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Par Rachid Boufous
Aujourd’hui, elle se trouve prise au piège d’une décision hâtive, qui aura de lourdes conséquences sur l’unité arabe, que l’Algérie, en perte de vitesse diplomatique à l’échelle internationale, cherche à incarner, en organisant ce sommet.
À cet effet, le ministre algérien de la justice, Abderrachid Tebbi, se rendra au Maroc afin d'inviter le Royaume au prochain Sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger le 1er et 2 novembre 2022. Beaucoup de pays arabe ont exercé une forte pression sur l’Algérie pour inviter le Maroc à ce sommet, alors que nos voisins de l’Est tablaient sur un insolemment de notre pays.
L’émissaire algérien, qui sera dépêché à Rabat pour y apporter l’invitation officielle, tout ministre de la justice qu’il est, reste une pointure de seconde catégorie, surtout dans le cas d’espèce. Il aurait été judicieux que le palais de Moradia envoie au moins son ministre des affaires étrangères ou même son premier ministre. Le Maroc n’est pas un pays de seconde catégorie et ne mérite pas une invitation au rabais.
De plus, comment le Maroc pourrait-il assister à ce sommet arabe, alors que le pays hôte lui ferme les frontières et interdit son espace aérien aux avions marocains. Ce genre d’absurdités ne se voit malheureusement que chez les arabes.
Il serait malvenu que le Maroc accepte cette invitation de l’Algérie, surtout dans les conditions actuelles, quelle que soit la pression des pays arabes, amis et frères, pour y assister, sans le rétablissement préalable des relations diplomatiques entre les deux pays. Accepter cette invitation, c’est accepter une tentative d’humiliation, de plus, de la part de l’Algérie, ce qui est inacceptable et ne sera sans doute pas accepté par le Maroc.
Déjà que nous n’avons pas du tout accepté l’invitation du chef des mercenaires du Polisario par le président tunisien au denier sommet économique Japon-Afrique qui s’est tenu récemment à Tunis.
On ne va pas, non plus, admettre d’aller tête baissée à un sommet arabe dans un pays qui nous rejette officiellement.
De toutes les façons, ce sommet, comme ceux qui l’ont précédé, n’aura aucun impact fort, car depuis longtemps les pays arabes ne comptent plus dans les cénacles internationaux et leurs voix est désormais inaudible.
Y aller pour faire quoi au juste ?
Dénoncer les agissements d’Israël en Palestine, alors que la plupart des pays arabes entretiennent des relations avec le pays hébreu ?
Dénoncer la décision de l’Éthiopie de couper l’eau à l’Égypte, alors que des pays arabes soutiennent, en catimini, le pays du Négus contre celui des Pharaons ?
Dénoncer l’hégémonie de l’Iran et sa quête à vouloir se doter de l’arme atomique, alors que la Syrie, l’Algérie et le Liban sont copains comme cochons avec le pays des Ayatollahs ?
Dénoncer les affres de la guerre civile en Libye, alors que ce pays est en proie à l’interventionnisme de plusieurs pays arabes qui l’empêchent de se reconstruire ?
Dénoncer la guerre civile au Yémen, alors que les principaux protagonistes sont l’Arabie Saoudite et les Émirats qui arment les milices et bombardent les populations civiles de ce pays ?
Dénoncer le soutien ouvert des algériens aux séparatistes du Polisario au Sahara marocain, alors que ce pays est l’hôte du sommet ?
Aucune de ces questions ne sera franchement débattue et aucune décision ferme et courageuse ne sera prise au cours de ce sommet, qui finira ses travaux, si toutefois il se tient aux dates prévues, par un communiqué laconique et alambiqué, qui va nécessiter, comme à chaque fois, plus d’heures à sa rédaction, que la durée réelle dudit sommet arabe…
Alors, face à cela, à quoi bon aller à un sommet, qui veut juste être utilisé par l’Algérie, pour se dire qu’elle a encore de la visibilité diplomatique, après ses échecs récents ?
