L'ombre d'Israël !?
Bloomberg a déclaré, vendredi 9 février 2024, que les Emirats arabes unis étaient en pourparlers avancés pour acheter et développer les terres de « Ras El Hekma » sur la côte méditerranéenne en Egypte : un accord qui devrait atteindre plusieurs milliards de dollars et qui pourrait stimuler l’économie en difficulté du pays et atténuer la crise des changes.
Selon Bloomberg , le PDG de l’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches, Houssam Heiba, a révélé le 7 courant que le groupe d’investissement a choisi le Consortium Emirates pour « travailler avec des partenaires locaux pour développer la région de Ras El Hekma, une zone située à environ 350 kilomètres au nord-ouest du Caire, dans une zone qui comprend des stations touristiques luxueuses ».
Heiba a déclaré que l’estimation initiale du projet total était de 22 milliards de dollars et qu’un accord devrait être conclu prochainement.
De son côté, le gouvernement égyptien avait déclaré a jeudi 8 février qu’il se préparait à annoncer de nouveaux projets qui « généreront d’énormes ressources en devises » et créeront des centaines de milliers de nouveaux emplois, en référence à des projets de développement de plusieurs milliards de dollars sur la côte méditerranéenne du territoire égyptien, selon Reuters.
L’agence a cité des sources bien informées disant : « Abou Dhabi participe aux discussions et l’Egypte pourrait conserver la propriété d’environ 20 pour cent des vastes terres, qui ont une superficie de 180 millions de mètres carrés ».
Ces sources ont ajouté : « Ce pourcentage inclura une part du groupe Talaat Mostafa, une société de promotion immobilière, et de certains organismes gouvernementaux égyptiens ».
Les informations concernant le projet Ras El Hekma et un deuxième projet à proximité ont entraîné une hausse du cours des actions d’Emaar Misr Development Company et du groupe Talaat Mostafa, selon Reuters.
Bloomberg a déclaré : « Si l’accord est conclu, il conduira à un approfondissement des relations entre l’ Egypte et les Émirats, qui étaient un soutien majeur de Sissi et qui fournissaient auparavant un soutien économique sous forme d’investissements ou d’autres aides ».
L’agence a expliqué que la conclusion de cet accord soutiendrait également les efforts de l’Egypte pour faire face à la pire crise de change depuis des décennies, le pays ayant cruellement besoin de devises pour rembourser ses lourdes dettes étrangères dues cette année.
Rappelons que le Fonds monétaire international fait pression sur Le Caire pour qu’il vende les actifs appartenant à l’Etat, cède la place au secteur privé et permette au taux de change de la livre d’évoluer de manière flexible.
Une équipe du Fonds s’etait rendue en Egypte le mois dernier pour négocier la relance d’un accord de prêt de 3 milliards de dollars et son éventuelle expansion, qui avait échoué peu après sa signature en décembre 2022.
L’Egypte avait précédemment annoncé la vente d’actifs à l’Etat pour aider à financer des opérations étrangères. Les lourdes dettes venant à échéance cette année laisseront la place au secteur privé, dans le cadre du plan de soutien financier signé avec le FMI.
Selon Bloomberg , le PDG de l’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches, Houssam Heiba, a révélé le 7 courant que le groupe d’investissement a choisi le Consortium Emirates pour « travailler avec des partenaires locaux pour développer la région de Ras El Hekma, une zone située à environ 350 kilomètres au nord-ouest du Caire, dans une zone qui comprend des stations touristiques luxueuses ».
Heiba a déclaré que l’estimation initiale du projet total était de 22 milliards de dollars et qu’un accord devrait être conclu prochainement.
De son côté, le gouvernement égyptien avait déclaré a jeudi 8 février qu’il se préparait à annoncer de nouveaux projets qui « généreront d’énormes ressources en devises » et créeront des centaines de milliers de nouveaux emplois, en référence à des projets de développement de plusieurs milliards de dollars sur la côte méditerranéenne du territoire égyptien, selon Reuters.
L’agence a cité des sources bien informées disant : « Abou Dhabi participe aux discussions et l’Egypte pourrait conserver la propriété d’environ 20 pour cent des vastes terres, qui ont une superficie de 180 millions de mètres carrés ».
Ces sources ont ajouté : « Ce pourcentage inclura une part du groupe Talaat Mostafa, une société de promotion immobilière, et de certains organismes gouvernementaux égyptiens ».
Les informations concernant le projet Ras El Hekma et un deuxième projet à proximité ont entraîné une hausse du cours des actions d’Emaar Misr Development Company et du groupe Talaat Mostafa, selon Reuters.
