Au moins 20 personnes, essentiellement des enfants, sont mortes de faim, dans les hôpitaux Kamal Adwan et Shifa, au Nord de la bande de Gaza, a récemment annoncé le ministère palestinien de la santé.
16 nouveaux nés prématurés sont également décédés à l’hôpital émirati de Rafah, au cours des dernières semaines, pour cause de malnutrition. La catastrophe humanitaire annoncée, depuis plus d’un mois par les organisations humanitaires dans la bande de Gaza est, désormais, patente.
A neuf mois des élections présidentielles aux Etats-Unis, soumis à de fortes pressions par un électorat démocrate écœuré par les crimes de guerre israélien dans la bande de Gaza, le président Joe Biden a fini par réagir.
Il a indiqué, lors de son discours sur l’état de la nation, le 7 mars, au Congrès, avoir donné l’ordre « aux forces armées américaines de conduire une mission d'urgence pour établir un port temporaire sur la côte de Gaza pouvant accueillir de grands navires transportant de la nourriture, de l'eau, des médicaments et des abris provisoires ».
16 nouveaux nés prématurés sont également décédés à l’hôpital émirati de Rafah, au cours des dernières semaines, pour cause de malnutrition. La catastrophe humanitaire annoncée, depuis plus d’un mois par les organisations humanitaires dans la bande de Gaza est, désormais, patente.
A neuf mois des élections présidentielles aux Etats-Unis, soumis à de fortes pressions par un électorat démocrate écœuré par les crimes de guerre israélien dans la bande de Gaza, le président Joe Biden a fini par réagir.
Il a indiqué, lors de son discours sur l’état de la nation, le 7 mars, au Congrès, avoir donné l’ordre « aux forces armées américaines de conduire une mission d'urgence pour établir un port temporaire sur la côte de Gaza pouvant accueillir de grands navires transportant de la nourriture, de l'eau, des médicaments et des abris provisoires ».
Du raffut pour des miettes
Jusqu’à présent, l’aide humanitaire était acheminée soit par voie terrestre, les camions la transportant n’étant autorisés par les autorités israéliennes à franchir le passage de Rafah qu’au compte-goutte, soit parachutée par des avions.
Dans les deux cas, la quantité d’aliments parvenant à atteindre les habitants de la bande de Gaza est infime par rapport aux besoins. Ceci quand l’armée israélienne n’en profite pas pour tirer sur les populations affamées qui se précipitent pour récupérer les maigres volumes de nourriture qui leur parviennent.
L’armée américaine devrait, donc, dans les prochaines semaines, mettre en place un port artificielle temporaire, une jetée flottante, pour permettre l’envoi des aides alimentaires dont les habitants de la bande de Gaza ont cruellement besoin.
Ce geste de bonne volonté de la part du président Biden est aussi un aveu de son impuissance face à un premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui reçoit le soutien militaire de Washington tout en la narguant effrontément.
Dans les deux cas, la quantité d’aliments parvenant à atteindre les habitants de la bande de Gaza est infime par rapport aux besoins. Ceci quand l’armée israélienne n’en profite pas pour tirer sur les populations affamées qui se précipitent pour récupérer les maigres volumes de nourriture qui leur parviennent.
L’armée américaine devrait, donc, dans les prochaines semaines, mettre en place un port artificielle temporaire, une jetée flottante, pour permettre l’envoi des aides alimentaires dont les habitants de la bande de Gaza ont cruellement besoin.
Ce geste de bonne volonté de la part du président Biden est aussi un aveu de son impuissance face à un premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui reçoit le soutien militaire de Washington tout en la narguant effrontément.
Un naufrage collectif
L’administration Biden est parfaitement consciente que l’arrogance et l’entêtement du gouvernement Netanyahou dans sa volonté de nettoyage ethnique de la bande de Gaza et le peu de cas qu’il fait des appels à la retenue de Washington lui coûte très cher, autant auprès de son opinion publique qu’à l’échelle internationale.
Sur le plan interne, en effet, les sondages sont plus favorables à l’ex-président Donald Trump, déterminé à retourner à la Maison blanche, qu’au président en exercice, Joe Biden, et ce malgré les multiples poursuites en justice intentées contre le candidat républicain.
Ce qui retient l’attention de l’opinion publique internationale, c’est surtout cette image de faiblesse et d’incapacité de Joe Biden à serrer la bride à Benjamin Netanyahou, plongé dans une crise d’hystérie meurtrière qui a gravement et durablement endommagé le capital de sympathie dont pouvait encore jouir Israël dans certaine partie du monde.
Avec la cuisante défaite annoncée de l’Ukraine, malgré le soutien des pays de l’Otan dans sa guerre contre la Russie, le génocide mené par Israël, militairement soutenue aussi par Washington, dans la bande de Gaza, doublé de l’inaptitude de l’armée israélienne à venir à bout des groupes de résistance armée palestiniens, fini par détruire l’image de puissance et la crédibilité du camp occidental mené par les Etats-Unis.
Sur le plan interne, en effet, les sondages sont plus favorables à l’ex-président Donald Trump, déterminé à retourner à la Maison blanche, qu’au président en exercice, Joe Biden, et ce malgré les multiples poursuites en justice intentées contre le candidat républicain.
Ce qui retient l’attention de l’opinion publique internationale, c’est surtout cette image de faiblesse et d’incapacité de Joe Biden à serrer la bride à Benjamin Netanyahou, plongé dans une crise d’hystérie meurtrière qui a gravement et durablement endommagé le capital de sympathie dont pouvait encore jouir Israël dans certaine partie du monde.
Avec la cuisante défaite annoncée de l’Ukraine, malgré le soutien des pays de l’Otan dans sa guerre contre la Russie, le génocide mené par Israël, militairement soutenue aussi par Washington, dans la bande de Gaza, doublé de l’inaptitude de l’armée israélienne à venir à bout des groupes de résistance armée palestiniens, fini par détruire l’image de puissance et la crédibilité du camp occidental mené par les Etats-Unis.
Flotter comme un affamé
Le port artificiel qui sera construit par l’armée américaine sur la côte de la bande de Gaza est le reflet de la politique de l’administration Biden au Moyen Orient : confuse, précaire.
Le lobby sioniste à Washington, comme dans les capitales européennes, est victime de sa propre puissance. Il a tellement bien réussi à vassaliser les élites politiques occidentales, de manière si flagrante, que le naufrage morale d’Israël les entraîne également au fond.
Une jetée flottante au large de Gaza paraît plutôt insuffisante comme bouée de sauvetage, autant pour les populations palestiniennes affamées que pour une administration Biden chancelante.
Le lobby sioniste à Washington, comme dans les capitales européennes, est victime de sa propre puissance. Il a tellement bien réussi à vassaliser les élites politiques occidentales, de manière si flagrante, que le naufrage morale d’Israël les entraîne également au fond.
Une jetée flottante au large de Gaza paraît plutôt insuffisante comme bouée de sauvetage, autant pour les populations palestiniennes affamées que pour une administration Biden chancelante.