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Aziz Boucetta
Il est beau de voir le Maroc en liesse et en pleine allégresse ! Cela faisait longtemps… Alors que pas grand-chose ne le laissait entrevoir voici seulement quelques semaines, et dans la morosité ambiante de la politique, de l’économie, et donc du social et de la société, voilà que le même jour, les Marocains accueillent une pluie de bonnes nouvelles… que la population a plus ou moins perçue…
1/ La pluie. Alors que le Maroc, et les esprits, s’installaient tout doucement et avec résignation dans une logique de sécheresse (la 3ème en 4 ans), les précipitations reviennent ! Pas pour un jour ou deux, mais pour une semaine, peut-être plus, et dans toutes les régions du royaume.
Qu’il est beau de voir le ciel gris et avec lui d’entrevoir la vie en rose ! Les villes se nettoient de leur crasse et de leur aspect de plus en plus jaunâtre, et les campagnes aussi… rythmées depuis hier au son des tracteurs qui labourent, au pas des semeurs qui éparpillent leurs graines et au bonheur de l’optimisme et de la joie sur des visages jusque-là anxieux.
Après le manque de pluie, le beau temps pluvieux, pourrait-on dire… Dans cette année 2022, que certains définissent déjà comme la plus chaude jamais enregistrée, voici que l’eau revient, avec une abondance annoncée, cette eau dont le Maroc commence déjà à ressentir le stress de la pénurie, cette eau qui mettra du baume au cœur.
2/ Le foot. Cela faisait longtemps que nous n’avons pas vu le Maroc entier en liesse, et les Marocains, tous les Marocains, rire, chanter, danser, fêter leur qualification, et quelle qualification ! Première de son groupe, face à de grandes équipes, la sélection nationale a brillé, peuplée de jeunes talentueux, rieurs, espiègles, entreprenants… et surtout affichant une assurance en eux-mêmes qu’ils ont, avec leur coach, réussi à insuffler aux autres, ceux qui aiment le foot et ceux que ce sport indiffère.
Un peuple heureux, partout dans le monde ! Là où il y a du marocain sur cette terre, il y a de la joie, dans les rues, les chaumières, les cafés, ici, dans le monde, partout et en tous lieux. Une joie bon enfant, paisible, même bruyante, où les uns chantent et tous dansent, avec cet humour marocain qui donne sa pleine mesure comme on l’a pu voir et revoir, s’en délecter, sur les réseaux sociaux.
Cette image restera de la tribune officielle du stade au Qatar où l’on voit des personnages, habituellement sévères, toujours... discrets, parlant très peu, et avec mesure, ou pas, se congratuler, sauter, siffler l’arbitre, s’enlacer, oubliant un instant leurs fonctions et rejoignant la liesse de tout le monde, à l’hilarité heureuse et générale.
1/ La pluie. Alors que le Maroc, et les esprits, s’installaient tout doucement et avec résignation dans une logique de sécheresse (la 3ème en 4 ans), les précipitations reviennent ! Pas pour un jour ou deux, mais pour une semaine, peut-être plus, et dans toutes les régions du royaume.
Qu’il est beau de voir le ciel gris et avec lui d’entrevoir la vie en rose ! Les villes se nettoient de leur crasse et de leur aspect de plus en plus jaunâtre, et les campagnes aussi… rythmées depuis hier au son des tracteurs qui labourent, au pas des semeurs qui éparpillent leurs graines et au bonheur de l’optimisme et de la joie sur des visages jusque-là anxieux.
Après le manque de pluie, le beau temps pluvieux, pourrait-on dire… Dans cette année 2022, que certains définissent déjà comme la plus chaude jamais enregistrée, voici que l’eau revient, avec une abondance annoncée, cette eau dont le Maroc commence déjà à ressentir le stress de la pénurie, cette eau qui mettra du baume au cœur.
2/ Le foot. Cela faisait longtemps que nous n’avons pas vu le Maroc entier en liesse, et les Marocains, tous les Marocains, rire, chanter, danser, fêter leur qualification, et quelle qualification ! Première de son groupe, face à de grandes équipes, la sélection nationale a brillé, peuplée de jeunes talentueux, rieurs, espiègles, entreprenants… et surtout affichant une assurance en eux-mêmes qu’ils ont, avec leur coach, réussi à insuffler aux autres, ceux qui aiment le foot et ceux que ce sport indiffère.
Un peuple heureux, partout dans le monde ! Là où il y a du marocain sur cette terre, il y a de la joie, dans les rues, les chaumières, les cafés, ici, dans le monde, partout et en tous lieux. Une joie bon enfant, paisible, même bruyante, où les uns chantent et tous dansent, avec cet humour marocain qui donne sa pleine mesure comme on l’a pu voir et revoir, s’en délecter, sur les réseaux sociaux.