De plus, la bouffe est vraiment degueulasse chez les algériens, qui risquent de servir à leurs hôtes, une fois de plus, des gâteaux gâteux. Les invités ont de fortes chances aussi de manquer d’eau pour prendre leurs douches ou même pour faire leurs ablutions. Alger, c’est Tirana du temps d’Enver Hodja, il ne faut pas l’oublier…
Il serait donc judicieux de zapper ce sommet, stérile. Pas besoin, en plus, d’aggraver l’empreinte carbone par un déplacement inutile en avion, car ça sera, de toutes les façons, un sommet arabe pour rien…
À cet effet, le ministre algérien de la justice, Abderrachid Tebbi, se rendra au Maroc afin d'inviter le Royaume au prochain Sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger le 1er et 2 novembre 2022. Beaucoup de pays arabe ont exercé une forte pression sur l’Algérie pour inviter le Maroc à ce sommet, alors que nos voisins de l’Est tablaient sur un insolemment de notre pays.
L’émissaire algérien, qui sera dépêché à Rabat pour y apporter l’invitation officielle, tout ministre de la justice qu’il est, reste une pointure de seconde catégorie, surtout dans le cas d’espèce. Il aurait été judicieux que le palais de Moradia envoie au moins son ministre des affaires étrangères ou même son premier ministre. Le Maroc n’est pas un pays de seconde catégorie et ne mérite pas une invitation au rabais.
De plus, comment le Maroc pourrait-il assister à ce sommet arabe, alors que le pays hôte lui ferme les frontières et interdit son espace aérien aux avions marocains. Ce genre d’absurdités ne se voit malheureusement que chez les arabes.
Il serait malvenu que le Maroc accepte cette invitation de l’Algérie, surtout dans les conditions actuelles, quelle que soit la pression des pays arabes, amis et frères, pour y assister, sans le rétablissement préalable des relations diplomatiques entre les deux pays. Accepter cette invitation, c’est accepter une tentative d’humiliation, de plus, de la part de l’Algérie, ce qui est inacceptable et ne sera sans doute pas accepté par le Maroc.
Déjà que nous n’avons pas du tout accepté l’invitation du chef des mercenaires du Polisario par le président tunisien au denier sommet économique Japon-Afrique qui s’est tenu récemment à Tunis.
On ne va pas, non plus, admettre d’aller tête baissée à un sommet arabe dans un pays qui nous rejette officiellement.
De toutes les façons, ce sommet, comme ceux qui l’ont précédé, n’aura aucun impact fort, car depuis longtemps les pays arabes ne comptent plus dans les cénacles internationaux et leurs voix est désormais inaudible.
Y aller pour faire quoi au juste ?
Dénoncer les agissements d’Israël en Palestine, alors que la plupart des pays arabes entretiennent des relations avec le pays hébreu ?
Dénoncer la décision de l’Éthiopie de couper l’eau à l’Égypte, alors que des pays arabes soutiennent, en catimini, le pays du Négus contre celui des Pharaons ?
Dénoncer l’hégémonie de l’Iran et sa quête à vouloir se doter de l’arme atomique, alors que la Syrie, l’Algérie et le Liban sont copains comme cochons avec le pays des Ayatollahs ?
Dénoncer les affres de la guerre civile en Libye, alors que ce pays est en proie à l’interventionnisme de plusieurs pays arabes qui l’empêchent de se reconstruire ?
Dénoncer la guerre civile au Yémen, alors que les principaux protagonistes sont l’Arabie Saoudite et les Émirats qui arment les milices et bombardent les populations civiles de ce pays ?
Dénoncer le soutien ouvert des algériens aux séparatistes du Polisario au Sahara marocain, alors que ce pays est l’hôte du sommet ?
Aucune de ces questions ne sera franchement débattue et aucune décision ferme et courageuse ne sera prise au cours de ce sommet, qui finira ses travaux, si toutefois il se tient aux dates prévues, par un communiqué laconique et alambiqué, qui va nécessiter, comme à chaque fois, plus d’heures à sa rédaction, que la durée réelle dudit sommet arabe…
Alors, face à cela, à quoi bon aller à un sommet, qui veut juste être utilisé par l’Algérie, pour se dire qu’elle a encore de la visibilité diplomatique, après ses échecs récents ?
De plus, la bouffe est vraiment degueulasse chez les algériens, qui risquent de servir à leurs hôtes, une fois de plus, des gâteaux gâteux. Les invités ont de fortes chances aussi de manquer d’eau pour prendre leurs douches ou même pour faire leurs ablutions. Alger, c’est Tirana du temps d’Enver Hodja, il ne faut pas l’oublier…
Il serait donc judicieux de zapper ce sommet, stérile. Pas besoin, en plus, d’aggraver l’empreinte carbone par un déplacement inutile en avion, car ça sera, de toutes les façons, un sommet arabe pour rien…
Rédigé par Rachid Boufous