Cet artefact, présenté par la maison Sotheby’s comme l’une des plus anciennes représentations connues des commandements bibliques, a suscité un vif intérêt, mais aussi des interrogations sur son authenticité.
Datant potentiellement d’une période comprise entre l’an 300 et 800, durant l’ère romaine byzantine, cette tablette de 52 kilos est gravée en alphabet paléo-hébraïque. Découverte en 1913 lors de travaux pour un chemin de fer sur l’actuel territoire israélien, elle aurait initialement été utilisée comme simple dalle par son découvreur, ignorant sa valeur historique. Ce n’est que trente ans plus tard qu’un archéologue israélien, le Dr Jacob Kaplan, en reconnaît l’importance et l’acquiert. Depuis, l’objet a traversé plusieurs mains prestigieuses, passant par le musée de la Torah à Brooklyn avant d’être acheté par un collectionneur privé.
L’histoire fascinante de cette pierre s’accompagne toutefois d’un débat scientifique. Si Sotheby’s affirme que l’objet a été étudié par des experts renommés et mentionné dans plusieurs publications académiques, certains spécialistes appellent à la prudence. Brian Daniels, directeur de recherches au Penn Cultural Heritage Center de Philadelphie, souligne que la région d’origine de la tablette est connue pour ses nombreux faux. De son côté, Christopher Rollston, professeur à l’Université George Washington, déclare qu’il est impossible de dater précisément cet artefact. Ces réserves n’ont cependant pas freiné les enchérisseurs, qui ont mené une bataille acharnée pour acquérir ce morceau d’histoire.
Pour Sotheby’s, cette vente marque une étape importante dans le marché des antiquités bibliques. Selon Sharon Liberman Mintz, spécialiste des textes judaïques chez Sotheby’s, il s’agit d’une pièce unique en mains privées, les autres fragments similaires étant conservés dans des musées. Mais cette transaction remet également en lumière les enjeux éthiques et scientifiques liés au commerce d’objets antiques : comment garantir leur authenticité et leur provenance ?
Cette tablette, qu’elle soit véritablement millénaire ou non, continue de captiver autant par son histoire singulière que par les mystères qu’elle soulève.
Datant potentiellement d’une période comprise entre l’an 300 et 800, durant l’ère romaine byzantine, cette tablette de 52 kilos est gravée en alphabet paléo-hébraïque. Découverte en 1913 lors de travaux pour un chemin de fer sur l’actuel territoire israélien, elle aurait initialement été utilisée comme simple dalle par son découvreur, ignorant sa valeur historique. Ce n’est que trente ans plus tard qu’un archéologue israélien, le Dr Jacob Kaplan, en reconnaît l’importance et l’acquiert. Depuis, l’objet a traversé plusieurs mains prestigieuses, passant par le musée de la Torah à Brooklyn avant d’être acheté par un collectionneur privé.
L’histoire fascinante de cette pierre s’accompagne toutefois d’un débat scientifique. Si Sotheby’s affirme que l’objet a été étudié par des experts renommés et mentionné dans plusieurs publications académiques, certains spécialistes appellent à la prudence. Brian Daniels, directeur de recherches au Penn Cultural Heritage Center de Philadelphie, souligne que la région d’origine de la tablette est connue pour ses nombreux faux. De son côté, Christopher Rollston, professeur à l’Université George Washington, déclare qu’il est impossible de dater précisément cet artefact. Ces réserves n’ont cependant pas freiné les enchérisseurs, qui ont mené une bataille acharnée pour acquérir ce morceau d’histoire.
Pour Sotheby’s, cette vente marque une étape importante dans le marché des antiquités bibliques. Selon Sharon Liberman Mintz, spécialiste des textes judaïques chez Sotheby’s, il s’agit d’une pièce unique en mains privées, les autres fragments similaires étant conservés dans des musées. Mais cette transaction remet également en lumière les enjeux éthiques et scientifiques liés au commerce d’objets antiques : comment garantir leur authenticité et leur provenance ?
Cette tablette, qu’elle soit véritablement millénaire ou non, continue de captiver autant par son histoire singulière que par les mystères qu’elle soulève.