Selon des sources proches de l'enquête, plusieurs suspects, au nombre de sept, sont toujours en fuite, tandis que onze individus, dont neuf femmes, sont déjà en détention. Cette situation suscite une inquiétude grandissante parmi la population, qui se demande comment un tel réseau a pu prospérer.

Les investigations montrent que les administrateurs de cette arnaque ont su tirer parti des technologies modernes, gérant leur réseau via l'application de messagerie WhatsApp. Avec plus de 1 500 groupes actifs, le système semble s'étendre bien au-delà des frontières marocaines, touchant des ressortissants dans des pays comme l'Espagne, la Belgique et le Canada. Les victimes, souvent recrutées parmi les proches des membres du réseau, ont été convaincues d’investir de l'argent dans des promesses de gains rapides, mais se sont retrouvées piégées dans un système frauduleux.

À ce jour, plus de 700 plaintes ont été déposées, mettant en lumière les histoires tragiques de personnes ayant perdu des sommes considérables. Les autorités judiciaires poursuivent leur enquête avec détermination, cherchant à démanteler ce réseau tentaculaire et à apporter justice aux nombreuses victimes. Ce scandale ne fait pas que choquer le Maroc ; il soulève également des questions sur la sécurité et la régulation des systèmes d'investissement en ligne, dans un monde où les arnaques se multiplient.