Task force Maroc-France : le match des affaires a commencé
Jeudi dernier, Rabat s’est transformée en carrefour diplomatique et économique. Le Complexe Mohammed VI de Football a accueilli la deuxième étape du « Parcours Business International Coupe du Monde 2030 », un Forum d’affaires stratégique réunissant décideurs marocains et français, acteurs institutionnels et entreprises privées. Derrière les discours protocolaires, une dynamique nouvelle semble se dessiner : la création d’une task force bilatérale dédiée à la Coupe du Monde 2030. Mais au fond, à quoi servira cette cellule d’action conjointe ?
D’abord, à anticiper l’impact économique colossal du Mondial. Le Maroc, co-organisateur aux côtés de l’Espagne et du Portugal, se trouve propulsé sur le devant de la scène mondiale. Cette exposition implique une série de défis logistiques, infrastructurels, touristiques et numériques qu’il faut relever en un temps record. C’est précisément là qu’intervient l’intérêt d’une task force franco-marocaine. Grâce à l’expérience française de grands événements (Euro 2016, JO 2024), les entreprises hexagonales peuvent partager leur savoir-faire en matière de gestion de flux, de sécurisation de sites ou encore de construction durable.
Ensuite, cette coopération vise à transformer une opportunité sportive en levier d’investissements bilatéraux. Le Forum a mis en lumière des secteurs stratégiques : mobilité verte, villes intelligentes, ingénierie du spectacle, cybersécurité, tourisme durable… autant de champs où les synergies entre les deux pays pourraient se concrétiser rapidement. Les grands groupes ne sont plus seuls en lice : les PME innovantes, les start-ups tech ou les coopératives locales peuvent désormais s’inscrire dans les chaînes de valeur de la Coupe du Monde.
Enfin, cette task force se veut aussi politique. Elle inscrit l’événement sportif dans une continuité stratégique entre Rabat et Paris. Loin d’être un simple événement festif, le Mondial 2030 devient un catalyseur d’une nouvelle ère de coopération économique et diplomatique. Le message est clair : le Maroc veut tirer parti du soft power footballistique pour renforcer sa stature de hub africain et euro-méditerranéen.
Cette initiative louable ne cache-t-elle pas un risque de dépendance accrue à des prestataires étrangers ? Le défi sera de veiller à ce que les entreprises marocaines ne soient pas reléguées au second plan dans leur propre pays. Une véritable task force utile ne sera crédible que si elle garantit un transfert réel de compétences et un pilotage partagé.
D’abord, à anticiper l’impact économique colossal du Mondial. Le Maroc, co-organisateur aux côtés de l’Espagne et du Portugal, se trouve propulsé sur le devant de la scène mondiale. Cette exposition implique une série de défis logistiques, infrastructurels, touristiques et numériques qu’il faut relever en un temps record. C’est précisément là qu’intervient l’intérêt d’une task force franco-marocaine. Grâce à l’expérience française de grands événements (Euro 2016, JO 2024), les entreprises hexagonales peuvent partager leur savoir-faire en matière de gestion de flux, de sécurisation de sites ou encore de construction durable.
Ensuite, cette coopération vise à transformer une opportunité sportive en levier d’investissements bilatéraux. Le Forum a mis en lumière des secteurs stratégiques : mobilité verte, villes intelligentes, ingénierie du spectacle, cybersécurité, tourisme durable… autant de champs où les synergies entre les deux pays pourraient se concrétiser rapidement. Les grands groupes ne sont plus seuls en lice : les PME innovantes, les start-ups tech ou les coopératives locales peuvent désormais s’inscrire dans les chaînes de valeur de la Coupe du Monde.
Enfin, cette task force se veut aussi politique. Elle inscrit l’événement sportif dans une continuité stratégique entre Rabat et Paris. Loin d’être un simple événement festif, le Mondial 2030 devient un catalyseur d’une nouvelle ère de coopération économique et diplomatique. Le message est clair : le Maroc veut tirer parti du soft power footballistique pour renforcer sa stature de hub africain et euro-méditerranéen.
Cette initiative louable ne cache-t-elle pas un risque de dépendance accrue à des prestataires étrangers ? Le défi sera de veiller à ce que les entreprises marocaines ne soient pas reléguées au second plan dans leur propre pays. Une véritable task force utile ne sera crédible que si elle garantit un transfert réel de compétences et un pilotage partagé.