Dans les marchés de Laâyoune, les étals de viandes rouges et blanches, autrefois accessibles, deviennent des luxes pour de nombreux habitants. Alors que le Ramadan approche, cette flambée des prix exacerbe les tensions dans une région pourtant riche en élevage.

Les consommateurs marocains, déjà confrontés à une inflation généralisée, voient les prix des viandes s’envoler. Cette hausse s’explique par une combinaison de facteurs : une diminution de l’offre due à des conditions climatiques difficiles, une augmentation des coûts de production et une demande accrue à l’approche du mois sacré.

L’Association marocaine de protection des consommateurs de Laâyoune a exprimé son mécontentement face à cette situation. Elle dénonce une spéculation abusive et appelle les autorités à intervenir pour réguler le marché. Dans un communiqué, elle rappelle que les provinces du Sud, malgré leur importance dans l’élevage national, ne sont pas à l’abri de ces hausses.

Pour répondre à cette crise, l’Association plaide pour une meilleure gestion des ressources et une régulation stricte des prix. Elle appelle également à soutenir les éleveurs locaux, qui jouent un rôle clé dans l’approvisionnement des marchés.

Cette flambée des prix met en lumière les défis auxquels le Maroc est confronté en matière de sécurité alimentaire. À quelques semaines du Ramadan, les attentes des citoyens sont élevées, et les autorités devront agir rapidement pour éviter une crise sociale.