La version de l’américain Pr. Peter McCullough
Après certaines déclarations d'Emmanuel Macron au cours de son discours du 14 juillet, France Soir avait décidé d’analyser ses assertions scientifiques, en faisant appel au Pr. Peter McCullough, professeur de médecine américain. Dans ses réponses, il est important de retenir ce qui peut intéresser le commun des mortels.
Selon ses dires, le variant Delta, comme le lambda et l’alpha, sont des souches résistantes au vaccin, et quel que soit le vaccin administré. On ne peut donc dire que les personnes vaccinées sont préservées. Ces variants attaquent plus de patients (augmentation des cas) mais sont moins virulents (les souches sont légères), moins dangereux, il n’y a pas de formes graves comme avant et le taux de mortalité est le plus bas de tous, par rapport à la protéine Spike originale de Wuhan et du variant britannique. Par ailleurs, les vaccins existants ont été codés pour agir contre le virus original de Wuhan. Selon Pr. Pr. McCullough, au fur et à mesure que le virus mute, il devient progressivement moins virulent ou moins dangereux.
Une étude réalisée au Royaume-Uni, sur 90 000 patients avec un génotypage pour le virus, a montré que 42 % de malades entièrement vaccinés ont contracté le variant delta dont le taux de mortalité n’est que de 0,8% par rapport au variant alpha. Le vaccin ne fonctionne pas également contre le variant lambda qui vient de Californie, selon la revue Science. Toujours selon ce scientifique, 48% d’américains ont été vaccinés contre 52% non vaccinés, en plus il y a un retour à la normale sans vaccin. Aussi, comme il dit, les données sont gonflés par les cas asymptomatiques à raison de 40%, sachant que l’OMS avait recommandé, depuis le 25 juin, de ne plus les tester. Ce sont de faux positifs.
Selon ses dires, le variant Delta, comme le lambda et l’alpha, sont des souches résistantes au vaccin, et quel que soit le vaccin administré. On ne peut donc dire que les personnes vaccinées sont préservées. Ces variants attaquent plus de patients (augmentation des cas) mais sont moins virulents (les souches sont légères), moins dangereux, il n’y a pas de formes graves comme avant et le taux de mortalité est le plus bas de tous, par rapport à la protéine Spike originale de Wuhan et du variant britannique. Par ailleurs, les vaccins existants ont été codés pour agir contre le virus original de Wuhan. Selon Pr. Pr. McCullough, au fur et à mesure que le virus mute, il devient progressivement moins virulent ou moins dangereux.
Une étude réalisée au Royaume-Uni, sur 90 000 patients avec un génotypage pour le virus, a montré que 42 % de malades entièrement vaccinés ont contracté le variant delta dont le taux de mortalité n’est que de 0,8% par rapport au variant alpha. Le vaccin ne fonctionne pas également contre le variant lambda qui vient de Californie, selon la revue Science. Toujours selon ce scientifique, 48% d’américains ont été vaccinés contre 52% non vaccinés, en plus il y a un retour à la normale sans vaccin. Aussi, comme il dit, les données sont gonflés par les cas asymptomatiques à raison de 40%, sachant que l’OMS avait recommandé, depuis le 25 juin, de ne plus les tester. Ce sont de faux positifs.
Révélations de l’Institut Pasteur
Selon Futura Science, l’Institut Pasteur est pessimiste quant à l’évolution de la propagation du variant Delta. Détaillant et décryptant les données sur le terrain, de par le monde, mais aussi les hypothèses, à travers des modélisations mathématiques, ils prédisent une représentation du variant Delta égale à 95% en Europe, d’ici fin août. Leurs analyses leur permettent de faire des projections pour anticiper, sur le court terme, les besoins hospitaliers des patients Covid-19.
Il est à noter, selon cette source que l’effectif moyen (Rd) du variant Delta était de 2,0. En d'autres termes, il faut 5 à 6 jours pour que le nombre de personnes infectées par le variant Delta double. L’Institut Pasteur a révélé qu’avec cette cadence, les hôpitaux pourraient être submergés, dès septembre, avec possibilité de plus d’admissions et de réanimation que lors de la première vague de 2020. Ce variant à propagation plus rapide, a acquis une résistance partielle aux anticorps. Il est aussi plus transmissible d’un individu à l’autre.
