" Sommes-nous prêts à négocier [sur l'Ukraine] ? Oui, nous sommes prêts, mais seulement prêts à négocier, non pas sur la base d'un vœu pieux après avoir consommé des psychotropes, mais sur la base des réalités qui se sont développées, comme on dit dans ces cas-là, sur le terrain." 

 " Nous sommes prêts à une conversation sérieuse et nous voulons résoudre tous les conflits, et encore plus ce conflit, par des moyens pacifiques. Mais nous devons comprendre clairement et distinctement qu'il ne s'agit pas d'une pause que l'ennemi veut prendre pour se réarmer, mais d'une conversation sérieuse avec des garanties pour la sécurité de la Fédération de Russie." 

 " La Russie connaît les différentes options qui sont évoquées et sait quelles cartes vont être montrées pour convaincre que le moment des négociations est arrivé. Je n'aime pas dire cela, mais je ne fais confiance à personne. Mais nous avons besoin de garanties. Et les garanties doivent être explicites, elles doivent être des garanties dont nous serions satisfaits et auxquelles nous croirions.  " 

 "  Il est sans doute prématuré de parler publiquement de ce que cela pourrait être. Mais nous n'adhérons certainement pas à des hypothèses vides de sens. Vous voyez, lorsque vous prenez une décision à ce niveau, le degré de responsabilité pour les conséquences de la décision est très élevé. C'est pourquoi nous ne ferons rien qui ne soit pas dans l'intérêt de notre pays."

 " Les plus intelligents ont commencé à penser qu'il fallait changer de stratégie vis-à-vis de la Fédération de Russie. C'est alors que sont apparues les idées de reprendre le processus de négociation, de trouver des moyens de mettre fin à ce conflit, de chercher où se situent les véritables intérêts de la Russie. Ce sont d'ailleurs des gens dangereux. Vous souvenez-vous de ce que l'on disait de la Russie ? Le bonheur de certaines personnes au quotidien était le suivant : "manger, boire et le nez dans le tabac". C'est plus facile avec ces gens-là. Maintenant, eux ont le nez dans la cocaïne, n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas grave, c'est plus facile avec eux. Mais les plus intelligents sont plus difficiles à gérer, ils sont plus dangereux, car ils influencent la conscience de la société, y compris la nôtre." " Les forces militaires occidentales sont présentes en Ukraine depuis longtemps, même avant le coup d'État, et leur nombre s'est multiplié après le coup d'État. Mais s'il s'agit de contingents militaires officiels de pays étrangers, je suis sûr que cela ne changera pas la situation sur le champ de bataille. C'est le point le plus important. Tout comme la fourniture d'armes ne change rien."

 " Si, par exemple, des troupes polonaises pénètrent sur le territoire de l'Ukraine pour, comme cela semble être le cas, couvrir la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, disons, ou à d'autres endroits pour libérer les contingents militaires ukrainiens afin qu'ils prennent part aux opérations de combat sur la ligne de contact, je pense que les troupes polonaises ne quitteront plus jamais ce territoire. Parce qu'elles voudront restituer ces terres qu'elles considèrent comme historiquement les leurs, qui leur ont été enlevées par Joseph Vissarionovitch Staline et données à l'Ukraine. Ils veulent les récupérer, bien sûr. Et si des unités polonaises officielles y pénètrent, il est peu probable qu'elles en repartent."

 " En ce qui concerne les États qui affirment ne pas avoir de lignes rouges à l'égard de la Russie, ils devraient se rendre compte que la Russie n'aura pas non plus de lignes rouges à l'égard de ces États. Ils devraient alors se rendre compte que la Russie n'aura pas non plus de lignes rouges à l'égard de ces États." 
 
" D'un point de vue militaro-technique, nous sommes bien sûr prêts [à une guerre nucléaire]. Nos forces nucléaires sont constamment en état d'alerte." 

Avec BFMTV