Incessantes mises en garde des climatologues de l'ONU !
Le Maroc est appelé d'urgence à revoir sa copie concernant la vulnérabilité face aux risques climatiques dont principalement l'impact des sécheresses et les phénomènes extrêmes comme les inondations !
Les pluies diluviennes qui se sont abattues tout récemment, de manière exceptionnelle certes , et qui ont provoqué des inondations font partie des catastrophes naturelles que les climatologues appellent des phénomènes extrêmes.
Des phénomènes qui sont appelés à connaître des épisodes de plus en plus fréquents d'après les conclusions de nombreux rapports du GIEC ( Le Groupe international de l'ONU pour les études sur le climat, en anglais IPCC , International Panel on Climate Change) .
Ce n'est pas faute d'avoir alerté et lancé des avertissements sur l'urgence de mettre en place des stratégies d'atténuation des effets dévastateurs du dérèglement climatique, mais il est évident que les plans de renforcement des capacités prévus par la Convention des Nations-Unies pour la lutte contre le changement climatique n'ont pas vu le jour !
Le Maroc adhère pourtant à cette convention depuis trente ans , mains ces plans n'ont pas été concrètement mis en place à l'échelle locale, en l'occurrence dans les régions enclavées qui ont souffert des récentes pluies diluviennes et dont certaines avaient été durement affectées par le séisme dévastateur du Haouz !
Le moins que l'on puisse dire c'est que les régions concernées n'étaient pas du tout prêtes à subir des intempéries alors que l'alerte et les mises en garde des climatologues de l'ONU sont incessantes depuis trente ans au moins !
Avec le refroidissement tout récent et inédit de l'océan Atlantique et le phénomène La Nina qui fait son retour, le risque est grand de voir ces épisodes se multiplier et par conséquent, la menace est omniprésente pour notre pays.
Principe de précaution !
Notre pays qui a très souvent affiché à l'international son ambition d'être un champion de la lutte contre les changements climatiques en se focalisant sur le chantier des énergies renouvelables, a encore de nombreux déficits à combler sur le chemin du développement humain durable !
Nonobstant l'organisation territoriale et administrative à l'échelle locale qui fait en sorte que le département de l'intérieur se retrouve au front lorsque des inondations surviennent, il serait urgent que chaque région du pays soit dotée de sa propre stratégie de développement durable avec des plans intégrés de lutte d'urgence contre les calamités climatiques , dont principalement la sécheresse et les inondations.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues tout récemment, de manière exceptionnelle certes , et qui ont provoqué des inondations font partie des catastrophes naturelles que les climatologues appellent des phénomènes extrêmes.
Des phénomènes qui sont appelés à connaître des épisodes de plus en plus fréquents d'après les conclusions de nombreux rapports du GIEC ( Le Groupe international de l'ONU pour les études sur le climat, en anglais IPCC , International Panel on Climate Change) .
Ce n'est pas faute d'avoir alerté et lancé des avertissements sur l'urgence de mettre en place des stratégies d'atténuation des effets dévastateurs du dérèglement climatique, mais il est évident que les plans de renforcement des capacités prévus par la Convention des Nations-Unies pour la lutte contre le changement climatique n'ont pas vu le jour !
Le Maroc adhère pourtant à cette convention depuis trente ans , mains ces plans n'ont pas été concrètement mis en place à l'échelle locale, en l'occurrence dans les régions enclavées qui ont souffert des récentes pluies diluviennes et dont certaines avaient été durement affectées par le séisme dévastateur du Haouz !
Le moins que l'on puisse dire c'est que les régions concernées n'étaient pas du tout prêtes à subir des intempéries alors que l'alerte et les mises en garde des climatologues de l'ONU sont incessantes depuis trente ans au moins !
Avec le refroidissement tout récent et inédit de l'océan Atlantique et le phénomène La Nina qui fait son retour, le risque est grand de voir ces épisodes se multiplier et par conséquent, la menace est omniprésente pour notre pays.
Principe de précaution !
Notre pays qui a très souvent affiché à l'international son ambition d'être un champion de la lutte contre les changements climatiques en se focalisant sur le chantier des énergies renouvelables, a encore de nombreux déficits à combler sur le chemin du développement humain durable !
Nonobstant l'organisation territoriale et administrative à l'échelle locale qui fait en sorte que le département de l'intérieur se retrouve au front lorsque des inondations surviennent, il serait urgent que chaque région du pays soit dotée de sa propre stratégie de développement durable avec des plans intégrés de lutte d'urgence contre les calamités climatiques , dont principalement la sécheresse et les inondations.
S'il est des négligences meurtrières , c'est que le prix à payer pour certaines failles juridiques et quelques défaillances structurelles n'est autre que la facture des fractures territoriales et spatiales qui en résultent et qui sont la conséquence des failles et négligences citées plus haut !
S'il est des négligences meurtrières , c'est que le prix à payer pour certaines failles juridiques et quelques défaillances structurelles n'est autre que la facture des fractures territoriales et spatiales qui en résultent et qui sont la conséquence des failles et négligences citées plus haut !