D’un autre côté, les études épidémiologiques ont montré une forte transmissibilité du variant Delta, évaluée à 60% par rapport au variant Alpha. Il est caractérisé par la présence de neuf mutations dans la protéine Spike et a été désigné « Variant of Concern » ou « variant préoccupant », par plusieurs organismes de santé publique dont l'OMS.
Côté vaccination, l’Institut déclare que les anticorps des personnes ayant reçu une seule dose de Pfizer ou d'AstraZeneca étaient quasiment inactifs contre le variant Delta. En revanche, après deux doses, les anticorps étaient capables de neutraliser le virus.
Il est à noter, selon cette source que l’effectif moyen (Rd) du variant Delta était de 2,0. En d'autres termes, il faut 5 à 6 jours pour que le nombre de personnes infectées par le variant Delta double. L’Institut Pasteur a révélé qu’avec cette cadence, les hôpitaux pourraient être submergés, dès septembre, avec possibilité de plus d’admissions et de réanimation que lors de la première vague de 2020. Ce variant à propagation plus rapide, a acquis une résistance partielle aux anticorps. Il est aussi plus transmissible d’un individu à l’autre.
D’un autre côté, les études épidémiologiques ont montré une forte transmissibilité du variant Delta, évaluée à 60% par rapport au variant Alpha. Il est caractérisé par la présence de neuf mutations dans la protéine Spike et a été désigné « Variant of Concern » ou « variant préoccupant », par plusieurs organismes de santé publique dont l'OMS.
Côté vaccination, l’Institut déclare que les anticorps des personnes ayant reçu une seule dose de Pfizer ou d'AstraZeneca étaient quasiment inactifs contre le variant Delta. En revanche, après deux doses, les anticorps étaient capables de neutraliser le virus.
Quebec science : Partout où il émerge, le variant Delta devient rapidement dominant
Selon le Magazine canadien, le variant Delta, encore appelé B.1.617.2, se propage rapidement à travers le monde, cette épidémie touche déjà plus de 90 pays depuis sa première détection en Inde en octobre 2020. Selon les premières estimations, il serait 60% plus transmissible que le variant Alpha et deux fois plus transmissible que la souche initiale de Wuhan. « Il est caractérisé par une vingtaine de mutations par rapport à la souche initiale de Wuhan, dont plusieurs mutations affectant la protéine S. C’est elle qui permet au virus de s’ancrer à nos cellules et d’y entrer ».
D’après l’Institut national de santé publique du Québec, le variant domine dans 73% des échantillons positifs. Il est possible qu’il devienne prédominant dans quelques semaines. D’où l’intérêt, selon eux, de viser une immunité collective plus grande avec la vaccination pour empêcher une quatrième vague. Et ce, du fait de sa transmissibilité bien marquée : de 10% de cas positifs Delta en mai, ce taux est passé à 20% au mois de juin, puis à 30% fin juin. La contagion toucherait les populations où les taux de vaccination sont plus bas que la moyenne.
Quant à sa sévérité, les canadiens mettent en exergue une étude publiée dans The Lancet, réalisée en Écosse entre le 1er avril et le 6 juin 2021. Celle-ci démontre que le risque d’hospitalisation est deux fois plus élevé chez les personnes infectées par le variant Delta, par rapport à celles ayant contracté le variant Alpha (britannique). S’agissant des décès par Delta, la Santé publique britannique a relevé le 25 juin que le taux est plutôt plus faible : 0,3% pour le Delta, contre 1,9% pour le variant Alpha.
Selon des modèles mathématiques, le variant Delta bénéficierait à la fois d’une meilleure transmissibilité et d’une capacité à échapper à la réponse immunitaire. In vitro, il est moins bien neutralisé par les anticorps prélevés dans le sang de patients guéris de la COVID-19 ou vaccinés, comme montré dans une étude publiée dans Cell en juin. Aussi, les personnes ayant déjà eu la COVID-19 sont plus susceptibles d’être réinfectées avec le variant Delta qu’avec les autres variants qui circulent.
Côté vaccination, « Les vaccins approuvés au Canada et aux États-Unis, soit Pfizer et Moderna, offrent une protection croisée significative de plus de 80% contre le variant Delta. Les personnes pleinement vaccinées sont très peu susceptibles d’être infectées par le nouveau variant, et ont des risques très faibles de développer une forme sévère si elles l’attrapent ».
