Des investissements stratégiques pour une industrie locale renforcée :
En 2024, le marché automobile marocain a enregistré une progression notable. Les ventes de véhicules particuliers (VP) ont augmenté de 8,15 %, tandis que celles des véhicules utilitaires légers (VUL) ont bondi de 18,81 %. L'essor des véhicules électriques (VE), bien que représentant encore une faible part de marché, est en forte progression, témoignant d’un intérêt croissant pour l’électromobilité. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte mondial où des pays comme la Norvège atteignent des taux impressionnants de 93,6 % de VE dans les nouvelles immatriculations, grâce à des politiques gouvernementales ambitieuses.
Le Maroc continue d’attirer des investissements étrangers majeurs, consolidant son rôle de plateforme industrielle en Afrique. Parmi les faits marquants de l’année 2024 : Renault a célébré la production de son 4 millionième véhicule au Maroc depuis 2005, tout en lançant deux nouveaux modèles produits localement, le Dacia Jogger Hybrid et le SUV Kardian. Le Maroc représente désormais 17 % des ventes globales du groupe, devenant son deuxième hub mondial. Stellantis, de son côté, a augmenté la production de moteurs PureTech, visant 460 000 unités par an à court terme. FORVIA a inauguré sa quatrième usine au Maroc, tandis que le géant japonais Sanden a ouvert sa première usine africaine à Tanger, spécialisée dans la climatisation automobile. Enfin, l’usine de batteries électriques de Kénitra, portée par Guochun Hi-Tech et soutenue par Volkswagen, marque un tournant dans la transition vers l’électromobilité. Ces investissements ne se limitent pas à la production automobile : le Maroc exporte également des composants électroniques vers des entreprises internationales comme Tesla, illustrant son intégration croissante dans les chaînes de valeur mondiales. Malgré ces avancées, le secteur fait face à plusieurs défis. La hausse des taux d’intérêt et l’inflation pèsent sur les coûts de production et d’acquisition des véhicules. Par ailleurs, le développement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques reste un enjeu majeur. Avec seulement 10 000 bornes de recharge publiques actuellement disponibles, le pays vise à doubler cette capacité d’ici fin 2025 pour soutenir l’adoption des VE.
Le Maroc mise sur les technologies vertes pour se démarquer. L’utilisation des énergies renouvelables dans les usines automobiles et la production locale de batteries LFP (Lithium Fer Phosphate) illustrent cet engagement. L’usine de Jorf Lasfar, dédiée à la production de batteries électriques, devrait non seulement générer des milliers d’emplois locaux mais également positionner le Maroc comme un leader dans l’électromobilité.
Le secteur automobile marocain est également marqué par des tensions entre les taxis traditionnels et les VTC (véhicules de transport avec chauffeur). Ces conflits reflètent les défis posés par l’évolution des modèles économiques et des services de mobilité, nécessitant un cadre réglementaire clair pour apaiser les relations et garantir une coexistence harmonieuse.
Pour maintenir cette dynamique et relever les défis, plusieurs recommandations émergent : Poursuivre les investissements dans les infrastructures de recharge pour accélérer l’adoption des véhicules électriques. Développer des programmes de formation pour répondre aux besoins en main-d'œuvre qualifiée dans l'industrie automobile. Encourager la recherche et l’innovation dans les technologies vertes. Mettre en place un cadre réglementaire stable pour attirer davantage d’investissements étrangers. Le Maroc est en pleine mutation, porté par une stratégie qui allie innovation, qualité de production et adaptation aux attentes des consommateurs. En s'appuyant sur ses atouts et en relevant les défis, le pays est bien positionné pour devenir un acteur clé de l'industrie automobile mondiale. Avec une vision claire et des investissements ciblés, le Maroc peut continuer à jouer un rôle de premier plan dans l’avenir de l’automobile, tout en renforçant son statut de hub industriel en Afrique.
Le Maroc continue d’attirer des investissements étrangers majeurs, consolidant son rôle de plateforme industrielle en Afrique. Parmi les faits marquants de l’année 2024 : Renault a célébré la production de son 4 millionième véhicule au Maroc depuis 2005, tout en lançant deux nouveaux modèles produits localement, le Dacia Jogger Hybrid et le SUV Kardian. Le Maroc représente désormais 17 % des ventes globales du groupe, devenant son deuxième hub mondial. Stellantis, de son côté, a augmenté la production de moteurs PureTech, visant 460 000 unités par an à court terme. FORVIA a inauguré sa quatrième usine au Maroc, tandis que le géant japonais Sanden a ouvert sa première usine africaine à Tanger, spécialisée dans la climatisation automobile. Enfin, l’usine de batteries électriques de Kénitra, portée par Guochun Hi-Tech et soutenue par Volkswagen, marque un tournant dans la transition vers l’électromobilité. Ces investissements ne se limitent pas à la production automobile : le Maroc exporte également des composants électroniques vers des entreprises internationales comme Tesla, illustrant son intégration croissante dans les chaînes de valeur mondiales.