Cette image restera de la tribune officielle du stade au Qatar où l’on voit des personnages, habituellement sévères, toujours... discrets, parlant très peu, et avec mesure, ou pas, se congratuler, sauter, siffler l’arbitre, s’enlacer, oubliant un instant leurs fonctions et rejoignant la liesse de tout le monde, à l’hilarité heureuse et générale.
Il est beau de voir ce Maroc gagnant, ce Maroc enfin gagnant, respecté de tous pour la discipline et l’engagement de ses joueurs, l’enthousiasme de la « tête d’avocat » qui leur sert de coach, la civilité et la passion entraînante de leur public, sur les gradins, dans tout lieu dans le vaste monde où le match contre le Canada était diffusé, ou simplement conté.
Cela faisait 36 ans que nous n’avons pas connu ce bonheur, un bonheur amplement mérité après les crises récurrentes, la pandémie et le confinement, l’inflation galopante et menaçante, les bruits de botte… Une pensée, ici, pour feu Mehdi Faria et les jeunes de 1986… et merci pà Walid Regragui et à ses jeunes, à l’encadrement, au public, aux populations, marocaine et étrangères qui ont partagé cette joie avec nous !
3/ La protection sociale. C’est passé quasi inaperçu, mais ce 1er décembre, toujours, est le jour de la Grande Bascule ! Celle de 11 millions de Ramedistes vers le régime de l’Assurance maladie Obligatoire, plus connue sous l’acronyme AMO, comme AMOur… Oui, il faut s’en réjouir, cette catégorie de personnes, désargentées, démunies, sont automatiquement inscrites depuis hier à la couverture et protection sociales, et si elles ne peuvent pas s’acquitter de leurs redevances, alors l’Etat paiera pour elles en attendant qu’elles le puissent.
Merci à la CNSS et merci au gouvernement et au roi Mohammed VI qui y a personnellement veillé !
Oh, on peut râler en rappelant que nous avons notre succès sportif mondial durant après une attente de plus d’un quart de siècle ! Oh, on peut aussi fulminer contre ce chiffre effarant de 11 millions de personnes dans le besoin ! Oui, on peut, mais on peut aussi voir le bon côté des choses, inverser la tendance de notre humeur, voir la vie en rose, se féliciter, et profiter de ces bons moments que nous vivons, aujourd’hui, collectivement ! Pour un jour, pour un jour seulement, et faire en sorte que cet jour dure et perdure !
Merci à tous pour ce bonheur, félicitations à tous pour cette joie car, oui, Y a d’la joie comme Charles Trenet le clamait, … Y a d’la joie ou اشتدي أزمة تنفرجي comme l’écrivait le poète Tabrizi et le chantait Abdelhadi Belkhayat ! Il ne faut jamais perdre confiance !
Rédigé par Aziz Boucetta sur PanoraPost
Cela faisait 36 ans que nous n’avons pas connu ce bonheur, un bonheur amplement mérité après les crises récurrentes, la pandémie et le confinement, l’inflation galopante et menaçante, les bruits de botte… Une pensée, ici, pour feu Mehdi Faria et les jeunes de 1986… et merci pà Walid Regragui et à ses jeunes, à l’encadrement, au public, aux populations, marocaine et étrangères qui ont partagé cette joie avec nous !
3/ La protection sociale. C’est passé quasi inaperçu, mais ce 1er décembre, toujours, est le jour de la Grande Bascule ! Celle de 11 millions de Ramedistes vers le régime de l’Assurance maladie Obligatoire, plus connue sous l’acronyme AMO, comme AMOur… Oui, il faut s’en réjouir, cette catégorie de personnes, désargentées, démunies, sont automatiquement inscrites depuis hier à la couverture et protection sociales, et si elles ne peuvent pas s’acquitter de leurs redevances, alors l’Etat paiera pour elles en attendant qu’elles le puissent.
Merci à la CNSS et merci au gouvernement et au roi Mohammed VI qui y a personnellement veillé !
Oh, on peut râler en rappelant que nous avons notre succès sportif mondial durant après une attente de plus d’un quart de siècle ! Oh, on peut aussi fulminer contre ce chiffre effarant de 11 millions de personnes dans le besoin ! Oui, on peut, mais on peut aussi voir le bon côté des choses, inverser la tendance de notre humeur, voir la vie en rose, se féliciter, et profiter de ces bons moments que nous vivons, aujourd’hui, collectivement ! Pour un jour, pour un jour seulement, et faire en sorte que cet jour dure et perdure !
Merci à tous pour ce bonheur, félicitations à tous pour cette joie car, oui, Y a d’la joie comme Charles Trenet le clamait, … Y a d’la joie ou اشتدي أزمة تنفرجي comme l’écrivait le poète Tabrizi et le chantait Abdelhadi Belkhayat ! Il ne faut jamais perdre confiance !
Rédigé par Aziz Boucetta sur PanoraPost