Par Jamal HAJJAM
Lorsque SM Mohammed VI accédait au trône en 1999, le Maroc faisait face à de nombreux défis économiques : chômage élevé, faible diversification productive, infrastructure vieillissante et disparités régionales importantes. Depuis, le Roi a fait de la relance économique l'une de ses priorités et mis en place une stratégie économique ambitieuse visant à transformer le Maroc en une économie émergente moderne et compétitive. Pour se faire, la stratégie royale a procédé par quatre étapes dûment planifiées qui se chevauchent et permettent des progrès significatifs sur plusieurs fronts.
Les étapes du succès
La première étape (2000-2010) fut axée sur la libéralisation et l’ouverture de l'économie, d’abord par la poursuite des réformes de libéralisation économique engagées dans les années 1990, ensuite par la signature d'accords de libre-échange avec l'Union européenne, les États-Unis, la Turquie et plusieurs autres pays, puis la privatisation progressive de nombreuses entreprises publiques et, enfin, le développement des secteurs exportateurs comme l'automobile, l'aéronautique, le textile et l'agriculture.
La seconde étape (2005-2015) a été consacrée à l’investissement massif dans les infrastructures, soit la construction d'autoroutes, de lignes ferroviaires à grande vitesse et de ports en eaux profondes, le développement du réseau électrique et des énergies renouvelables, la modernisation des aéroports et de la logistique de transport.
Une troisième étape (2010-2020) portant sur la diversification et la montée en gamme des secteurs productifs a vu le lancement de plans sectoriels ambitieux dans l'industrie, le tourisme, les services financiers et les énergies renouvelables, ainsi que le développement de nouvelles filières à haute valeur ajoutée comme l'aéronautique, la logistique et les TIC, et l’amélioration de l'éducation, de la formation professionnelle et de la Recherche et Développement pour soutenir la montée en gamme.
La quatrième étape (depuis 2015) est consacrée à la lutte contre les inégalités et au développement social. Elle préconise la mise en place de programmes sociaux étendus (couverture maladie universelle, aide au logement, etc.), la réduction des disparités régionales et de la pauvreté corrélée au développement des infrastructures de santé et d'éducation dans les zones rurales.
Réalisations porteuses de progrès
Sur le plan des réalisations proprement dites, un vaste programme de développement des infrastructures de transport et d'énergie a permis au réseau autoroutier d’être multiplié par 3, passant de 800 km à 2400 km. Parallèlement, le pays s'est doté de lignes ferroviaires à grande vitesse reliant les principales villes. De nouveaux ports en eaux profondes ont été construits, comme Tanger Med, devenu l'un des plus grands ports d'Afrique et celui, en devenir, de Dakhla-Atlantique qui servira de grande porte d’accès maritime vers l’Afrique.
La démocratisation de l’accès à internet est un autre succès à mettre à l’actif du Roi. Les données de la Banque mondiale soulignent en effet une importante progression de l’utilisation d’internet au sein de la population du royaume, au cours des 25 dernières années. Le pourcentage de la population utilisant Internet est passé de 1% en 2000 à près de 90% en 2024.
Diversification et montée en gamme de l'appareil productif
Sous l'impulsion de son Souverain, le Maroc a engagé une profonde transformation de son économie, passant d'une économie principalement agricole et touristique à une économie plus diversifiée et à plus haute valeur ajoutée. Des secteurs de pointe comme l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et les services financiers ont émergé, tirant la croissance et les exportations.
Amélioration des indicateurs sociaux
Parallèlement aux réformes économiques, le Roi Mohammed VI a mis l'accent sur le volet social, visant à réduire les inégalités et améliorer le niveau de vie de la population. La couverture maladie universelle a été instaurée, bénéficiant aujourd'hui à l'ensemble de la population. Les investissements dans l'éducation et la santé ont permis de nettes améliorations, avec par exemple une baisse du taux d'analphabétisme de 43% en 1999 à 17% en 2023.
Il n’en demeure pas moins que malgré ces progrès, certains défis persistent, comme la nécessité d'accélérer la création d'emplois pour les jeunes ou de réduire les disparités régionales, ainsi que la dépendance toujours maquée aux secteurs traditionnels. Le pays s’y met tout en enregistrant un bilan économique très positif faisant du Maroc l'une des économies les plus dynamiques et attractives d'Afrique, voire du monde, avec une croissance soutenue, une diversification réussie et une intégration progressive du Maroc dans l'économie mondiale.
