Le Liban fait face à une agression israélienne sans précédent, alors que des frappes aériennes ont visé des villes et villages du sud et de l’est du pays, notamment dans la région de la Bekaa. Selon les autorités libanaises, le nombre de morts a atteint 356 personnes, dont 24 enfants et 42 femmes, et 1 246 blessés ont été recensés. Ce massacre survient après une journée de bombardements intenses, marquant l'une des offensives les plus meurtrières d'Israël depuis la guerre de 2006.
Israël a lancé trois raids sur Baalbek, une ville historique de la Bekaa, touchant un bâtiment civil et provoquant plusieurs blessés. D’autres frappes ont visé les localités de Hizrata, Ain, Shaath et Khreibeh dans l'est du Liban, laissant la population dans la peur et le désarroi.
Dans le sud, les villes de Shaqra et Khiam ont également été la cible de bombardements israéliens, transformant des zones résidentielles en champs de ruines. Face à cette escalade, Israël prétend avoir détruit 1 300 cibles appartenant au Hezbollah en 24 heures, tout en continuant à préparer une possible invasion terrestre, selon un porte-parole de l’armée israélienne.
Une tentative de chaos régional
Les attaques israéliennes sur le Liban ont provoqué une vague d'indignation dans la région et au-delà. La Turquie a rapidement condamné les frappes, accusant Israël de vouloir « entraîner toute la région dans le chaos ». Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que ces attaques marquent une nouvelle étape dans les tentatives d'Israël de déstabiliser le Moyen-Orient, alors que la violence s’étend au Liban après les agressions perpétrées à Gaza.
En parallèle, l'Égypte a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à intervenir d'urgence pour stopper l'escalade israélienne, avertissant que cette situation pourrait déboucher sur une guerre régionale aux conséquences catastrophiques pour la stabilité mondiale.
Soutien accru à la résistance libanaise
Le Hezbollah, pilier de la résistance libanaise, continue de riposter avec force. Bien que les frappes israéliennes visent principalement ses infrastructures, le groupe a lancé des salves de roquettes, infligeant des dommages dans le nord d'Israël. Un haut responsable du Hezbollah a confirmé que le commandant Ali Karaki est en bonne santé et a été relocalisé dans un endroit sûr après avoir survécu à une tentative d’assassinat lors d'une frappe israélienne.
Les soutiens au Hezbollah ne se limitent pas à la région. L’Iran a déclaré qu’il ne restera pas indifférent face aux « crimes israéliens » et qu’il continuera à soutenir la résistance libanaise dans sa lutte pour défendre la souveraineté du Liban. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rappelé que l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis, vise à étendre le conflit à toute la région, mais que Téhéran est prêt à répondre pour défendre ses alliés.
Une situation critique ignorée par l’Occident
Alors que le Pentagone exprime ses craintes d'une dégradation de la situation vers une guerre régionale, les États-Unis continuent de soutenir Israël sous couvert de légitime défense. L'administration Biden affirme travailler à une désescalade, mais aucun acte concret n'a encore été posé pour mettre fin aux frappes meurtrières qui frappent des civils innocents au Liban.
Par ailleurs, l’Europe exprime également son inquiétude. La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a déclaré que seule la diplomatie peut mettre fin à ce conflit destructeur, alors que le nombre de victimes civiles ne cesse d’augmenter.
Face à cette tragédie, Israël a lancé plus de 80 000 appels téléphoniques demandant aux civils libanais de fuir leurs foyers, mais dans une région dévastée par la guerre, peu ont la capacité de partir. Les frappes israéliennes ciblent des zones densément peuplées, où chaque frappe entraîne son lot de victimes innocentes.
Un Liban meurtri mais résilient
Malgré la violence des attaques, le peuple libanais fait preuve d’une résilience extraordinaire. Mais à quel prix ? La destruction d’infrastructures civiles, la mort de centaines de civils et les milliers de blessés rappellent les heures sombres des guerres passées. Pourtant, la communauté internationale, en grande partie silencieuse, continue d’ignorer l'urgence humanitaire et l’agression injustifiée menée par Israël contre un peuple qui ne demande qu’à vivre en paix.
