L’homme de 49 ans sera également soumis à un suivi socio-judiciaire de cinq ans avec une obligation de soins.
Il est accusé de "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité" sur mineurs de moins de 15 ans et tentatives, "propositions sexuelles par voie électronique" et "corruption de mineurs". Les faits ont eu lieu entre 2003 et 2018.
Ahmed G. faisait miroiter une carrière dans le football à ses victimes pour gagner leur confiance et celle de leurs proches avant de commettre ses actes.
Les débats se sont déroulés pendant presque deux semaines à huis clos partiel devant la Cour d'assises de Paris, à la demande des parties civiles.
Au total, les victimes étaient treize jeunes, passionnés de football d’origine africaine, âgés de moins de 15 ans pour la plupart au moment des faits, et qu'Ahmed G. entraînait dans des clubs de région parisienne. Neuf sont concernés par des faits de viol ou agressions sexuelles.
Pour Mes Peggy Salomé et Elise Arfi, avocates de l'entraîneur, ce dernier "a reconnu et c'est important pour la dignité des joueurs".
Une demande d'appel peut encore être effectuée.
Les faits reprochés à Ahmed G. se sont déroulés dans son véhicule ou à son domicile, notamment à la faveur de déplacements pour des entraînements, des matches ou autres événements liés au football. Des échanges à caractère sexuel par messagerie avec certains jeunes avaient été retrouvés durant l'enquête.
L'expertise psychiatrique avait notamment conclu à un "abus de transfert de la part d'un pédagogue sportif mêlant l'autorité, l'admiration et l'intérêt dont il fait l'objet". Un "abus d'autorité reconnu", selon ses avocates.
A la veille de l’ouverture du procès il y a dix jours, Me Agathe Blanc avait rappelé que ce dossier "confirme que les violences sexuelles dans le sport sont une problématique d'ampleur nationale".
LODJ avec AFP
Il est accusé de "viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité" sur mineurs de moins de 15 ans et tentatives, "propositions sexuelles par voie électronique" et "corruption de mineurs". Les faits ont eu lieu entre 2003 et 2018.
Ahmed G. faisait miroiter une carrière dans le football à ses victimes pour gagner leur confiance et celle de leurs proches avant de commettre ses actes.
Les débats se sont déroulés pendant presque deux semaines à huis clos partiel devant la Cour d'assises de Paris, à la demande des parties civiles.
"J'ai l'impression que cela les a soulagés, changés. On voit l'intérêt de l'audience" a déclaré Me Agathe Blanc, avocate, au sujet de quatre des joueurs.
Au total, les victimes étaient treize jeunes, passionnés de football d’origine africaine, âgés de moins de 15 ans pour la plupart au moment des faits, et qu'Ahmed G. entraînait dans des clubs de région parisienne. Neuf sont concernés par des faits de viol ou agressions sexuelles.
Pour Mes Peggy Salomé et Elise Arfi, avocates de l'entraîneur, ce dernier "a reconnu et c'est important pour la dignité des joueurs".
"Il a entrepris des soins depuis 2017. Il a essayé plusieurs protocoles et le chemin est long, cela prend du temps" a précisé Me Arfi, insistant sur le besoin de prodiguer des soins.
Une demande d'appel peut encore être effectuée.
Les faits reprochés à Ahmed G. se sont déroulés dans son véhicule ou à son domicile, notamment à la faveur de déplacements pour des entraînements, des matches ou autres événements liés au football. Des échanges à caractère sexuel par messagerie avec certains jeunes avaient été retrouvés durant l'enquête.
L'expertise psychiatrique avait notamment conclu à un "abus de transfert de la part d'un pédagogue sportif mêlant l'autorité, l'admiration et l'intérêt dont il fait l'objet". Un "abus d'autorité reconnu", selon ses avocates.
A la veille de l’ouverture du procès il y a dix jours, Me Agathe Blanc avait rappelé que ce dossier "confirme que les violences sexuelles dans le sport sont une problématique d'ampleur nationale".
LODJ avec AFP