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Par Aziza Benkirane
Selon un journal australien, et des répliques britaniques, une photo peu convainquante, d’une etreinte sur les rives parisiennes, consernerait la jeune et jolie ministre de la transition énergétique du Maroc et la 2ème fortune australienne, le milliardère andrew Forrest, au diminutif sulfureux de Twiggy.
Fake news, ou pas, guerre des énergies ou pas, la plupart des médias et réseaux sociaux marocains se sont bien comportés, en invoquant la vie privée de la ministre, et en demandant seulement une réponse à la question d’un éventuel conflit d’intérêt, la société du milliardaire ayant signé 2 juteux contrats, dont une joint-venture avec le groupe OCP. Le traitement médiatique de ce « scandale » nous a donné l’illusion d’un progrès social en matière de sexualité féminine au Maroc.
Mais en dehors du démenti formel de notre ministre, et de ses arguments, peut-être convainquants, contre toute possibilité de conflit d’intérêt, un paragraphe inutile de sa réponse reste très décevant puisqu’il nous ramène à sa condition de « femme et mère marocaine de bonne vertu et bonne conduite ».
Une ministre « ne devrait pas dire ça »
De l’eau coulera encore sous les ponts, avant que l’égalité homme-femme ne prenne corps dans l’esprit de la marocaine, même quand elle est cultivée, ou/et innocente jusqu’à preuve du contraire. Les hôtels et airBNB pourront continuer à faire la police des mœurs en ce qui concerne les marocaines, considérées dans leur propre pays adultères, ou sexuellement coupables par défaut.
C’est peut-être pire, la plupart de nos administrations refusent de leur parler, et conseillent aux femmes de se faire représenter par un homme de la famille en cas de litige. A Bac+12, j’en fais encore les frais de nos jours. Est-ce que la femme marocaine n’est présumée capable que de relations sexuelles ?
Fake news, ou pas, guerre des énergies ou pas, la plupart des médias et réseaux sociaux marocains se sont bien comportés, en invoquant la vie privée de la ministre, et en demandant seulement une réponse à la question d’un éventuel conflit d’intérêt, la société du milliardaire ayant signé 2 juteux contrats, dont une joint-venture avec le groupe OCP. Le traitement médiatique de ce « scandale » nous a donné l’illusion d’un progrès social en matière de sexualité féminine au Maroc.
Mais en dehors du démenti formel de notre ministre, et de ses arguments, peut-être convainquants, contre toute possibilité de conflit d’intérêt, un paragraphe inutile de sa réponse reste très décevant puisqu’il nous ramène à sa condition de « femme et mère marocaine de bonne vertu et bonne conduite ».
Une ministre « ne devrait pas dire ça »
De l’eau coulera encore sous les ponts, avant que l’égalité homme-femme ne prenne corps dans l’esprit de la marocaine, même quand elle est cultivée, ou/et innocente jusqu’à preuve du contraire. Les hôtels et airBNB pourront continuer à faire la police des mœurs en ce qui concerne les marocaines, considérées dans leur propre pays adultères, ou sexuellement coupables par défaut.
C’est peut-être pire, la plupart de nos administrations refusent de leur parler, et conseillent aux femmes de se faire représenter par un homme de la famille en cas de litige. A Bac+12, j’en fais encore les frais de nos jours. Est-ce que la femme marocaine n’est présumée capable que de relations sexuelles ?