Les étapes du succès
La première étape (2000-2010) fut axée sur la libéralisation et l’ouverture de l'économie, d’abord par la poursuite des réformes de libéralisation économique engagées dans les années 1990, ensuite par la signature d'accords de libre-échange avec l'Union européenne, les États-Unis, la Turquie et plusieurs autres pays, puis la privatisation progressive de nombreuses entreprises publiques et, enfin, le développement des secteurs exportateurs comme l'automobile, l'aéronautique, le textile et l'agriculture.
La seconde étape (2005-2015) a été consacrée à l’investissement massif dans les infrastructures, soit la construction d'autoroutes, de lignes ferroviaires à grande vitesse et de ports en eaux profondes, le développement du réseau électrique et des énergies renouvelables, la modernisation des aéroports et de la logistique de transport.
Une troisième étape (2010-2020) portant sur la diversification et la montée en gamme des secteurs productifs a vu le lancement de plans sectoriels ambitieux dans l'industrie, le tourisme, les services financiers et les énergies renouvelables, ainsi que le développement de nouvelles filières à haute valeur ajoutée comme l'aéronautique, la logistique et les TIC, et l’amélioration de l'éducation, de la formation professionnelle et de la Recherche et Développement pour soutenir la montée en gamme.
La quatrième étape (depuis 2015) est consacrée à la lutte contre les inégalités et au développement social. Elle préconise la mise en place de programmes sociaux étendus (couverture maladie universelle, aide au logement, etc.), la réduction des disparités régionales et de la pauvreté corrélée au développement des infrastructures de santé et d'éducation dans les zones rurales.
Réalisations porteuses de progrès
Sur le plan des réalisations proprement dites, un vaste programme de développement des infrastructures de transport et d'énergie a permis au réseau autoroutier d’être multiplié par 3, passant de 800 km à 2400 km. Parallèlement, le pays s'est doté de lignes ferroviaires à grande vitesse reliant les principales villes. De nouveaux ports en eaux profondes ont été construits, comme Tanger Med, devenu l'un des plus grands ports d'Afrique et celui, en devenir, de Dakhla-Atlantique qui servira de grande porte d’accès maritime vers l’Afrique.
Le Maroc s’est ainsi classé comme le pays africain qui a le mieux réussi à transformer son économie depuis 2000 se positionnant aussi comme l’un des plus grands hubs logistiques au monde.Au volet énergétique, le Maroc a misé sur les énergies renouvelables, devenant un leader mondial en matière d'énergie solaire et éolienne. La part des renouvelables dans le mix électrique est passée de 2% en 2009 à 42% en 2023.
La démocratisation de l’accès à internet est un autre succès à mettre à l’actif du Roi. Les données de la Banque mondiale soulignent en effet une importante progression de l’utilisation d’internet au sein de la population du royaume, au cours des 25 dernières années. Le pourcentage de la population utilisant Internet est passé de 1% en 2000 à près de 90% en 2024.
Diversification et montée en gamme de l'appareil productif
Sous l'impulsion de son Souverain, le Maroc a engagé une profonde transformation de son économie, passant d'une économie principalement agricole et touristique à une économie plus diversifiée et à plus haute valeur ajoutée. Des secteurs de pointe comme l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et les services financiers ont émergé, tirant la croissance et les exportations.
Le Maroc est ainsi devenu un hub régional pour de nombreuses multinationales qui y ont installé des unités de production et de services. La part de l'industrie manufacturière est passée de 14% du PIB en 1999 à 22% en 2023.
Amélioration des indicateurs sociaux
Parallèlement aux réformes économiques, le Roi Mohammed VI a mis l'accent sur le volet social, visant à réduire les inégalités et améliorer le niveau de vie de la population. La couverture maladie universelle a été instaurée, bénéficiant aujourd'hui à l'ensemble de la population. Les investissements dans l'éducation et la santé ont permis de nettes améliorations, avec par exemple une baisse du taux d'analphabétisme de 43% en 1999 à 17% en 2023.
Il n’en demeure pas moins que malgré ces progrès, certains défis persistent, comme la nécessité d'accélérer la création d'emplois pour les jeunes ou de réduire les disparités régionales, ainsi que la dépendance toujours maquée aux secteurs traditionnels. Le pays s’y met tout en enregistrant un bilan économique très positif faisant du Maroc l'une des économies les plus dynamiques et attractives d'Afrique, voire du monde, avec une croissance soutenue, une diversification réussie et une intégration progressive du Maroc dans l'économie mondiale.