La rentrée parlementaire se distingue par son inauguration d’une nouvelle ère politique émergeant des échéances électorales que le pays a connu, où le vote a donné une carte politique qui incarne la volonté changement des Marocains, incarnée par la coalition gouvernementale qui sera responsable de la gestion des politiques publiques, et qui est limité à seulement trois partis, en tête des résultats des élections des membres de la Chambre des représentants dans le cadre du renforcement de la méthodologie démocratique, conformément aux exigences d'efficience, d'efficacité et de solidarité
La rentrée parlementaire devrait débuter selon les modalités requises par les mesures de précaution nécessaire qu'impose l'état d'urgence sanitaire, ce qui exige de réduire e nombre de élus présents dans chacune des deux Chambres : représentants (395), et conseillers (120), Outre les membres du gouvernement et les fonctionnaires des institutions constitutionnelles.
Il est également attendu qu’à la fois la Chambre des représentants et celle des conseillers, après la séance d'ouverture, procéderons à l'élection des Présidents des Chambres ainsi que celle des membres des « bureaux » respectifs en plus des présidents des commissions parlementaires permanentes et leurs bureaux en tant qu'organes directeurs des deux institutions constitutionnelles.
Tout porte à croire que cette session législative soit particulièrement animée au vu des défis qui l’attendent, principalement le débat autour du programme gouvernemental que présentera le chef du gouvernement, après la nomination de ses membres par Sa Majesté le Roi, devant les parlementaires en une session commune, et qui sera discuté par chaque conseil séparément, avant de passer au vote à la Chambre des représentants. Celui-ci doit se faire à la majorité absolue des membres en faveur du programme pour que le gouvernement obtienne la confiance de la Chambre et soit considéré officiellement nommée, conformément aux dispositions de l’article 88 de la constitution.
En outre, cette session connaîtra la discussion du premier projet de loi de finances pour l'exercice 2022 sous le nouveau gouvernement, qui est censée constituer une porte d'entrée de base pour initier et mettre en œuvre le contenu du programme gouvernemental, avec ses choix, ses orientations et ses priorités, y compris la base des grandes réformes demandées par Sa Majesté le Roi, notamment en ce qui concerne les chantiers de protection et de réforme sociale, du secteur public avec ses institutions et ses entreprises publiques.
Il sera également question de traiter des mesures d’accompagnement de la loi-cadre sur la fiscalité, de réformer le système de santé pour répondre aux besoins en couverture sanitaire de base universelle, de mesures d'accompagnement pour réformer le système éducatif, de formation et de recherche scientifique au regard de la loi-cadre, toujours en attente de l'activation appropriées des dispositions légales.
Il s’agira en plus de plancher sur la réforme du système de retraite dans une perspective globale et unifier ses procédures pour surmonter les déséquilibres structurels que ce système connait afin de répondre aux exigences de protection sociale.
Les représentants de la nation auront ensuite s’attaquer à la concrétisation du chantier de réforme de la justice après qu'elle ait connu des piétinements en l’absence d’une refonte radicale des lois encadrant la politique pénale y compris le projet de loi pénale, qui reste confiné à la commission parlementaire de la Chambre des représentants. Ceci suite au changement qu’ont connu les composantes de la majorité parlementaire soutenant le gouvernement, et les divergences quant aux amendements déposés lors de la législature précédente.
Il ne fait aucun doute que la pandémie avec ses risques sanitaires et ses répercussions économiques et sociales est l'une des principales préoccupations qui s'imposent en urgence au cours de cette session. Ceci afin de surmonter la situation difficile que traverse le pays, notamment l’encouragement des filières productives bloquées à la reprise de leurs activités, et la protection de certaines entreprises au bord de la faillite.
Il faudra également envisager d’aborder le problème du chômage de manière globale, loin des solutions procédurales, provisoires et parcellaires, les programmes à faible faisabilité dont les effets limités ne sont rien de plus que de simples palliatifs qui ont démontré leur échec à réaliser un emploi décent et utile pour les jeunes, et l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens face au phénomène croissant de hausse des prix qui devient presque incontrôlables, et autres exigences de la scène dans leurs dimensions économiques, financière, sociale, juridique, humanitaire, solidaire et de développement.
