Le Soudan connaît depuis plus de 16 mois une guerre civile sanglante et sans merci, opposant l’armée régulière à la milice des Forces de soutien rapide (FSR), suite à la tentative de cette dernière de s’accaparer le pouvoir. Cette crise s’inscrit dans le cadre d’une succession de guerres civiles ayant déchiré le pays tout au long de son histoire moderne, pour des raisons ethniques, religieuses, historique ou encore économiques.
Jusqu’à présent, le conflit a fait plus de 18 000 morts et plus de 10 millions de déplacés, marqué par une violence inouïe et des affrontements meurtriers entre les deux protagonistes. Cependant, contrairement aux conflits israélo-palestinien et russo-ukrainien, la guerre civile soudanaise n'est pas médiatisée.
Ce pseudo-blackout peut être expliqué par un faible intérêt perçu du public pour cette question, dû à un accès limité à l'information en raison de la difficulté de la situation sur le terrain et du manque de pression internationale. La complexité de ce conflit, aux racines historiques, ethniques et politiques profondes, est aussi l'une des raisons de cet abandon mondial.
Heureusement, les autorités soudanaises ont annoncé samedi la réouverture du passage frontalier d’Adré, entre le Soudan et le Tchad, pour une durée de trois mois, octroyant ainsi une chance à la population meurtrie du Darfour de recevoir les aides humanitaires tant attendues.
L’OMS a donc déclaré hier mercredi l’arrivée de plus de 175 tonnes d’aides médicales dans la région, alors que le choléra y fait des ravages en raison des conditions sanitaires déplorables et du manque de structures médicales indispensables, que ce soit au niveau de la prévention comme au niveau du traitement des malades.
Dans le cadre de cette opportunité d’ouverture frontalière, le Programme alimentaire mondial a déclaré que des camions d’aides alimentaires ont été envoyés du Tchad au Darfour à travers le passage d’Adré en vue de secourir les civils restés dans la région frappée par la famine.
Cependant, malgré cette ouverture temporaire, l'espoir demeure fragile au Soudan, où la guerre continue de semer la mort, le désarroi et la désolation. Si les aides atteignent enfin ceux qui en ont besoin, elles ne suffiront pas à panser les plaies profondes d'un pays déchiré par les ambitions cruelles de ses “généraux”. Ce répit temporaire ne fait que souligner l'urgence d'une paix durable, seul véritable remède pour une population acculée au bord du gouffre.
Jusqu’à présent, le conflit a fait plus de 18 000 morts et plus de 10 millions de déplacés, marqué par une violence inouïe et des affrontements meurtriers entre les deux protagonistes. Cependant, contrairement aux conflits israélo-palestinien et russo-ukrainien, la guerre civile soudanaise n'est pas médiatisée.
Ce pseudo-blackout peut être expliqué par un faible intérêt perçu du public pour cette question, dû à un accès limité à l'information en raison de la difficulté de la situation sur le terrain et du manque de pression internationale. La complexité de ce conflit, aux racines historiques, ethniques et politiques profondes, est aussi l'une des raisons de cet abandon mondial.
Heureusement, les autorités soudanaises ont annoncé samedi la réouverture du passage frontalier d’Adré, entre le Soudan et le Tchad, pour une durée de trois mois, octroyant ainsi une chance à la population meurtrie du Darfour de recevoir les aides humanitaires tant attendues.
L’OMS a donc déclaré hier mercredi l’arrivée de plus de 175 tonnes d’aides médicales dans la région, alors que le choléra y fait des ravages en raison des conditions sanitaires déplorables et du manque de structures médicales indispensables, que ce soit au niveau de la prévention comme au niveau du traitement des malades.
Dans le cadre de cette opportunité d’ouverture frontalière, le Programme alimentaire mondial a déclaré que des camions d’aides alimentaires ont été envoyés du Tchad au Darfour à travers le passage d’Adré en vue de secourir les civils restés dans la région frappée par la famine.
Cependant, malgré cette ouverture temporaire, l'espoir demeure fragile au Soudan, où la guerre continue de semer la mort, le désarroi et la désolation. Si les aides atteignent enfin ceux qui en ont besoin, elles ne suffiront pas à panser les plaies profondes d'un pays déchiré par les ambitions cruelles de ses “généraux”. Ce répit temporaire ne fait que souligner l'urgence d'une paix durable, seul véritable remède pour une population acculée au bord du gouffre.