Visa Schengen : la note s'alourdit pour les voyageurs
Cette augmentation, justifiée par l'inflation et la hausse des salaires des fonctionnaires européens, concerne tous les demandeurs de visa de court séjour (type C), quel que soit leur pays d'origine. Les enfants âgés de 6 à 12 ans ne sont pas épargnés, avec des frais qui grimpent de 40 à 45 euros.
La facture pourrait même s'alourdir pour les ressortissants de pays "non coopératifs" en matière de réadmission de leurs citoyens en situation irrégulière, avec des frais pouvant atteindre 135 voire 180 euros.
Cette mesure intervient alors que l'espace Schengen enregistre un nombre croissant de demandes de visa. En 2023, plus de 10 millions de demandes ont été déposées, soit une hausse de 37% par rapport à 2022. La France, première destination touristique mondiale, est en tête des pays les plus sollicités.
Face à cet afflux, l'Union Européenne mise sur la digitalisation des procédures de visa. La plateforme EU Visa Application Platform (EU VAP), opérationnelle entre 2025 et 2030, permettra de déposer sa demande en ligne. Un système d'e-Visa est également à l'étude pour simplifier les démarches.
Parallèlement, les voyageurs exemptés de visa devront se conformer aux nouveaux systèmes EES (système d'entrée-sortie) et ETIAS (système européen d'information et d'autorisation concernant les voyages), qui automatiseront l'enregistrement et le contrôle des données personnelles des ressortissants de pays tiers.
Si l'augmentation des frais de visa vise à financer la gestion des frontières et à renforcer la sécurité, reste à savoir si elle n'aura pas un impact négatif sur l'attractivité touristique de l'Europe. L'UE devra sans doute réfléchir à des mesures complémentaires pour faciliter les voyages et attirer les visiteurs étrangers.
La facture pourrait même s'alourdir pour les ressortissants de pays "non coopératifs" en matière de réadmission de leurs citoyens en situation irrégulière, avec des frais pouvant atteindre 135 voire 180 euros.
Cette mesure intervient alors que l'espace Schengen enregistre un nombre croissant de demandes de visa. En 2023, plus de 10 millions de demandes ont été déposées, soit une hausse de 37% par rapport à 2022. La France, première destination touristique mondiale, est en tête des pays les plus sollicités.
Face à cet afflux, l'Union Européenne mise sur la digitalisation des procédures de visa. La plateforme EU Visa Application Platform (EU VAP), opérationnelle entre 2025 et 2030, permettra de déposer sa demande en ligne. Un système d'e-Visa est également à l'étude pour simplifier les démarches.
Parallèlement, les voyageurs exemptés de visa devront se conformer aux nouveaux systèmes EES (système d'entrée-sortie) et ETIAS (système européen d'information et d'autorisation concernant les voyages), qui automatiseront l'enregistrement et le contrôle des données personnelles des ressortissants de pays tiers.
Si l'augmentation des frais de visa vise à financer la gestion des frontières et à renforcer la sécurité, reste à savoir si elle n'aura pas un impact négatif sur l'attractivité touristique de l'Europe. L'UE devra sans doute réfléchir à des mesures complémentaires pour faciliter les voyages et attirer les visiteurs étrangers.