Violence




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Par El Montacir Bensaid

Une femme de 89 ans se fait agresser, en France, par des adolescents de 14 et 15 ans qui la frappent, la jettent par terre pour lui voler son sac qui contenait 30euros.

Un fait divers?

Non une engeance qu'il faut éradiquer !

Des enfants qui ne sont pas des enfants.

Loin de là. 

Aussi bien ici qu'ailleurs, il faut arrêter de voir ces nouveaux monstres sans principes, sans éducation, assoiffés de haine de l'autre ,de la société  comme de petits êtres perdus, inconscients du mal qu'ils font.

Nous avons été enfants et nous nous rappelons très bien de cette période de notre vie et de nos bêtises, nous les connaissions et les jaugions pour ne pas être trop punis.

Cette haine qui se propage chez beaucoup est un véritable cancer et les lois et  règlements que nous voulons continuer à appliquer pour y répondre, sont complètement désuèts. 

Nous portons des œillères .

Les ados d'aujourd'hui sont connectés, savent tout et n'ont aucun doute sur l'impunité dont ils jouissent. 

Vivement une redéfinition de la responsabilité pénale. 

Vivement une réévaluation des tranches d'âge. 

Vivement la création de camps de redressement pour ces sauvages sans foi ni loi des temps modernes ,où on leur apprendrait la discipline, le civisme, le patriotisme, où on  les éduquerait et où on les mettrait à contribution pour des travaux d'intérêt général. 

Le monde dérape.

Les hordes sauvages de tous âges sont lâchées .

Les gentils bobos qui répondent à cette violence, ce déferlement de haine, un peu partout, par des propos pacifistes et apaisés  ont beau jeu de juger ceux qui prônent des lois plus coercitives tant qu'ils ne sont pas touchés dans leur chair, tant que ce n'est pas leur maman, grand-mère ou autre proche fragile qui est battu, volé et laissé mourant par terre.

De petites gens, ici au Maroc qui partent très tôt le matin au travail, pour revenir tard le soir après une journée éreintante dans des usines, des chantiers et autres métiers ingrats, pénibles et mal payés  se font voler leur misérable téléphone ou le peu de sous qu'ils ont sur eux par de petits ados-voyous qui, souvent, même quand ils sont arrêtés, sont relâchés au bout de quelques heures.

Le monde change très vite mais nous nous accrochons à des certitudes qui ne le sont plus.

Rédigé par El Montacir Bensaid


Mercredi 7 Septembre 2022

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