Par Taoufiq Boudchiche
Le variant Ornicom est venu rappeler que l’on n’est pas prêt d’un retour à une vie normale. Les anti vaccins crient victoire estimant que l’argument du vaccin ne servant a rien l’emporte sur celui de la vaccination qui protègerait et viendrait à bout du virus.
Les pouvoirs publics et une majorité des médecins et de scientifiques en revanche appellent les non vaccinés à vite aller se faire vacciner car ils seraient les principaux vecteurs d’une pandémie qui se poursuit et qui risque de s’amplifier avec des variants plus virulents et qui contourneraient l’immunité vaccinale.
Le clivage des vaccinés contre non vaccinés risque de passer d’une version plus ou moins « soft » actuellement à une version plus radicale et plus violente à l’avenir si l’épidémie continue de générer en plus des contraintes individuelles, de nouvelles mesures de restrictions, des confinements et autres handicaps majeurs à l’économie, à la culture, au tourisme, etc,,
Il deviendra difficile aux non vaccinés de continuer à clamer le droit de non vaccination au nom de la liberté individuelle. L’intérêt général primera à un moment ou un autre.
Au Maroc, les mesures sanitaires de vaccination (75 % de la population complètement vaccinées) donnent des résultats. Le nombre de décès tombe à zéro et le nombre de contaminations chutent significativement (moins de 100 par jour).
Et,contre le nouveau variant Ornicom, le principe de précaution est de rigueur avec la fermeture de tous les vols à destination du Royaume. Aussi, le Maroc pour éviter la propagation du nouveau virus et ses conséquences en termes de confinement et de nouvelles restrictions décide donc, de passer à la vitesse supérieure en fermant ses frontières à nouveau.
Mais plusieurs questions demeurent. Jusqu’à quand devrait on s’accommoder de toutes ses mesures qui affectent le moral, la survie de plusieurs secteurs tels que le tourisme, la culture, l’hôtellerie etc. Selon, les experts épidémiologistes, il faudrait que la population de la planète entière soit vaccinée pour espérer éradiquer l’évolution du virus.
Or, cela parait à priori hors de portée des politiques publiques actuelles. Avec quel argent ? Avec quelle logistique ? L’humanité n’a pas su venir à bout ni de la famine, ni de la pauvreté , ni des conflits violents…Comment peut on avec les politiques actuelles au niveau international dotées de moyens très limités espérer vacciner les plus de six milliards de personnes qui peuplent la planète.
A moins de miser sur une disparition spontanée du virus. Il semblerait que scientifiquement ce serait une hypothèse à ne pas écarter. D’autre part, dans l’hypothèse d’une campagne de vaccination mondiale, il y aura toujours ce phénomène de « vaccinophobie » qui détournera une partie de la population du vaccin. L’impression de tourner en rond est réelle.
La seule bonne nouvelle vient de l’actualité relative aux prévisions de croissance économique qui sont plutôt favorables. Au Maroc, on s’attend à un taux de croissance économique entre 6 et 6, 5 % en 2021.
Un record depuis plusieurs décennies Cela permettra quelques marges de manœuvre aux finances publiques pour des actions de compensation et de solidarité pour atténuer les difficultés des populations et des secteurs fragilisés par la pandémie.
Taoufiq Boudchiche
Les pouvoirs publics et une majorité des médecins et de scientifiques en revanche appellent les non vaccinés à vite aller se faire vacciner car ils seraient les principaux vecteurs d’une pandémie qui se poursuit et qui risque de s’amplifier avec des variants plus virulents et qui contourneraient l’immunité vaccinale.
Le clivage des vaccinés contre non vaccinés risque de passer d’une version plus ou moins « soft » actuellement à une version plus radicale et plus violente à l’avenir si l’épidémie continue de générer en plus des contraintes individuelles, de nouvelles mesures de restrictions, des confinements et autres handicaps majeurs à l’économie, à la culture, au tourisme, etc,,
Il deviendra difficile aux non vaccinés de continuer à clamer le droit de non vaccination au nom de la liberté individuelle. L’intérêt général primera à un moment ou un autre.
Au Maroc, les mesures sanitaires de vaccination (75 % de la population complètement vaccinées) donnent des résultats. Le nombre de décès tombe à zéro et le nombre de contaminations chutent significativement (moins de 100 par jour).
Et,contre le nouveau variant Ornicom, le principe de précaution est de rigueur avec la fermeture de tous les vols à destination du Royaume. Aussi, le Maroc pour éviter la propagation du nouveau virus et ses conséquences en termes de confinement et de nouvelles restrictions décide donc, de passer à la vitesse supérieure en fermant ses frontières à nouveau.
Mais plusieurs questions demeurent. Jusqu’à quand devrait on s’accommoder de toutes ses mesures qui affectent le moral, la survie de plusieurs secteurs tels que le tourisme, la culture, l’hôtellerie etc. Selon, les experts épidémiologistes, il faudrait que la population de la planète entière soit vaccinée pour espérer éradiquer l’évolution du virus.
Or, cela parait à priori hors de portée des politiques publiques actuelles. Avec quel argent ? Avec quelle logistique ? L’humanité n’a pas su venir à bout ni de la famine, ni de la pauvreté , ni des conflits violents…Comment peut on avec les politiques actuelles au niveau international dotées de moyens très limités espérer vacciner les plus de six milliards de personnes qui peuplent la planète.
A moins de miser sur une disparition spontanée du virus. Il semblerait que scientifiquement ce serait une hypothèse à ne pas écarter. D’autre part, dans l’hypothèse d’une campagne de vaccination mondiale, il y aura toujours ce phénomène de « vaccinophobie » qui détournera une partie de la population du vaccin. L’impression de tourner en rond est réelle.
La seule bonne nouvelle vient de l’actualité relative aux prévisions de croissance économique qui sont plutôt favorables. Au Maroc, on s’attend à un taux de croissance économique entre 6 et 6, 5 % en 2021.
Un record depuis plusieurs décennies Cela permettra quelques marges de manœuvre aux finances publiques pour des actions de compensation et de solidarité pour atténuer les difficultés des populations et des secteurs fragilisés par la pandémie.
Taoufiq Boudchiche