Vulnérabilité institutionnelle et structurelle !
A ce sujet, comme personne auprès des deux chambres du parlement et parmi la société civile, ne pose de questions à ce sujet à madame la ministre , il n'y a aucun débat citoyen, démocratique et public autour des enjeux de ce sujet.Ainsi , sur le plan institutionnel le principe de précaution n'est toujours pas inscrit dans la constitution du Royaume.
Ce principe de précaution implique que le Royaume doit disposer de tous les moyens scientifiques, technologiques , humains et logistiques pour faire face à tous les imprévus probables et éventuels , comme les épidémies, les catastrophes naturelles et autres
Autrement dit, l'Etat se doit de se donner les moyens et la volonté de prendre des mesures de précautions sur toutes les menaces et dans l'ensemble du territoire national. Faille juridique ou pas , il est question ici et là de vulnérabilités institutionnelle et structurelle que la vulnérabilité climatique vient mettre à nu !
Sous-développement durable ! ?
En juin 1992 , à l'occasion du sommet de la Terre organisé à. Rio de Janeiro par l'ONU, Sa Majesté alors prince héritier avait participé et le Royaume du Maroc signera et contribuera à la convention des Nations-Unies sur le développement durable qui sera ratifié quelques années plus tard.
Et on peut en dire autant de la convention des Nations-Unies pour la lutte contre les changements climatiques et du défunt protocole de Kyoto.
Si notre pays s'était attelé avec détermination, avec foi et conviction , à la concrétisation de ce premier article, beaucoup de choses auraient changé dans notre société dans le sens de la modernisation, du développement économique et du développement humain durable. Ainsi, le Maroc adhère et signe des conventions internationales sans prendre la peine et le soin de les décliner tous azimuts !
A ma connaissance, des années de travail théorique et scientifique et des dizaines de millions de dollars récoltés auprès de la coopération internationale sont partis en fumée, ou quelquefois dans les poches de bureaux d'études !
En termes philosophiques et idéologiques , il n'est pas anodin de souligner que quelques fois le sous-développement durable c'est lorsque des autorités qui n'ont pas toutes les compétences sont aussi impuissantes que toutes les compétences théoriques mais sans la moindre autorité !
Et pourtant, gouverner c'est d'abord savoir se prémunir afin de pouvoir prévoir et gérer les imprévus.
HAFID FASSI FIHRI
Vulnérabilité institutionnelle et structurelle !
A ce sujet, comme personne auprès des deux chambres du parlement et parmi la société civile, ne pose de questions à ce sujet à madame la ministre , il n'y a aucun débat citoyen, démocratique et public autour des enjeux de ce sujet.Ainsi , sur le plan institutionnel le principe de précaution n'est toujours pas inscrit dans la constitution du Royaume.
Ce principe de précaution implique que le Royaume doit disposer de tous les moyens scientifiques, technologiques , humains et logistiques pour faire face à tous les imprévus probables et éventuels , comme les épidémies, les catastrophes naturelles et autres
Autrement dit, l'Etat se doit de se donner les moyens et la volonté de prendre des mesures de précautions sur toutes les menaces et dans l'ensemble du territoire national. Faille juridique ou pas , il est question ici et là de vulnérabilités institutionnelle et structurelle que la vulnérabilité climatique vient mettre à nu !
Sous-développement durable ! ?
En juin 1992 , à l'occasion du sommet de la Terre organisé à. Rio de Janeiro par l'ONU, Sa Majesté alors prince héritier avait participé et le Royaume du Maroc signera et contribuera à la convention des Nations-Unies sur le développement durable qui sera ratifié quelques années plus tard.
Cette convention comporte des centaines d'articles et de principes et le premier stipule que :
" Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature."Au jour d'aujourd'hui, on peut affirmer non sans crainte de se fourvoyer que depuis aucun gouvernement n'a eu la volonté politique et n'a mobilisé les moyens nécessaires pour traduire cette convention en stratégies concrètes nationale et au niveau de chaque région et en plans sectoriels intégrés !
Et on peut en dire autant de la convention des Nations-Unies pour la lutte contre les changements climatiques et du défunt protocole de Kyoto.
Si notre pays s'était attelé avec détermination, avec foi et conviction , à la concrétisation de ce premier article, beaucoup de choses auraient changé dans notre société dans le sens de la modernisation, du développement économique et du développement humain durable. Ainsi, le Maroc adhère et signe des conventions internationales sans prendre la peine et le soin de les décliner tous azimuts !
A ma connaissance, des années de travail théorique et scientifique et des dizaines de millions de dollars récoltés auprès de la coopération internationale sont partis en fumée, ou quelquefois dans les poches de bureaux d'études !
En termes philosophiques et idéologiques , il n'est pas anodin de souligner que quelques fois le sous-développement durable c'est lorsque des autorités qui n'ont pas toutes les compétences sont aussi impuissantes que toutes les compétences théoriques mais sans la moindre autorité !
Et pourtant, gouverner c'est d'abord savoir se prémunir afin de pouvoir prévoir et gérer les imprévus.
HAFID FASSI FIHRI