Bloomberg a déclaré : « Si l’accord est conclu, il conduira à un approfondissement des relations entre l’ Egypte et les Émirats, qui étaient un soutien majeur de Sissi et qui fournissaient auparavant un soutien économique sous forme d’investissements ou d’autres aides ».
L’agence a expliqué que la conclusion de cet accord soutiendrait également les efforts de l’Egypte pour faire face à la pire crise de change depuis des décennies, le pays ayant cruellement besoin de devises pour rembourser ses lourdes dettes étrangères dues cette année.
Rappelons que le Fonds monétaire international fait pression sur Le Caire pour qu’il vende les actifs appartenant à l’Etat, cède la place au secteur privé et permette au taux de change de la livre d’évoluer de manière flexible.
Une équipe du Fonds s’etait rendue en Egypte le mois dernier pour négocier la relance d’un accord de prêt de 3 milliards de dollars et son éventuelle expansion, qui avait échoué peu après sa signature en décembre 2022.
L’Egypte avait précédemment annoncé la vente d’actifs à l’Etat pour aider à financer des opérations étrangères. Les lourdes dettes venant à échéance cette année laisseront la place au secteur privé, dans le cadre du plan de soutien financier signé avec le FMI.
Une nouvelle route reliant Israël aux pays du Golfe est une alternative au Canal de Suez
Malgré la guerre à Gaza, une nouvelle route commerciale relie Israël aux pays du Golfe
Une route alternative favorable aux intérêts israéliens
En même temps, et ceci n'est peut-être qu'une coïncidence de calendrier , une nouvelle route qui relie désormais Israël aux pays du Golfe est une alternative au Canal de Suez.
C’était un rêve des Israéliens. Un rêve qui butait sur la quasi-absence des relations diplomatiques entre l’État hébreu et l'ensemble des pays du Golfe.
La startup israélienne Trucknet met en relation transporteurs et exportateurs, elle y pensait depuis longtemps. Elle avait même un projet pilote dans ses cartons. Les attaques des Houthis lui ont donné de bonnes raisons de passer à la vitesse supérieure.
Elle signait en décembre un accord de coopération avec le transporteur émirati Puretrans. Dans la foulée, une dizaine de camions empruntent ce corridor terrestre, avec la bénédiction des autorités émiraties, jordaniennes et saoudiennes, malgré les tensions causées par la guerre dans la bande de Gaza.
L’essai est concluant, Trucknet met aussi à la disposition de ses clients un transporteur égyptien et un autre basé à Bahreïn.
Cette route alternative évitant l'Egypte est une voie royale pour développer le port d’Haïfa, qui revendique un titre de porte d’entrée vers l’Europe. C’est aussi un moyen d’approfondir l’intégration économique avec les pays du Golfe.
Cette route avait d’ailleurs été évoquée au moment de la signature des accords d’Abraham entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis.
Les pays voisins ont aussi beaucoup à gagner. En droits de douane pour les Emiratis et les Saoudiens et en accès élargi pour la Jordanie.
Le Liban aimerait aussi profiter de cette nouvelle voie d'approvisionnement. L’armateur Hapag Llyod, le numéro 5 mondial, croit lui aussi au bienfait de la route pour désenclaver les ports saoudiens de la mer rouge. Il pourrait mettre en service une ligne reliant Dubaï à Jeddah, aujourd’hui coupée du monde à cause des tirs des Houthis.
Une concurrence pour le canal de Suez
Tant que les Houthis menacent les navires passant par la mer Rouge, ce corridor est un « rival » du canal de Suez. Parce que le voyage ne dure que 3 à 4 jours, au lieu de 10 par la mer, voire beaucoup plus si les cargos doivent contourner l’Afrique.
Parce que le coût est aujourd'hui cinq fois moins cher que par la voie maritime, plombée par les primes de risque.
Cette route express convient bien à des produits de petites tailles comme les produits électroniques ou des denrées périssables, les fruits et légumes que les Israéliens expédient en Orient par exemple. A condition que la sécurité soit garantie.
Jusqu’à maintenant les Houthis évitent de cibler les bateaux émiratis ou saoudiens, ils pourraient changer d’avis. Sur le long terme, la voie maritime et le canal de Suez demeurent la meilleure solution, en coût et en accès, surtout pour des marchandises difficiles à transporter par camion comme le pétrole ou le gaz.
Il y a désormais une hypothèse qui fait très froid au dos : si les fonds émiratis prévoient de céder le nord de l'Egypte aux israéliens , c'est qu'il y aurait un plan machiavélique qui prévoit également de s'accaparer le Liban, la Syrie et bien entendu Gaza !
