Un clip qui fait scandale
Mgr Jamie Gigantiello, prêtre dirigeant une église à Brooklyn, s’est retrouvé sous les projecteurs en 2023 après avoir autorisé le tournage d’un clip de la chanteuse Sabrina Carpenter.
Ce clip, considéré comme provocateur par le diocèse, montrait l’artiste dansant devant l’autel, vêtue d’un tutu noir, entourée de cercueils factices.
Face aux réactions indignées de l’Église, le prêtre avait exprimé ses regrets, affirmant ne pas avoir été informé de la nature du clip avant sa sortie.
Il avait alors perdu ses pouvoirs administratifs, mais ce n’était que le début de ses ennuis.
Ce clip, considéré comme provocateur par le diocèse, montrait l’artiste dansant devant l’autel, vêtue d’un tutu noir, entourée de cercueils factices.
Face aux réactions indignées de l’Église, le prêtre avait exprimé ses regrets, affirmant ne pas avoir été informé de la nature du clip avant sa sortie.
Il avait alors perdu ses pouvoirs administratifs, mais ce n’était que le début de ses ennuis.
Transferts financiers douteux
Une enquête approfondie, lancée à la suite de cette controverse, a révélé des transferts financiers non autorisés effectués par Mgr Gigantiello entre 2019 et 2021.
Il aurait transféré 1,9 million de dollars de fonds paroissiaux vers des comptes bancaires liés à Frank Carone, ancien chef de cabinet de l’administration municipale.
Ces transactions, non approuvées et mal documentées, ont enfreint les politiques de gestion du diocèse.
D’autres irrégularités ont été découvertes, comme l’utilisation d’une carte de crédit de l’église pour des dépenses personnelles importantes.
Malgré ces révélations, Jamie Gigantiello se défend en affirmant que ses "investissements étaient légaux" et qu’ils avaient même généré des bénéfices pour l’église.
Il aurait transféré 1,9 million de dollars de fonds paroissiaux vers des comptes bancaires liés à Frank Carone, ancien chef de cabinet de l’administration municipale.
Ces transactions, non approuvées et mal documentées, ont enfreint les politiques de gestion du diocèse.
D’autres irrégularités ont été découvertes, comme l’utilisation d’une carte de crédit de l’église pour des dépenses personnelles importantes.
Malgré ces révélations, Jamie Gigantiello se défend en affirmant que ses "investissements étaient légaux" et qu’ils avaient même généré des bénéfices pour l’église.
Des mesures disciplinaires fermes
Pour restaurer la confiance et protéger les fonds de l’église, le diocèse de Brooklyn a pris des mesures immédiates.
Mgr Gigantiello a été démis de ses fonctions pastorales et administratives. Il reste autorisé à célébrer la messe, mais uniquement avec l’accord de son successeur, l’évêque Witold Mroziewski, qui a été nommé à la tête de la paroisse.
Les enquêteurs fédéraux continuent d’examiner les transactions financières entre le prêtre et Frank Carone.
Bien que Gigantiello ne fasse pas l’objet d’accusations pénales pour le moment, cette affaire a porté un coup à la réputation de l’église locale.
Mgr Gigantiello a été démis de ses fonctions pastorales et administratives. Il reste autorisé à célébrer la messe, mais uniquement avec l’accord de son successeur, l’évêque Witold Mroziewski, qui a été nommé à la tête de la paroisse.
Les enquêteurs fédéraux continuent d’examiner les transactions financières entre le prêtre et Frank Carone.
Bien que Gigantiello ne fasse pas l’objet d’accusations pénales pour le moment, cette affaire a porté un coup à la réputation de l’église locale.