La question qui se pose désormais est de savoir jusqu’où cette escalade ira. Avec la menace d'une invasion terrestre israélienne et la détermination du Hezbollah à protéger le Liban, la situation pourrait rapidement dégénérer en un conflit plus vaste, aux conséquences imprévisibles pour tout le Moyen-Orient.
Israël a lancé trois raids sur Baalbek, une ville historique de la Bekaa, touchant un bâtiment civil et provoquant plusieurs blessés. D’autres frappes ont visé les localités de Hizrata, Ain, Shaath et Khreibeh dans l'est du Liban, laissant la population dans la peur et le désarroi.
Dans le sud, les villes de Shaqra et Khiam ont également été la cible de bombardements israéliens, transformant des zones résidentielles en champs de ruines. Face à cette escalade, Israël prétend avoir détruit 1 300 cibles appartenant au Hezbollah en 24 heures, tout en continuant à préparer une possible invasion terrestre, selon un porte-parole de l’armée israélienne.
Une tentative de chaos régional
Les attaques israéliennes sur le Liban ont provoqué une vague d'indignation dans la région et au-delà. La Turquie a rapidement condamné les frappes, accusant Israël de vouloir « entraîner toute la région dans le chaos ». Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que ces attaques marquent une nouvelle étape dans les tentatives d'Israël de déstabiliser le Moyen-Orient, alors que la violence s’étend au Liban après les agressions perpétrées à Gaza.
En parallèle, l'Égypte a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à intervenir d'urgence pour stopper l'escalade israélienne, avertissant que cette situation pourrait déboucher sur une guerre régionale aux conséquences catastrophiques pour la stabilité mondiale.
Soutien accru à la résistance libanaise
Le Hezbollah, pilier de la résistance libanaise, continue de riposter avec force. Bien que les frappes israéliennes visent principalement ses infrastructures, le groupe a lancé des salves de roquettes, infligeant des dommages dans le nord d'Israël. Un haut responsable du Hezbollah a confirmé que le commandant Ali Karaki est en bonne santé et a été relocalisé dans un endroit sûr après avoir survécu à une tentative d’assassinat lors d'une frappe israélienne.
Les soutiens au Hezbollah ne se limitent pas à la région. L’Iran a déclaré qu’il ne restera pas indifférent face aux « crimes israéliens » et qu’il continuera à soutenir la résistance libanaise dans sa lutte pour défendre la souveraineté du Liban. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rappelé que l’agression israélienne, soutenue par les États-Unis, vise à étendre le conflit à toute la région, mais que Téhéran est prêt à répondre pour défendre ses alliés.
Une situation critique ignorée par l’Occident
Alors que le Pentagone exprime ses craintes d'une dégradation de la situation vers une guerre régionale, les États-Unis continuent de soutenir Israël sous couvert de légitime défense. L'administration Biden affirme travailler à une désescalade, mais aucun acte concret n'a encore été posé pour mettre fin aux frappes meurtrières qui frappent des civils innocents au Liban.
Par ailleurs, l’Europe exprime également son inquiétude. La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a déclaré que seule la diplomatie peut mettre fin à ce conflit destructeur, alors que le nombre de victimes civiles ne cesse d’augmenter.
Face à cette tragédie, Israël a lancé plus de 80 000 appels téléphoniques demandant aux civils libanais de fuir leurs foyers, mais dans une région dévastée par la guerre, peu ont la capacité de partir. Les frappes israéliennes ciblent des zones densément peuplées, où chaque frappe entraîne son lot de victimes innocentes.
Un Liban meurtri mais résilient
Malgré la violence des attaques, le peuple libanais fait preuve d’une résilience extraordinaire. Mais à quel prix ? La destruction d’infrastructures civiles, la mort de centaines de civils et les milliers de blessés rappellent les heures sombres des guerres passées. Pourtant, la communauté internationale, en grande partie silencieuse, continue d’ignorer l'urgence humanitaire et l’agression injustifiée menée par Israël contre un peuple qui ne demande qu’à vivre en paix.
La question qui se pose désormais est de savoir jusqu’où cette escalade ira. Avec la menace d'une invasion terrestre israélienne et la détermination du Hezbollah à protéger le Liban, la situation pourrait rapidement dégénérer en un conflit plus vaste, aux conséquences imprévisibles pour tout le Moyen-Orient.