La protection des mineurs est à géométrie variable en Europe
17 pays membres de l’Union européenne ont publié, le 22 juin et à l’initiative de la Belgique, une déclaration commune pour condamner la Hongrie.
Le parlement de ce pays d’Europe centrale se serait rendu ‘coupable’ d’une législation, adoptée le 15 juin, interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs.
Le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a même appelé la Hongrie à ‘réfléchir’ sur sa sortie de l’Union européenne, du fait qu’elle ne partagerait plus les ‘valeurs européennes’.
C’est dire la profondeur de la crise existentielle qui déchire les pays membres de l’UE. Le problème, en effet, ne s’arrête pas à savoir si la Hongrie du populaire (ou populiste, selon les points de vue) premier ministre Viktor Orban est homophobe ou pas.
C’est le socle des valeurs dites communes aux peuples des Etats-membres de l’UE qui s’avère artificiel, une illusion longtemps entretenue par l’eurocratie de Bruxelles, mais dont les fissures deviennent de plus en plus visibles.
Ce qui a, d’ailleurs, dérangé le plus le président français Emmanuel Macron dans cette affaire, est le fait que les dirigeants et le peuple hongrois sont sur la même longueur d’ondes.
Se contenter de dénoncer une « montée d’illibéralisme dans certaines sociétés européennes » relève de la piètre analyse. Ou d’une vaine tentative d’occulter le fait qu’il y a autant de référentiels culturels qu’il y a de peuples en Europe.
Il est intéressant de noter que c’est au sein des pays anciennement communistes, dont les peuples se sont longtemps frottés aux référents culturels du matérialisme athée, que s’est opéré un retour en force du sentiment religieux et des valeurs dites traditionnelles.
Il reste maintenant à savoir si l’UE constitue un espace démocratique ou les peuples européens peuvent exprimer librement leurs diversités culturelles ou une nouvelle ‘union soviétique’ avec des ‘valeurs’ qui s’imposent à tous.
L’Union européenne, c’est 27 Etats-membres ayant chacun son histoire et sa culture propres. Plusieurs leaders européens, de Charlemagne à Adolf Hitler, en passant par Charles Quint et Napoléon Bonaparte, ont tenté de fusionner le vieux continent en une seule entité politique. Sans succès.
L’espace communautaire européen est une extraordinaire opportunité de bien être partagé, auquel les pays membres de l’UE ont consenti un transfert partiel de leurs souverainetés, à travers l’eurocratie de Bruxelles.
Plutôt que de condamner la montée de l’illibéralisme, il serait plus instructif de se demander pourquoi les courants populistes trouvent une audience croissante en Europe.
Qu’en est-il de l’impact de la monnaie ‘euro’ et des orientations ultralibérales de Bruxelles sur les économies du Sud de l’Europe ? Et de l’acceptation, par les sociétés d’Europe centrale et orientale, des ‘valeurs’ du marxisme culturel ?
Si l’UE en vient à être de plus en plus ressentie comme un carcan par ses peuples, son implosion ne serait plus une éventualité invraisemblable.
La Grande Bretagne a déjà détaché les amarres de Bruxelles et pris le large, sans couler pour autant. Qui sera le suivant ?
Le parlement de ce pays d’Europe centrale se serait rendu ‘coupable’ d’une législation, adoptée le 15 juin, interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs.
Le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a même appelé la Hongrie à ‘réfléchir’ sur sa sortie de l’Union européenne, du fait qu’elle ne partagerait plus les ‘valeurs européennes’.
C’est dire la profondeur de la crise existentielle qui déchire les pays membres de l’UE. Le problème, en effet, ne s’arrête pas à savoir si la Hongrie du populaire (ou populiste, selon les points de vue) premier ministre Viktor Orban est homophobe ou pas.
C’est le socle des valeurs dites communes aux peuples des Etats-membres de l’UE qui s’avère artificiel, une illusion longtemps entretenue par l’eurocratie de Bruxelles, mais dont les fissures deviennent de plus en plus visibles.
Ce qui a, d’ailleurs, dérangé le plus le président français Emmanuel Macron dans cette affaire, est le fait que les dirigeants et le peuple hongrois sont sur la même longueur d’ondes.
Se contenter de dénoncer une « montée d’illibéralisme dans certaines sociétés européennes » relève de la piètre analyse. Ou d’une vaine tentative d’occulter le fait qu’il y a autant de référentiels culturels qu’il y a de peuples en Europe.
Il est intéressant de noter que c’est au sein des pays anciennement communistes, dont les peuples se sont longtemps frottés aux référents culturels du matérialisme athée, que s’est opéré un retour en force du sentiment religieux et des valeurs dites traditionnelles.
Il reste maintenant à savoir si l’UE constitue un espace démocratique ou les peuples européens peuvent exprimer librement leurs diversités culturelles ou une nouvelle ‘union soviétique’ avec des ‘valeurs’ qui s’imposent à tous.
L’Union européenne, c’est 27 Etats-membres ayant chacun son histoire et sa culture propres. Plusieurs leaders européens, de Charlemagne à Adolf Hitler, en passant par Charles Quint et Napoléon Bonaparte, ont tenté de fusionner le vieux continent en une seule entité politique. Sans succès.
L’espace communautaire européen est une extraordinaire opportunité de bien être partagé, auquel les pays membres de l’UE ont consenti un transfert partiel de leurs souverainetés, à travers l’eurocratie de Bruxelles.
Plutôt que de condamner la montée de l’illibéralisme, il serait plus instructif de se demander pourquoi les courants populistes trouvent une audience croissante en Europe.
Qu’en est-il de l’impact de la monnaie ‘euro’ et des orientations ultralibérales de Bruxelles sur les économies du Sud de l’Europe ? Et de l’acceptation, par les sociétés d’Europe centrale et orientale, des ‘valeurs’ du marxisme culturel ?
Si l’UE en vient à être de plus en plus ressentie comme un carcan par ses peuples, son implosion ne serait plus une éventualité invraisemblable.
La Grande Bretagne a déjà détaché les amarres de Bruxelles et pris le large, sans couler pour autant. Qui sera le suivant ?