Il y a beaucoup de chances et énormément de risques qu'il ne s'agisse du nouveau Moyen -Orient planifié par la Maison Blanche version barack Obama !
La suite du programme : le Sinaï !? Le Liban !? La Syrie !? La Bande de Gaza bien sûr !?
Tout ce qui passe actuellement dans cette région ne laisse aucune place au doute quant aux intentions d'Israël et de ses complices que sont les soutiens occidentaux.
En même temps, et ceci n'est peut-être qu'une coïncidence de calendrier , une nouvelle route qui relie désormais Israël aux pays du Golfe est une alternative au Canal de Suez.
C’était un rêve des Israéliens. Un rêve qui butait sur la quasi-absence des relations diplomatiques entre l’État hébreu et l'ensemble des pays du Golfe.
La startup israélienne Trucknet met en relation transporteurs et exportateurs, elle y pensait depuis longtemps. Elle avait même un projet pilote dans ses cartons. Les attaques des Houthis lui ont donné de bonnes raisons de passer à la vitesse supérieure.
Elle signait en décembre un accord de coopération avec le transporteur émirati Puretrans. Dans la foulée, une dizaine de camions empruntent ce corridor terrestre, avec la bénédiction des autorités émiraties, jordaniennes et saoudiennes, malgré les tensions causées par la guerre dans la bande de Gaza.
L’essai est concluant, Trucknet met aussi à la disposition de ses clients un transporteur égyptien et un autre basé à Bahreïn.
Cette route alternative évitant l'Egypte est une voie royale pour développer le port d’Haïfa, qui revendique un titre de porte d’entrée vers l’Europe. C’est aussi un moyen d’approfondir l’intégration économique avec les pays du Golfe.
Cette route avait d’ailleurs été évoquée au moment de la signature des accords d’Abraham entre l'Etat hébreu et les Emirats arabes unis.
Les pays voisins ont aussi beaucoup à gagner. En droits de douane pour les Emiratis et les Saoudiens et en accès élargi pour la Jordanie.
Le Liban aimerait aussi profiter de cette nouvelle voie d'approvisionnement. L’armateur Hapag Llyod, le numéro 5 mondial, croit lui aussi au bienfait de la route pour désenclaver les ports saoudiens de la mer rouge. Il pourrait mettre en service une ligne reliant Dubaï à Jeddah, aujourd’hui coupée du monde à cause des tirs des Houthis.
Une concurrence pour le canal de Suez
Tant que les Houthis menacent les navires passant par la mer Rouge, ce corridor est un « rival » du canal de Suez. Parce que le voyage ne dure que 3 à 4 jours, au lieu de 10 par la mer, voire beaucoup plus si les cargos doivent contourner l’Afrique.
Parce que le coût est aujourd'hui cinq fois moins cher que par la voie maritime, plombée par les primes de risque.
Cette route express convient bien à des produits de petites tailles comme les produits électroniques ou des denrées périssables, les fruits et légumes que les Israéliens expédient en Orient par exemple. A condition que la sécurité soit garantie.
Jusqu’à maintenant les Houthis évitent de cibler les bateaux émiratis ou saoudiens, ils pourraient changer d’avis. Sur le long terme, la voie maritime et le canal de Suez demeurent la meilleure solution, en coût et en accès, surtout pour des marchandises difficiles à transporter par camion comme le pétrole ou le gaz.
Il y a désormais une hypothèse qui fait très froid au dos : si les fonds émiratis prévoient de céder le nord de l'Egypte aux israéliens , c'est qu'il y aurait un plan machiavélique qui prévoit également de s'accaparer le Liban, la Syrie et bien entendu Gaza !
Il y a beaucoup de chances et énormément de risques qu'il ne s'agisse du nouveau Moyen -Orient planifié par la Maison Blanche version barack Obama !
La suite du programme : le Sinaï !? Le Liban !? La Syrie !? La Bande de Gaza bien sûr !?
Tout ce qui passe actuellement dans cette région ne laisse aucune place au doute quant aux intentions d'Israël et de ses complices que sont les soutiens occidentaux.
Et le pire , c'est que les présumées attaques du 7 octobre ne sont peut-être qu'un prétexte, l'invasion de la Bande de Gaza juste un alibi et le tout une mise en scène macabre, funeste et diabolique pour des intérêts économiques immenses.
En cas d'invasion terrestre de Tsahal sur Rafah, les accords de paix entre Israël et l'Egypte seraient suspendus si les soldats israéliens pénètrent dans le corridor de Philadelphie, mais la guerre est le meilleur moyen, et le pire également, d'atteindre les objectifs que la politique n'a pas réussi à obtenir !
HAFID FASSI FIHRI
HAFID FASSI FIHRI