Ces usines ne sont pas seulement des bâtiments ; elles incarnent l'avenir de la chaîne de valeur pour la mobilité électrique au Maroc. Avec la mise en place de ces infrastructures, le pays aspire à devenir un acteur clé dans le secteur des batteries électriques, essentiel pour soutenir la transition vers des véhicules plus propres. Le projet comprend la production de matériaux d’anode pour batteries au lithium, une étape cruciale dans la fabrication de batteries performantes.

La réunion entre les représentants marocains et ceux de BTR a permis de faire le point sur l’état des travaux. Le projet de l’usine de cathodes, lancé début 2024, et le développement de l’usine d’anodes, qui s’inscrit dans la Cité Mohammed VI Tanger Tech, sont des éléments centraux de cette stratégie. Ces installations visent à renforcer l’autonomie du Maroc dans la production de composants essentiels pour les batteries électriques, réduisant ainsi la dépendance aux importations.

Il est important de noter que ces deux projets font suite à un accord signé avec le gouvernement marocain, qui a vu le jour quelques mois après l'annonce d'un investissement de 3 milliards de dirhams pour la première usine. L’engagement de BTR New Material Group, avec un investissement supplémentaire de 3,6 milliards de dirhams pour l’usine d’anodes, témoigne de la confiance croissante dans le potentiel économique du Maroc dans le secteur des technologies vertes.

En somme, l'accélération des travaux de BTR New Material est une étape significative vers un avenir plus durable pour le Maroc, positionnant le pays comme un hub stratégique dans l'industrie des batteries électriques. La création d'emplois et le développement d'une chaîne de valeur locale sont des atouts indéniables pour l'économie marocaine.