La pleine vaccination confère une meilleure protection mais ne confère pas une protection totale. Si les vaccinés peuvent contracter la COV 19, les symptômes sont plus légers, il y a moins de décès et d’hospitalisations. Ils protègent à 95% contre les décès dus à la COVID-19. Si le risque de mortalité est divisé par 20 par rapport au risque général, il varie selon l’âge et les comorbidités. Par exemple, par rapport à la tranche d’âge 18-29, les personnes entre 75- 84 ans ont 230 fois plus de risques de succomber à la maladie et les plus de 85 ans, 610 fois.
D’après l’Institut national de santé publique du Québec, le variant domine dans 73% des échantillons positifs. Il est possible qu’il devienne prédominant dans quelques semaines. D’où l’intérêt, selon eux, de viser une immunité collective plus grande avec la vaccination pour empêcher une quatrième vague. Et ce, du fait de sa transmissibilité bien marquée : de 10% de cas positifs Delta en mai, ce taux est passé à 20% au mois de juin, puis à 30% fin juin. La contagion toucherait les populations où les taux de vaccination sont plus bas que la moyenne.
Quant à sa sévérité, les canadiens mettent en exergue une étude publiée dans The Lancet, réalisée en Écosse entre le 1er avril et le 6 juin 2021. Celle-ci démontre que le risque d’hospitalisation est deux fois plus élevé chez les personnes infectées par le variant Delta, par rapport à celles ayant contracté le variant Alpha (britannique). S’agissant des décès par Delta, la Santé publique britannique a relevé le 25 juin que le taux est plutôt plus faible : 0,3% pour le Delta, contre 1,9% pour le variant Alpha.
Selon des modèles mathématiques, le variant Delta bénéficierait à la fois d’une meilleure transmissibilité et d’une capacité à échapper à la réponse immunitaire. In vitro, il est moins bien neutralisé par les anticorps prélevés dans le sang de patients guéris de la COVID-19 ou vaccinés, comme montré dans une étude publiée dans Cell en juin. Aussi, les personnes ayant déjà eu la COVID-19 sont plus susceptibles d’être réinfectées avec le variant Delta qu’avec les autres variants qui circulent.
Côté vaccination, « Les vaccins approuvés au Canada et aux États-Unis, soit Pfizer et Moderna, offrent une protection croisée significative de plus de 80% contre le variant Delta. Les personnes pleinement vaccinées sont très peu susceptibles d’être infectées par le nouveau variant, et ont des risques très faibles de développer une forme sévère si elles l’attrapent ».
La pleine vaccination confère une meilleure protection mais ne confère pas une protection totale. Si les vaccinés peuvent contracter la COV 19, les symptômes sont plus légers, il y a moins de décès et d’hospitalisations. Ils protègent à 95% contre les décès dus à la COVID-19. Si le risque de mortalité est divisé par 20 par rapport au risque général, il varie selon l’âge et les comorbidités. Par exemple, par rapport à la tranche d’âge 18-29, les personnes entre 75- 84 ans ont 230 fois plus de risques de succomber à la maladie et les plus de 85 ans, 610 fois.
Les vaccins les plus protecteurs, selon une étude de la Santé publique du Royaume-Uni
Le vaccin Pfizer-BioNTech serait efficace à 88% contre la maladie symptomatique causée par le variant Delta, deux semaines après la seconde dose, contre 93% contre le variant Alpha.
Le vaccin AstraZeneca (deux doses) offre une efficacité de 60% contre le Delta et 66% face à l’Alpha. Une seule dose confère une protection de 33%.
L’efficacité du vaccin Moderna est comparable à celle de Pfizer (protection contre la maladie symptomatique d’environ 85-90%).
Le vaccin de Johnson&Johnson semble également protecteur, selon un communiqué de l’entreprise pharmaceutique.
Le vaccin AstraZeneca (deux doses) offre une efficacité de 60% contre le Delta et 66% face à l’Alpha. Une seule dose confère une protection de 33%.
L’efficacité du vaccin Moderna est comparable à celle de Pfizer (protection contre la maladie symptomatique d’environ 85-90%).
Le vaccin de Johnson&Johnson semble également protecteur, selon un communiqué de l’entreprise pharmaceutique.