Un problème devenu une norme
Au Maroc, l’orientation scolaire et professionnelle est encore à améliorer, surtout quand cela concerne les lycéens. Entre certaines filières qui restent mystérieuses et évitées (sans oublier la mauvaise réputation d’autres !), des matières qui ne titillent pas du tout la curiosité des élèves et des programmes longs et flous, poussant les jeunes à étudier juste pour passer leurs examens, la pauvreté de l'orientation- voire son absence, est la cerise sur le gâteau.
Et encore, ingénieur et médecin sont les seuls métiers retrouvés tout le temps sur les langues des parents et des professeurs ; des motivations qui peuvent pousser les élèves à faire mieux mais qui brisent les aspirations de nombreuses personnes ambitieuses, voulant s’orienter vers d’autres horizons.
Et encore, ingénieur et médecin sont les seuls métiers retrouvés tout le temps sur les langues des parents et des professeurs ; des motivations qui peuvent pousser les élèves à faire mieux mais qui brisent les aspirations de nombreuses personnes ambitieuses, voulant s’orienter vers d’autres horizons.
Quel rapport avec l’entrepreneuriat ?
A part les professions libérales, beaucoup d’élèves et d'étudiants finissent par trouver des emplois inadaptés à leurs centres d’intérêts, faisant d’eux des employés mécontents, ennuyés et loin d’être productifs. Le pire, c’est qu’en plus de sa saturation, le marché de travail marocain ne fournit pas une bonne partie de postes souhaités par beaucoup de chercheurs d’emploi, comme dans le secteur des énergies. Bien évidemment, les domaines de littérature et l'art, pour ne prendre que quelques exemples, sont totalement négligés…
Et alors ? C’est la vie ! Non, absolument pas ! Cela veut dire bien au contraire qu’il faudrait simplement pousser les jeunes à créer plus d’emplois diversifiés et variés, afin d’accomplir leurs ambitions et retrouver leur valeur dans le monde du travail.
Et alors ? C’est la vie ! Non, absolument pas ! Cela veut dire bien au contraire qu’il faudrait simplement pousser les jeunes à créer plus d’emplois diversifiés et variés, afin d’accomplir leurs ambitions et retrouver leur valeur dans le monde du travail.
Quelle première étape ?
La première étape est de comprendre que l’orientation est un long et important processus qui doit être pris au sérieux et minutieusement préparé, que tout le monde n’est pas censé suivre le même trajet professionnel.
Et puis, l’objectif n’est pas de “caser” les jeunes dans les entreprises déjà existantes en leur apprenant à être assez qualifiés pour tenir la concurrence, mais de les initier aux domaines de leurs compétences ou les aider à créer ces opportunités.
L’entrepreneuriat doit être valorisé pendant l’orientation et mis en avant comme étant un moyen vers la réalisation de soi (et non pas un calvaire !), et les idées innovantes doivent être écoutées et mises en évidence.
Et puis, l’objectif n’est pas de “caser” les jeunes dans les entreprises déjà existantes en leur apprenant à être assez qualifiés pour tenir la concurrence, mais de les initier aux domaines de leurs compétences ou les aider à créer ces opportunités.
L’entrepreneuriat doit être valorisé pendant l’orientation et mis en avant comme étant un moyen vers la réalisation de soi (et non pas un calvaire !), et les idées innovantes doivent être écoutées et mises en évidence.
Des méthodes au sein même des établissements scolaires
Il existe plusieurs façons de rapprocher les élèves de la dynamique entrepreneuriale sous ses différentes formes, et cela entre les murs de leurs écoles. Des formations pour créer le mindset nécessaire chez les jeunes sont la première solution à laquelle il faut penser. Des clubs d’innovation ou des ateliers de soft-skills sont de bons exemples dans ce sens. Les conférences animées où interaction et échange sont les bienvenus constituent également une excellente approche pour toucher cette facette chez les élèves. Des foires peut-être pour que les concernés puissent partager leurs idées et, pourquoi pas, trouver des financements !
Mais ce qui est sûrement plus intéressant, c’est d’avoir un “parrain d’affaires” (un entrepreneur par exemple) issu du même milieu et que les élèves verraient quelques fois par an en ayant la chance de faire un tour dans son entreprise.
Quoi de mieux pour servir de modèle à ces jeunes ambitieux ?
Rédigé par Racha Tabiti, La Fondation Tamkine
Mais ce qui est sûrement plus intéressant, c’est d’avoir un “parrain d’affaires” (un entrepreneur par exemple) issu du même milieu et que les élèves verraient quelques fois par an en ayant la chance de faire un tour dans son entreprise.
Quoi de mieux pour servir de modèle à ces jeunes ambitieux ?
Rédigé par Racha Tabiti, La Fondation Tamkine