Lahcen Bensassi
La rentrée parlementaire devrait débuter selon les modalités requises par les mesures de précaution nécessaire qu'impose l'état d'urgence sanitaire, ce qui exige de réduire e nombre de élus présents dans chacune des deux Chambres : représentants (395), et conseillers (120), Outre les membres du gouvernement et les fonctionnaires des institutions constitutionnelles.
Il est également attendu qu’à la fois la Chambre des représentants et celle des conseillers, après la séance d'ouverture, procéderons à l'élection des Présidents des Chambres ainsi que celle des membres des « bureaux » respectifs en plus des présidents des commissions parlementaires permanentes et leurs bureaux en tant qu'organes directeurs des deux institutions constitutionnelles.
Tout porte à croire que cette session législative soit particulièrement animée au vu des défis qui l’attendent, principalement le débat autour du programme gouvernemental que présentera le chef du gouvernement, après la nomination de ses membres par Sa Majesté le Roi, devant les parlementaires en une session commune, et qui sera discuté par chaque conseil séparément, avant de passer au vote à la Chambre des représentants. Celui-ci doit se faire à la majorité absolue des membres en faveur du programme pour que le gouvernement obtienne la confiance de la Chambre et soit considéré officiellement nommée, conformément aux dispositions de l’article 88 de la constitution.
En outre, cette session connaîtra la discussion du premier projet de loi de finances pour l'exercice 2022 sous le nouveau gouvernement, qui est censée constituer une porte d'entrée de base pour initier et mettre en œuvre le contenu du programme gouvernemental, avec ses choix, ses orientations et ses priorités, y compris la base des grandes réformes demandées par Sa Majesté le Roi, notamment en ce qui concerne les chantiers de protection et de réforme sociale, du secteur public avec ses institutions et ses entreprises publiques.
Il sera également question de traiter des mesures d’accompagnement de la loi-cadre sur la fiscalité, de réformer le système de santé pour répondre aux besoins en couverture sanitaire de base universelle, de mesures d'accompagnement pour réformer le système éducatif, de formation et de recherche scientifique au regard de la loi-cadre, toujours en attente de l'activation appropriées des dispositions légales.
Il s’agira en plus de plancher sur la réforme du système de retraite dans une perspective globale et unifier ses procédures pour surmonter les déséquilibres structurels que ce système connait afin de répondre aux exigences de protection sociale.
Les représentants de la nation auront ensuite s’attaquer à la concrétisation du chantier de réforme de la justice après qu'elle ait connu des piétinements en l’absence d’une refonte radicale des lois encadrant la politique pénale y compris le projet de loi pénale, qui reste confiné à la commission parlementaire de la Chambre des représentants. Ceci suite au changement qu’ont connu les composantes de la majorité parlementaire soutenant le gouvernement, et les divergences quant aux amendements déposés lors de la législature précédente.
Il ne fait aucun doute que la pandémie avec ses risques sanitaires et ses répercussions économiques et sociales est l'une des principales préoccupations qui s'imposent en urgence au cours de cette session. Ceci afin de surmonter la situation difficile que traverse le pays, notamment l’encouragement des filières productives bloquées à la reprise de leurs activités, et la protection de certaines entreprises au bord de la faillite.
Il faudra également envisager d’aborder le problème du chômage de manière globale, loin des solutions procédurales, provisoires et parcellaires, les programmes à faible faisabilité dont les effets limités ne sont rien de plus que de simples palliatifs qui ont démontré leur échec à réaliser un emploi décent et utile pour les jeunes, et l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens face au phénomène croissant de hausse des prix qui devient presque incontrôlables, et autres exigences de la scène dans leurs dimensions économiques, financière, sociale, juridique, humanitaire, solidaire et de développement.
Lahcen Bensassi