C’est une stratégie de tension de basse intensité dans laquelle se sont engagés les pouvoirs publics dans leur relation avec les fonctionnaires.
La menace d’amputer les salaires de ceux d’entre eux qui ne présenteraient pas leur passe vaccinal actualisé d’une 3ème dose du vaccin anti-Covid a suscité une levée des boucliers de la part des syndicats.
Prudents, les représentants des principales centrales syndicales s’empressent de souligner qu’ils ne s’opposent pas, par principe, à la vaccination.
Ils précisent bien que c’est l’obligation de présenter le passe vaccinale pour pouvoir accéder aux lieux de travail, au risque d’être considéré comme absent sans justification, qui pose problème.
La conformité de cette mesure à la Constitution et à la législation en vigueur serait sujette à caution.
La menace d’amputer les salaires de ceux d’entre eux qui ne présenteraient pas leur passe vaccinal actualisé d’une 3ème dose du vaccin anti-Covid a suscité une levée des boucliers de la part des syndicats.
Prudents, les représentants des principales centrales syndicales s’empressent de souligner qu’ils ne s’opposent pas, par principe, à la vaccination.
Ils précisent bien que c’est l’obligation de présenter le passe vaccinale pour pouvoir accéder aux lieux de travail, au risque d’être considéré comme absent sans justification, qui pose problème.
La conformité de cette mesure à la Constitution et à la législation en vigueur serait sujette à caution.
D’autres chats à fouetter
La rencontre des syndicats avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, accompagné du ministre de la santé, Khalid Aït Taleb, a toutefois été également l’occasion de soulever d’autres sujets, dont celui des retraites.
La discordance des priorités à court terme semble être problématique entre le gouvernement et certains courants d’opinion.
Quand le gouvernement ne voit de salut, actuellement, que dans une vaccination systématique de la population, avec une immunité collective qui semble de plus en plus difficile à atteindre à moins de rappels vaccinaux d’une périodicité de quatre mois, nombre de voix à travers les réseaux sociaux mettent l’accent sur le renchérissement croissant du coût de la vie.
La discordance des priorités à court terme semble être problématique entre le gouvernement et certains courants d’opinion.
Quand le gouvernement ne voit de salut, actuellement, que dans une vaccination systématique de la population, avec une immunité collective qui semble de plus en plus difficile à atteindre à moins de rappels vaccinaux d’une périodicité de quatre mois, nombre de voix à travers les réseaux sociaux mettent l’accent sur le renchérissement croissant du coût de la vie.
Tonneau des danaïdes ?
Il serait intellectuellement malhonnête de ne pas souligner les efforts du gouvernement afin de juguler la hausse des prix du pain.
Pour que le consommateur marocain puisse continuer à acheter son pain à 1,20 l’unité, les pouvoirs publics accordent 88 dhs par quintal de blé importé.
Le président du Conseil Economique, Social et Environnemental, Ahmed Réda Chami, a récemment accusé, de son côté, les spéculateurs d’être à l’origine du renchérissement des produits alimentaires, pourtant produits localement.
Le parasitage de la chaîne de distribution par une multitude d’intermédiaires représente, cependant, moins un argument à fourguer aux chefs de ménages qu’un aveu d’incompétence des organismes publics chargés du contrôle de l’approvisionnement des marchés.
Pour que le consommateur marocain puisse continuer à acheter son pain à 1,20 l’unité, les pouvoirs publics accordent 88 dhs par quintal de blé importé.
Le président du Conseil Economique, Social et Environnemental, Ahmed Réda Chami, a récemment accusé, de son côté, les spéculateurs d’être à l’origine du renchérissement des produits alimentaires, pourtant produits localement.
Le parasitage de la chaîne de distribution par une multitude d’intermédiaires représente, cependant, moins un argument à fourguer aux chefs de ménages qu’un aveu d’incompétence des organismes publics chargés du contrôle de l’approvisionnement des marchés.
Activités et revenus
Faut-il rappeler le nombre d’entreprises qui ont été à l’arrêt en 2021, du fait de la crise sanitaire ? 28% ont cessé toute activité pendant pas moins de 143 jours, selon une étude du Haut Commissariat au Plan récemment publiée.
Une information à considérer du point de vue des employés ainsi longtemps privés de tout revenu. Quand le chef de ménage peine à rentrer de l’argent et que le panier de la ménagère devient, par ailleurs, trop couteux à remplir, toutes les explications des pouvoirs publics les mieux formulées ne peuvent pas grand-chose face à la triste réalité.
Un « passe » pour la vie moins chère, aucun syndicat ne s’y opposera.
Une information à considérer du point de vue des employés ainsi longtemps privés de tout revenu. Quand le chef de ménage peine à rentrer de l’argent et que le panier de la ménagère devient, par ailleurs, trop couteux à remplir, toutes les explications des pouvoirs publics les mieux formulées ne peuvent pas grand-chose face à la triste réalité.
Un « passe » pour la vie moins chère, aucun syndicat ne s’y opposera.