En cas d'adoption, cette mesure pourrait transformer les conditions de travail dans le secteur public marocain, en offrant un repos prolongé et mieux adapté aux besoins des fonctionnaires. La gestion des congés, y compris les priorités familiales, sera également réévaluée pour garantir une application équitable de ces nouvelles dispositions.


Ce changement vise avant tout, à renforcer le droit au congé annuel payé, considéré comme essentiel pour la motivation et le bien-être des fonctionnaires. D'après le mémoire explicatif consulté par Hespress FR, cette augmentation tient compte de l'importance symbolique des congés, en particulier durant les fêtes religieuses.

La proposition modifie également l’article 40 du dahir n° 1.58.008, stipulant que les congés annuels seront désormais de 30 jours ouvrables, avec un premier congé accessible après six mois de service. Les jours nécessaires pour prolonger les congés de l’Aïd Al-Fitr et de l’Aïd Al-Adha seront déduits du congé annuel, afin de garantir que la durée de chacun de ces congés ne soit pas inférieure à une semaine complète.
 
La réforme proposée par l’UNTM constitue ainsi une avancée significative dans les droits des fonctionnaires et pourrait redéfinir les normes de gestion des congés au Maroc.