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De quoi s'agit-il ?
Un document confidentiel, rédigé par Abdelaziz Al-Sager du Gulf Research Center, propose un plan de sortie de crise. Ce plan a été discuté lors d'une rencontre entre Al-Sager et Anne Grillo du ministère français des affaires étrangères, puis transmis à ce dernier.
Le plan suggère l'évacuation des leaders militaires et sécuritaires du Hamas vers l'Algérie, en raison des bonnes relations de l'Algérie avec les soutiens du Hamas, le Qatar et l'Iran, et de sa capacité à contrôler les activités de ces dirigeants. Cette proposition rappelle l'évacuation de Yasser Arafat et des fedayins palestiniens de Beyrouth en 1982.
D'autres éléments du plan incluent le déploiement de forces arabes de maintien de la paix sous mandat de l'ONU à Gaza, et la création d'un "conseil de transition conjoint" avec les principaux partis de Gaza (Hamas, Jihad islamique et Fatah). Ce conseil serait chargé de gérer l'enclave pendant quatre ans et d'organiser des élections présidentielles et parlementaires.
Ce plan de l'Arabie Saoudite montre une approche unique dans la gestion de la crise de Gaza, combinant aide humanitaire, diplomatie et propositions concrètes pour une résolution pacifique du conflit.
Le plan suggère l'évacuation des leaders militaires et sécuritaires du Hamas vers l'Algérie, en raison des bonnes relations de l'Algérie avec les soutiens du Hamas, le Qatar et l'Iran, et de sa capacité à contrôler les activités de ces dirigeants. Cette proposition rappelle l'évacuation de Yasser Arafat et des fedayins palestiniens de Beyrouth en 1982.
D'autres éléments du plan incluent le déploiement de forces arabes de maintien de la paix sous mandat de l'ONU à Gaza, et la création d'un "conseil de transition conjoint" avec les principaux partis de Gaza (Hamas, Jihad islamique et Fatah). Ce conseil serait chargé de gérer l'enclave pendant quatre ans et d'organiser des élections présidentielles et parlementaires.
Ce plan de l'Arabie Saoudite montre une approche unique dans la gestion de la crise de Gaza, combinant aide humanitaire, diplomatie et propositions concrètes pour une résolution pacifique du conflit.
Le statut exact de ce document pose question.
A-t-il été approuvé par le pouvoir saoudien ou bien s’agit-il d’une initiative purement personnelle ? Quelle suite lui a-t-il été donné ? Le fait que M. Al-Sager ait transmis ses suggestions au Quai d’Orsay incitent à penser que le ministère des affaires étrangères saoudien n’est pas totalement étranger à sa démarche.