A lire ou à écouter en podcast : (3.36 Mo)
C’est en Tunisie, pays arabe pionnier en matière de promotion des droits de la femme, et pire encore, dans l’enceinte même du parlement, que l’agression brutale contre la députée tunisienne s’est déroulée, sans la moindre conséquence pour ses auteurs.
Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre et députée, s’était opposé à un projet de loi organique autorisant un accord financier entre la Tunisie et le Qatar.
La formation politique dirigée par l’avocate Abir Moussi n’est pas la seule à dénoncer cet accord permettant au ‘Qatar Fund for Development’ d’ouvrir un bureau à Tunis et y exercer ses activités.
C’est également le cas du courant ‘Tahya Tounes’, qui, dans un communiqué daté du 1er juillet, a appelé à saisir l’Instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi (IPCCPL) concernant le dit accord, du fait de « violations juridiques et procédurales » dans sa ratification.
Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre et députée, s’était opposé à un projet de loi organique autorisant un accord financier entre la Tunisie et le Qatar.
La formation politique dirigée par l’avocate Abir Moussi n’est pas la seule à dénoncer cet accord permettant au ‘Qatar Fund for Development’ d’ouvrir un bureau à Tunis et y exercer ses activités.
C’est également le cas du courant ‘Tahya Tounes’, qui, dans un communiqué daté du 1er juillet, a appelé à saisir l’Instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi (IPCCPL) concernant le dit accord, du fait de « violations juridiques et procédurales » dans sa ratification.
Mépris de la démocratie
Pour des démocrates réellement convaincus, aussi important que ce soit le sujet débattu, les différences de positions sont admises comme étant tout à fait normales et même souhaitables.
La prise de décision politique est la résultante d’un processus dialectique, qui voit se confronter les idées et c’est du débat que jaillit la lumière.
Deux députés tunisiens, Seifeddine Makhlouf, porte parole du bloc islamiste ‘Coalition de la dignité’, et Sahbi Smara, un indépendant réputé proche des islamistes, ont physiquement agressé Abir Moussi, deux fois de suite lors de la séance de discussion sur le projet de loi.
La prise de décision politique est la résultante d’un processus dialectique, qui voit se confronter les idées et c’est du débat que jaillit la lumière.
Deux députés tunisiens, Seifeddine Makhlouf, porte parole du bloc islamiste ‘Coalition de la dignité’, et Sahbi Smara, un indépendant réputé proche des islamistes, ont physiquement agressé Abir Moussi, deux fois de suite lors de la séance de discussion sur le projet de loi.
La violence pour référence
Encore une fois, des islamistes ont fait étalage de leur refus idéologique catégorique du débat démocratique, les voix discordantes étant étouffées par la violence, unique véritable référence des terroristes barbus.
Laissant extérioriser leurs mœurs moyenâgeuses barbares, ces deux individus masculins, qu’il est impossible de qualifier d’hommes, n’ont éprouvé aucune gêne à frapper une femme et ce au sein même du parlement.
Comme ce qui est reproché à cette dame est de défendre de la souveraineté financière de son pays, il est donc bien des questions à se poser sur la véritable allégeance de ces députés islamistes.
Laissant extérioriser leurs mœurs moyenâgeuses barbares, ces deux individus masculins, qu’il est impossible de qualifier d’hommes, n’ont éprouvé aucune gêne à frapper une femme et ce au sein même du parlement.
Comme ce qui est reproché à cette dame est de défendre de la souveraineté financière de son pays, il est donc bien des questions à se poser sur la véritable allégeance de ces députés islamistes.
Douteuse allégeance
Qu’est-ce qui compte le plus pour un islamiste, son identité nationale ou son appartenance à une confrérie politico-religieuse à idéologie internationaliste ?
Les deux députés islamistes tunisiens ont montré ou va leur allégeance.
Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, le duo de parrains de la confrérie islamiste, la Turquie pour l’ambition califale néo-ottomane et le Qatar pour le financement, n’ont jamais rien défendu d’autre que leurs propres intérêts nationaux et servis, occasionnellement, ceux de puissances étrangères au Moyen Orient et en Afrique du nord.
Il n’y a que les stupides, mais non moins dangereux illuminés islamistes, totalement ignorants de l’Histoire du Monde arabo-musulman, pour s’imaginer servir une cause supérieure à celles de leurs propres nations.
Les islamistes deviennent d’autant plus abjects quand leur servitude volontaire à une entité supranationale est démasquée.
Solidaire avec Abir Moussi.
Les deux députés islamistes tunisiens ont montré ou va leur allégeance.
Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, le duo de parrains de la confrérie islamiste, la Turquie pour l’ambition califale néo-ottomane et le Qatar pour le financement, n’ont jamais rien défendu d’autre que leurs propres intérêts nationaux et servis, occasionnellement, ceux de puissances étrangères au Moyen Orient et en Afrique du nord.
Il n’y a que les stupides, mais non moins dangereux illuminés islamistes, totalement ignorants de l’Histoire du Monde arabo-musulman, pour s’imaginer servir une cause supérieure à celles de leurs propres nations.
Les islamistes deviennent d’autant plus abjects quand leur servitude volontaire à une entité supranationale est démasquée.
Solidaire avec Abir Moussi.