Un autre perdu
Le marché du prêt-à-porter pour enfants au Maroc vient de perdre un acteur international de taille.
Tape à l’Œil (TAO), marque française spécialisée dans l'habillement pour enfants, a décidé de quitter le pays après seulement deux ans de présence.
Ce départ souligne les difficultés auxquelles les enseignes européennes sont confrontées dans un contexte où la concurrence des marques turques s’intensifie.
Tape à l’Œil (TAO), marque française spécialisée dans l'habillement pour enfants, a décidé de quitter le pays après seulement deux ans de présence.
Ce départ souligne les difficultés auxquelles les enseignes européennes sont confrontées dans un contexte où la concurrence des marques turques s’intensifie.
Une aventure écourtée après deux ans d'investissement
En s’implantant au Maroc, Tape à l’Œil avait nourri de grandes ambitions, soutenues par un investissement de plus de 10 millions de dirhams.
Les deux magasins situés à Casablanca et à Rabat avaient été ouverts dans des centres commerciaux stratégiques, dans l’espoir de capter une clientèle marocaine avide de mode pour enfants.
Cependant, malgré les efforts déployés, le partenariat avec le master franchisé marocain a été rompu, entraînant la fermeture discrète des points de vente.
Cette décision souligne les défis structurels auxquels sont confrontées les marques internationales au Maroc, notamment dans le secteur de l’habillement.
Les deux magasins situés à Casablanca et à Rabat avaient été ouverts dans des centres commerciaux stratégiques, dans l’espoir de capter une clientèle marocaine avide de mode pour enfants.
Cependant, malgré les efforts déployés, le partenariat avec le master franchisé marocain a été rompu, entraînant la fermeture discrète des points de vente.
Cette décision souligne les défis structurels auxquels sont confrontées les marques internationales au Maroc, notamment dans le secteur de l’habillement.
Un marché du retail sous pression
Le retrait de Tape à l’Œil n’est pas un cas isolé. Le secteur du prêt-à-porter au Maroc a connu une série de fermetures ou de réductions d’activité de la part de marques internationales.
À l'image du géant suédois H&M, qui a lui aussi réduit sa présence dans le pays, plusieurs enseignes européennes peinent à maintenir leur compétitivité face à des concurrents turcs comme LC Waikiki et De Facto.
Ces derniers, en pleine expansion, proposent des collections à des prix souvent plus attractifs, ce qui leur permet de capter une large part de marché.
La domination croissante des marques turques dans le paysage du retail marocain met en difficulté des enseignes telles que Petit Bateau ou Mayoral, qui peinent à rivaliser sur les aspects du rapport qualité-prix et de la proximité avec les consommateurs.
À l'image du géant suédois H&M, qui a lui aussi réduit sa présence dans le pays, plusieurs enseignes européennes peinent à maintenir leur compétitivité face à des concurrents turcs comme LC Waikiki et De Facto.
Ces derniers, en pleine expansion, proposent des collections à des prix souvent plus attractifs, ce qui leur permet de capter une large part de marché.
La domination croissante des marques turques dans le paysage du retail marocain met en difficulté des enseignes telles que Petit Bateau ou Mayoral, qui peinent à rivaliser sur les aspects du rapport qualité-prix et de la proximité avec les consommateurs.
Une marque avec un héritage solide mais fragile au Maroc
Créée en 1993, Tape à l’Œil s'est rapidement imposée sur le marché international du prêt-à-porter pour enfants, avec des vêtements inspirés des tendances internationales, destinés aux enfants de 0 à 16 ans.
Forte d’un réseau de 300 magasins dans une dizaine de pays, la marque réalise un chiffre d'affaires mondial d’environ 2 milliards de dirhams.
Cependant, cette réussite mondiale n'a pas pu se traduire au Maroc, en raison des spécificités locales du marché.
Le départ de Tape à l’Œil illustre également les difficultés rencontrées par d'autres entreprises du groupe Mulliez au Maroc.
La famille, également propriétaire de l’enseigne de grande distribution Auchan, a déjà retiré cette marque du territoire marocain.
Ce double départ montre la complexité de maintenir une implantation pérenne pour certaines marques dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Forte d’un réseau de 300 magasins dans une dizaine de pays, la marque réalise un chiffre d'affaires mondial d’environ 2 milliards de dirhams.
Cependant, cette réussite mondiale n'a pas pu se traduire au Maroc, en raison des spécificités locales du marché.
Le départ de Tape à l’Œil illustre également les difficultés rencontrées par d'autres entreprises du groupe Mulliez au Maroc.
La famille, également propriétaire de l’enseigne de grande distribution Auchan, a déjà retiré cette marque du territoire marocain.
Ce double départ montre la complexité de maintenir une implantation pérenne pour certaines marques dans un environnement de plus en plus concurrentiel.