La rencontre, qui faisait partie de la 10ᵉ journée du championnat professionnel de deuxième division, a été marquée par des scènes de violence extrême. Les incidents ont débuté lorsque des supporters du Chabab Atlas Khénifra ont envahi le terrain, engageant une violente altercation avec les fans du Kawkab de Marrakech, jetant pierres et projectiles. Cette situation a grandement entaché l’image des supporters de football au Maroc.
Malgré l’intervention des forces de l'ordre pour rétablir l'ordre, des blessures ont été signalées des deux côtés. La violence a conduit à une interruption temporaire du match, retardant le début de la seconde mi-temps jusqu'à ce que la situation soit sous contrôle. Le match s’est finalement conclu sur un score nul et vierge (0-0).
Ces événements mettent une fois de plus en lumière le phénomène de la violence dans les stades, soulignant les défis que cela représente pour le développement du football au Maroc, particulièrement à l’approche de grands événements sportifs internationaux.
Ce phénomène, qui s’est intensifié au fil des années, atteint aujourd’hui des proportions alarmantes, affectant toutes les villes du pays, de Marrakech à Tanger, en passant par Safi, Agadir et Fès. Des groupes de supporters violents envahissent les stades, créant une atmosphère de terreur avec des règlements de comptes souvent violents, utilisant des couteaux, des pierres et d’autres objets dangereux, défiant parfois l’autorité.
Pour tenter de lutter contre cette violence, le Centre d’études sur les droits de l’homme et la démocratie (CEDHD) et le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) ont présenté, la semaine dernière à Rabat, une étude intitulée Gestion sécuritaire de la violence et du hooliganisme dans les stades au Maroc : une approche globale.
L’étude propose une stratégie intégrée pour combattre le hooliganisme, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales. Elle préconise des mesures répressives, mais aussi éducatives, de sensibilisation et d’amélioration des infrastructures sportives, avec la participation active de toutes les parties prenantes.
Les recommandations principales incluent : Renforcer le cadre législatif : réviser et harmoniser les lois de sécurité pour les événements sportifs avec les normes internationales. Promouvoir l’éducation et la sensibilisation : instaurer des canaux de communication avec les supporters, pour renforcer les liens et les impliquer dans l’identité des clubs. Le président du CEDHD, Habib Belkouch, a insisté sur la nécessité d’une approche ouverte et intégrée pour assurer la sécurité des événements sportifs à venir, notamment ceux prévus entre 2025 et 2030. Cécile Lagoutte, du DCAF, a souligné l’importance d’une gouvernance sécuritaire multidimensionnelle et du dialogue, affirmant que cette étude est un outil crucial pour renforcer les politiques publiques et répondre efficacement au phénomène de violence dans les stades.
Malgré l’intervention des forces de l'ordre pour rétablir l'ordre, des blessures ont été signalées des deux côtés. La violence a conduit à une interruption temporaire du match, retardant le début de la seconde mi-temps jusqu'à ce que la situation soit sous contrôle. Le match s’est finalement conclu sur un score nul et vierge (0-0).
Ces événements mettent une fois de plus en lumière le phénomène de la violence dans les stades, soulignant les défis que cela représente pour le développement du football au Maroc, particulièrement à l’approche de grands événements sportifs internationaux.
Ce phénomène, qui s’est intensifié au fil des années, atteint aujourd’hui des proportions alarmantes, affectant toutes les villes du pays, de Marrakech à Tanger, en passant par Safi, Agadir et Fès. Des groupes de supporters violents envahissent les stades, créant une atmosphère de terreur avec des règlements de comptes souvent violents, utilisant des couteaux, des pierres et d’autres objets dangereux, défiant parfois l’autorité.
Pour tenter de lutter contre cette violence, le Centre d’études sur les droits de l’homme et la démocratie (CEDHD) et le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) ont présenté, la semaine dernière à Rabat, une étude intitulée Gestion sécuritaire de la violence et du hooliganisme dans les stades au Maroc : une approche globale.
L’étude propose une stratégie intégrée pour combattre le hooliganisme, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales. Elle préconise des mesures répressives, mais aussi éducatives, de sensibilisation et d’amélioration des infrastructures sportives, avec la participation active de toutes les parties prenantes.
Les recommandations principales incluent : Renforcer le cadre législatif : réviser et harmoniser les lois de sécurité pour les événements sportifs avec les normes internationales. Promouvoir l’éducation et la sensibilisation : instaurer des canaux de communication avec les supporters, pour renforcer les liens et les impliquer dans l’identité des clubs. Le président du CEDHD, Habib Belkouch, a insisté sur la nécessité d’une approche ouverte et intégrée pour assurer la sécurité des événements sportifs à venir, notamment ceux prévus entre 2025 et 2030. Cécile Lagoutte, du DCAF, a souligné l’importance d’une gouvernance sécuritaire multidimensionnelle et du dialogue, affirmant que cette étude est un outil crucial pour renforcer les politiques publiques et répondre efficacement au phénomène de violence dans les stades.