements et associations catholiques du Sénégal, estime dans un communiqué que le Premier ministre Sonko a prononcé un verdict sans appel contre des établissements scolaires catholiques qui ont été jugés sans ménagement et jetés à la “vindicte populaire”. Ajoutant que "l'école privée catholique au Sénégal est un cadre d'accueil et de promotion du vivre ensemble".
Un peu plus tôt, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, face à la presse ce dimanche, avait tenté d'éteindre l’incendie en notant qu'aucune discrimination religieuse n’avait été faite et que les propos du Premier ministre étaient sortis de leur contexte. “Le Premier ministre Sonko n'a fait que rappeler le cadre réglementaire. Il se fonde sur la Constitution qui prône la laïcité et qui ne fait pas de différence entre celui qui porte le voile ou la croix".
Ce n’est pas la première fois que le débat se pose sur le plan national. En 2019, 22 lycéennes musulmanes avaient été interdites de classe dans l’école catholique réputée de Dakar, l'Institution Sainte-Jeanne-d'Arc (ISJA), pour port du voile lors de la rentrée scolaire de septembre. Elles avaient ensuite été admises après un compromis entre l'établissement et l'État sénégalais. La rentrée scolaire prochaine pourrait être sous pression et énormément scrutée par les parties prenantes.