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Titre Guerre commerciale automobile : Stellantis se met au diapason chinois
L'industrie automobile mondiale est à un tournant. La Chine, avec ses constructeurs automobiles électriques compétitifs et ses prix agressifs, s'impose comme un acteur incontournable du marché. Face à cette nouvelle donne, les États-Unis et l'Union européenne envisagent d'ériger des barrières douanières pour protéger leurs industries nationales.
Une stratégie que Carlos Tavares juge "suicidaire". Pour le patron de Stellantis, taxer les voitures électriques chinoises ne fera qu'alimenter l'inflation et provoquer des représailles de Pékin, qui pourrait fermer son marché aux constructeurs occidentaux. Un scénario catastrophe qui "aurait des conséquences désastreuses sur l'emploi et la production" en Europe et aux États-Unis.
Plutôt que de se livrer à une guerre commerciale perdue d'avance, Carlos Tavares appelle à un changement de paradigme. "Nous devons devenir chinois", affirme-t-il, soulignant l'importance de nouer des alliances stratégiques avec les constructeurs chinois pour profiter de leur savoir-faire et de leur compétitivité.
Une stratégie que Stellantis a déjà commencé à mettre en œuvre en s'associant au constructeur chinois Leapmotor pour commercialiser des voitures électriques en Europe dès 2024. Une première étape qui "permettra de proposer des véhicules électriques abordables aux consommateurs européens tout en évitant une confrontation frontale avec la Chine".
Face à la montée en puissance de la Chine, Carlos Tavares l'a bien compris : l'heure est à la coopération, pas à la confrontation. Une leçon que les dirigeants européens et américains feraient bien d'apprendre avant qu'il ne soit trop tard.
Une stratégie que Carlos Tavares juge "suicidaire". Pour le patron de Stellantis, taxer les voitures électriques chinoises ne fera qu'alimenter l'inflation et provoquer des représailles de Pékin, qui pourrait fermer son marché aux constructeurs occidentaux. Un scénario catastrophe qui "aurait des conséquences désastreuses sur l'emploi et la production" en Europe et aux États-Unis.
Plutôt que de se livrer à une guerre commerciale perdue d'avance, Carlos Tavares appelle à un changement de paradigme. "Nous devons devenir chinois", affirme-t-il, soulignant l'importance de nouer des alliances stratégiques avec les constructeurs chinois pour profiter de leur savoir-faire et de leur compétitivité.
Une stratégie que Stellantis a déjà commencé à mettre en œuvre en s'associant au constructeur chinois Leapmotor pour commercialiser des voitures électriques en Europe dès 2024. Une première étape qui "permettra de proposer des véhicules électriques abordables aux consommateurs européens tout en évitant une confrontation frontale avec la Chine".
Face à la montée en puissance de la Chine, Carlos Tavares l'a bien compris : l'heure est à la coopération, pas à la confrontation. Une leçon que les dirigeants européens et américains feraient bien d'apprendre avant qu'il ne soit trop tard.