Les violences scolaires sont en expansion, en témoignent certaines statistiques auxquelles s’ajoutent les vidéos diffusés sur les réseaux sociaux. L’approche sociétale organique doit être intégrée pour éradiquer et comprendre le phénomène des violences dans les établissements scolaires et ne peut se faire à l’écart d’une réflexion académique. Les résultats de la recherche théorique et pratique sont importants.
La prévention et « l’immunisation » contre la violence ont besoin de tout un staff homogène, entre acteurs académiques, médiatiques et religieux pour passer le message aux familles. Surtout que la famille étendue d’avant (étendue aux grands parents avec leurs expériences) qui permettait un certain encadrement n’existe plus. La famille nucléaire est dépassée, ce qui a d’ailleurs permis la hausse des divorces et d’enfants dans la rue, mais aussi, l’apparition d’enfants de la vidéo et une ouverture à l’extrémisme. L’encadrement des parents est donc nécessaire pour empêcher les enfants de glisser vers la violence, surtout à travers les jeux-vidéos brutaux.
Il y a beaucoup à faire pour la construction d’un métabolisme sociétal contre la violence, a-t-il insisté. " On doit jouer avec les enfants dans leur espace bleu, selon de nouveaux concepts, compte tenu que leur « cablage » (connexions cérébrales). est différent. Ils sont accaparés et influencés par leur monde virtuel qui peut induire à la violence, ce qui nécessite la formation et le renforcement des capacités dans cette direction". Avoir des gens qui surfent sur internet et les réseaux sociaux est d’une importance capitale. L’investissement sûr à faire, au moyen ou au long terme, c’est pour ces jeunes producteurs. Et ces approches de la pensée (réflexion) doivent être prises en considération dans les efforts multisectoriels gouvernementaux pour contrecarrer la violence. Car, les influenceurs(les relais d’opinions) ne s’achètent ni ne se vendent, et ne s’industrialisent pas.
La journée d’étude avait pour objectif d'étudier les aspects liés à la problématique de la violence basée sur le genre, aussi bien que les mécanismes permettant l’instauration d’une culture de non-violence.