Les défis de la justice restaurative 'La chute de l’archevêque de Canterbury
L’archevêque de Canterbury, Justin Welby, à l’abbaye de Westminster, dans le centre de Londres, le 6 mai 2023, avant le couronnement du roi Charles III et de la reine consort Camilla. ANDREW MILLIGAN / AFP
L’Eglise d’Angleterre est accusée d’avoir camouflé un scandale qui a fait plus de 130 victimes, agressées physiquement et sexuellement par John Smyth, un avocat lié à l’institution religieuse.
« J’espère que cette décision montre clairement à quel point l’Eglise d’Angleterre comprend la nécessité d’un changement, et notre engagement profond à créer une Eglise plus sûre », a écrit Justin Welby dans un communiqué.
Ces agressions ont été commises par un avocat dans le cadre de ses activités avec l’Eglise d’Angleterre entre les années 1970 et le milieu des années 2010. Plusieurs responsables religieux anglicans appelaient depuis plusieurs mois l’archevêque de Canterbury, à démissionner.
S’il a immédiatement présenté ses excuses, c’est un coup dur pour cet homme de 68 ans au visage bien connu des Britanniques pour avoir officier durant plusieurs événements royaux majeurs ces dernières années, dont les obsèques de la reine Elizabeth II ou le couronnement du roi Charles III.
« Agresseur en série »
Si le sommet de l’Eglise a été officiellement informé de ces faits en 2013, des responsables du culte en avaient eu connaissance dès le début des années 1980 mais les ont tus dans le cadre d’une « campagne de dissimulation », a conclu une enquête commanditée par l’Eglise, dans un rapport publié jeudi dernier.
John Smyth « est sans doute l’agresseur en série le plus prolifique associé à l’Eglise d’Angleterre », affirme ce rapport, qui détaille les souffrances physiques, sexuelles et psychologiques « brutales et horribles » qu’il infligeait à ses victimes.
Il faisait par exemple venir de jeunes garçons à son domicile du sud de l’Angleterre où il les battait avec une canne, parfois jusqu’au sang, invoquant des justifications théologiques.
Avec AFP
Ces agressions ont été commises par un avocat dans le cadre de ses activités avec l’Eglise d’Angleterre entre les années 1970 et le milieu des années 2010. Plusieurs responsables religieux anglicans appelaient depuis plusieurs mois l’archevêque de Canterbury, à démissionner.
S’il a immédiatement présenté ses excuses, c’est un coup dur pour cet homme de 68 ans au visage bien connu des Britanniques pour avoir officier durant plusieurs événements royaux majeurs ces dernières années, dont les obsèques de la reine Elizabeth II ou le couronnement du roi Charles III.
« Agresseur en série »
Si le sommet de l’Eglise a été officiellement informé de ces faits en 2013, des responsables du culte en avaient eu connaissance dès le début des années 1980 mais les ont tus dans le cadre d’une « campagne de dissimulation », a conclu une enquête commanditée par l’Eglise, dans un rapport publié jeudi dernier.
John Smyth « est sans doute l’agresseur en série le plus prolifique associé à l’Eglise d’Angleterre », affirme ce rapport, qui détaille les souffrances physiques, sexuelles et psychologiques « brutales et horribles » qu’il infligeait à ses victimes.
Il faisait par exemple venir de jeunes garçons à son domicile du sud de l’Angleterre où il les battait avec une canne, parfois jusqu’au sang, invoquant des justifications théologiques.
Avec AFP