Ancien employé dans des bars, cet homme, dont l'âge n'est pas connu, était devenu "un membre de Daech (acronyme arabe de l'EI) au cours d'un processus rapide" de radicalisation au printemps 2020 alors que l'Espagne était strictement confinée, selon l'acte d'accusation, consulté par l'AFP.
Appelant en mars 2020 sur Facebook "au jihad et au martyr", il avait été contacté par un recruteur du groupe EI qui l'avait initié à la messagerie cryptée Telegram, où il lui avait donné pour instruction de commettre un attentat afin de "se purifier et s'assurer une place au paradis" après avoir "consommé de l'alcool et s'être tenu éloigné de la religion dans sa vie passée".
Ce recruteur lui avait demandé de faire voler un drone chargé d'explosifs au-dessus du stade de football du Camp Nou, à Barcelone, lors du "Clasico" et de le faire exploser "une fois à l'intérieur de l'enceinte". Aucune date d'éventuel passage à l'acte n'est évoquée dans le document judiciaire. Le championnat espagnol était alors suspendu en raison de la pandémie.
Afin de ne pas attirer l'attention de la police, il avait été intimé au jihadiste de se faire discret sur Facebook. L'EI lui avait aussi réclamé une vidéo d'allégeance en arabe.
Le jihadiste avait donc fermé son compte Facebook le 23 avril mais en avait rouvert un autre sous une autre identité et se formait à l'utilisation de drones grâce à des tutoriels vidéos.
Repéré début avril par les enquêteurs, il avait été arrêté le 8 mai par la police qui avait perquisitionné son domicile, situé à Barcelone selon des médias espagnols.
Lundi, son procès devant le tribunal de l'Audience nationale, qui juge les affaires de terrorisme à Madrid, n'a duré que quelques minutes. Selon un porte-parole du tribunal, il a été condamné à trois ans de prison "à la suite d'un accord entre les parties".
Le stade du FC Barcelone, qui peut accueillir plus de 99.000 spectateurs, faisait déjà partie des cibles potentielles, avec la Sagrada Familia ou encore la Tour Eiffel, de la cellule jihadiste responsable du double attentat qui avait tué 16 personnes en 2017 à Barcelone et dans une station balnéaire de Catalogne.
LODJ avec AFP
Appelant en mars 2020 sur Facebook "au jihad et au martyr", il avait été contacté par un recruteur du groupe EI qui l'avait initié à la messagerie cryptée Telegram, où il lui avait donné pour instruction de commettre un attentat afin de "se purifier et s'assurer une place au paradis" après avoir "consommé de l'alcool et s'être tenu éloigné de la religion dans sa vie passée".
Ce recruteur lui avait demandé de faire voler un drone chargé d'explosifs au-dessus du stade de football du Camp Nou, à Barcelone, lors du "Clasico" et de le faire exploser "une fois à l'intérieur de l'enceinte". Aucune date d'éventuel passage à l'acte n'est évoquée dans le document judiciaire. Le championnat espagnol était alors suspendu en raison de la pandémie.
Afin de ne pas attirer l'attention de la police, il avait été intimé au jihadiste de se faire discret sur Facebook. L'EI lui avait aussi réclamé une vidéo d'allégeance en arabe.
Le jihadiste avait donc fermé son compte Facebook le 23 avril mais en avait rouvert un autre sous une autre identité et se formait à l'utilisation de drones grâce à des tutoriels vidéos.
Repéré début avril par les enquêteurs, il avait été arrêté le 8 mai par la police qui avait perquisitionné son domicile, situé à Barcelone selon des médias espagnols.
Lundi, son procès devant le tribunal de l'Audience nationale, qui juge les affaires de terrorisme à Madrid, n'a duré que quelques minutes. Selon un porte-parole du tribunal, il a été condamné à trois ans de prison "à la suite d'un accord entre les parties".
Le stade du FC Barcelone, qui peut accueillir plus de 99.000 spectateurs, faisait déjà partie des cibles potentielles, avec la Sagrada Familia ou encore la Tour Eiffel, de la cellule jihadiste responsable du double attentat qui avait tué 16 personnes en 2017 à Barcelone et dans une station balnéaire de Catalogne.
LODJ avec AFP