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Les poursuites engagées contre Brahim Ghali, secrétaire général du Polisario, pour viol et torture ne sont que la face visible des malheurs des réfugiés des camps de Tindouf, soumis au rançonnement et au droit de cuissage. Une honte inqualifiable.
Brahim Ghali se trouve actuellement en Espagne, où il fait l’objet d’un mandat d’arrêt, pour se faire soigner d’un méchant Coivd-19 dont il est peu probable qu’il s’en sort. Ce proxy d’Alger souffre aussi, depuis un temps déjà, d’un cancer de l’appareil digestif.
Les avocats des victimes de ses actes criminels , qui n’espérait pas semblable opportunité, ont déposé une plainte auprès de la justice espagnole pour l'activation en urgence du mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de celui qui n’est rien d’autre qu’un délinquant sexuel et un sociopathe invétéré.
En se rendant en Espagne, sous fausse identité, il ne pouvait ignorer le risque de se faire arrêter pour rendre compte de ses forfaits. Et s’il s’y est rendu, c’est parce que le pouvoir algérien a pu lui négocier l’aval du gouvernement espagnol et sa couverture qui a bien fonctionné pendant cinq jours puisque son hospitalisation dimanche dernier n’a été éventée que ce jeudi.
Qu’a offert le gouvernement algérien et qu’a accepté son homologue espagnol qui se drape dans des considérations humanitaires, pour offrir à un délinquant sexuel sur son territoire un sauf conduit ? Un jour on finira par le savoir comme son hospitalisation a fini par se faire savoir malgré toutes les précautions qui relèvent du faux et de l’usage de faux et de complicité de faux et d’usage de faux.
De l’Algérie, il n’y a rien à espérer. Voilà un pouvoir auquel les richesses de son pays donnent des ailes d’Icare, qui s’en targue pour prétendre à la prééminence, qui n’a pas réussi à se procurer des vaccins pour prémunir sa population contre le Covid-19, mais qui trouve les moyens, sur le compte du trésor public, d’évacuer en avion médicalisé son pion-proxy pour le faire hospitaliser en Espagne au frais des deniers publics des Algériens aux prises avec les pénuries alimentaires en plein Ramadan.
Mais quid du gouvernement espagnol produit d’une démocratie reconnue, qui se fourvoie dans un micmac sans nom pour soigner et protéger un violeur patenté, en espérant que ça ne se saura pas ? Par ces temps de gloire en Occident de #Me Too, le moins qu’on puisse dire est que cela fait tache.
Reste la justice espagnole. Il lui appartient aujourd’hui de faire la preuve de son indépendance et d’activer les poursuites contre Brahim Ghali sans égards pour les transactions et autres magouilles politiques.
Rédigé par Naim Kamal
Source : Quid.ma