Le Maroc mise sur les technologies vertes pour se démarquer. L’utilisation des énergies renouvelables dans les usines automobiles et la production locale de batteries LFP (Lithium Fer Phosphate) illustrent cet engagement. L’usine de Jorf Lasfar, dédiée à la production de batteries électriques, devrait non seulement générer des milliers d’emplois locaux mais également positionner le Maroc comme un leader dans l’électromobilité.
Le secteur automobile marocain est également marqué par des tensions entre les taxis traditionnels et les VTC (véhicules de transport avec chauffeur). Ces conflits reflètent les défis posés par l’évolution des modèles économiques et des services de mobilité, nécessitant un cadre réglementaire clair pour apaiser les relations et garantir une coexistence harmonieuse.
Pour maintenir cette dynamique et relever les défis, plusieurs recommandations émergent : Poursuivre les investissements dans les infrastructures de recharge pour accélérer l’adoption des véhicules électriques. Développer des programmes de formation pour répondre aux besoins en main-d'œuvre qualifiée dans l'industrie automobile. Encourager la recherche et l’innovation dans les technologies vertes. Mettre en place un cadre réglementaire stable pour attirer davantage d’investissements étrangers.
Chronologie des événements
Début 2024: Carlos Tavares quitte la tête de Stellantis et un comité exécutif temporaire est mis en place. Hausse des prix de 7% dans le secteur automobile marocain. Inondations au Maroc impactant le secteur des assurances. Lancement de plusieurs nouveaux modèles de voitures, notamment: Lancement de Dacia Jogger Hybrid à Tanger. SUV Kardian fabriqué à Casablanca. Alfa Romeo Junior débarque au Maroc. Renault atteint le cap des 4 millions de véhicules produits au Maroc. Sanden s'installe à Tanger, sa première usine en Afrique. Barid Al-Maghrib intègre 250 véhicules électriques à sa flotte. Construction d'une usine de batteries de voitures électriques à Kénitra. Début de la construction d'une usine de véhicules volants XPeng Aeroht en Arabie Saoudite. Volkswagen lance un projet de tracteurs électriques au Rwanda. Paraclete Energy développe une nouvelle technologie de batterie SILO. Fin 2024: Le Maroc se fixe l'objectif de 20 000 bornes de recharge publiques. La Norvège atteint 93,6 % de part de marché pour les voitures électriques. Stockholm suspend son projet d'interdiction des voitures thermiques. BMW teste des livraisons de véhicules avec des camions électriques. Mahindra dévoile son SUV électrique compact, le BE 6e. Dacia lance son premier modèle hybride, le Jogger Hybrid 140. Citroën Maroc et Hedonia s'associent pour une distribution écoresponsable. Bentley annonce le développement d'un SUV urbain de luxe. BMW est accusé de vendre des voitures de luxe à des acheteurs russes malgré les sanctions. Arrestation d'un individu impliqué dans un trafic international de voitures de luxe au Maroc. L'EICMA de Milan se tient et présente les dernières innovations du secteur des deux-roues. Perspectives 2025: Mise en place de nouvelles réglementations pour les trottinettes électriques au Maroc. Carlos Tavares: Ancien PDG de Stellantis, ayant démissionné début 2024. Reconnu pour son leadership dans l'industrie automobile. Ryad Mezzour: Ministre de l'Industrie et du Commerce du Maroc. Promoteur de l'industrie automobile marocaine. Elon Musk: PDG de Tesla et figure controversée de l'industrie des véhicules électriques. Akhannouch: Chef du gouvernement marocain, soulignant le succès de l'industrialisation au Maroc. Bertrand Lefevre: Président de Sanden International Europe. A la tête de la nouvelle usine Sanden à Tanger.
+ Débat - Podcast : les chroniqueurs de la Web Radio débattent des idées contenues dans cet Hebdomadaire à travers ces questions
1. Comment s'est comporté le marché automobile marocain en 2024 ?
2. Quelles sont les marques automobiles les plus vendues au Maroc en 2024 ?
3. Quels segments de véhicules ont connu la plus forte croissance en 2024 ?
4. Qu'en est-il des véhicules à énergie alternative au Maroc en 2024 ?
5. Comment le marché automobile se répartit-il géographiquement au Maroc ?
6. Comment se porte le segment des véhicules Premium au Maroc ?
7. Quelles sont les tendances en matière de financement automobile au Maroc ?
8. Quelles sont les perspectives pour le marché automobile marocain en 2025 ?
2. Quelles sont les marques automobiles les plus vendues au Maroc en 2024 ?
3. Quels segments de véhicules ont connu la plus forte croissance en 2024 ?
4. Qu'en est-il des véhicules à énergie alternative au Maroc en 2024 ?
5. Comment le marché automobile se répartit-il géographiquement au Maroc ?
6. Comment se porte le segment des véhicules Premium au Maroc ?
7. Quelles sont les tendances en matière de financement automobile au Maroc ?
8. Quelles sont les perspectives pour le marché automobile marocain en 2025 ?
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