Il s'agit du premier traité visant à contrecarrer les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l'humanité.
Les Etats membres de l'ONU se sont accordés, samedi 4 mars à New York, sur un traité international pour la protection de la haute mer. Ils se sont enfin mis d’accord sur le premier traité international destiné à lutter contre les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité.
Mais il sera formellement adopté à une date ultérieure après avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l’ONU.
Le traité sur "la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" est jugé indispensable pour espérer protéger d'ici 2030, 30 % des terres et des océans de la planète, comme s'y sont engagés l'ensemble des gouvernements de la planète en décembre.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun Etat.
Selon les spécialistes, même si elle représente plus de 60% des océans et près de la moitié de la planète, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques.
Mais il sera formellement adopté à une date ultérieure après avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l’ONU.
Le traité sur "la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" est jugé indispensable pour espérer protéger d'ici 2030, 30 % des terres et des océans de la planète, comme s'y sont engagés l'ensemble des gouvernements de la planète en décembre.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun Etat.
Selon les spécialistes, même si elle représente plus de 60% des océans et près de la moitié de la planète, elle a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques.
Un traité pour la protection de la haute mer permettra de créer des aires marines protégées
L'ambition de protéger d'ici 2030, 30 % des terres et des océans de la planète comme enjeu
Le nouveau traité, quand il entrera en vigueur après sa ratification par suffisamment de pays, permettra de créer des aires marines protégées dans ces eaux internationales.
Avec les progrès de la science, la preuve a été faite de l'importance de protéger entièrement ces océans foisonnant d'une biodiversité souvent microscopique, qui fournit aussi la moitié de l'oxygène que nous respirons et limite le réchauffement climatique en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines
Dans un communiqué, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a salué une percée qui marque l'aboutissement de près de deux décennies de travail et s'appuie sur l'héritage de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
"Cette action est une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles est confrontée la santé des océans, maintenant et pour les générations à venir", a indiqué le chef de l'ONU, appelant à faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.
Environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de conservation, et cet outil emblématique est jugé indispensable pour espérer protéger d'ici 2030 30% des terres et des océans de la planète, comme s'y sont engagés l'ensemble des gouvernements de la planète en décembre dernier .
Selon plusieurs observateurs interrogés par l’AFP, résoudre ces questions financières, politiquement très sensibles, pourrait débloquer le reste et permettre enfin de soumettre le texte à l’approbation de la conférence.
Un troisième échec aurait été un mauvais signal
« Personne n’a encore abandonné », avait commenté Nathalie Rey, de la High Seas Alliance qui regroupe une quarantaine d’ONG, qui craignait le signal qu’enverrait un troisième échec malgré la volonté politique affichée.
Après cet accord, il reste à savoir si avec les compromis consentis, le texte sera suffisamment solide pour permettre de protéger efficacement les océans.
« En adoptant un accord robuste et ambitieux lors de cette session, vous pouvez faire un pas important pour contrer les tendances destructrices et améliorer la santé des océans pour les générations à venir », avait insisté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Avec AFP
Avec les progrès de la science, la preuve a été faite de l'importance de protéger entièrement ces océans foisonnant d'une biodiversité souvent microscopique, qui fournit aussi la moitié de l'oxygène que nous respirons et limite le réchauffement climatique en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines
Dans un communiqué, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a salué une percée qui marque l'aboutissement de près de deux décennies de travail et s'appuie sur l'héritage de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
"Cette action est une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles est confrontée la santé des océans, maintenant et pour les générations à venir", a indiqué le chef de l'ONU, appelant à faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.
Environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de conservation, et cet outil emblématique est jugé indispensable pour espérer protéger d'ici 2030 30% des terres et des océans de la planète, comme s'y sont engagés l'ensemble des gouvernements de la planète en décembre dernier .
Selon plusieurs observateurs interrogés par l’AFP, résoudre ces questions financières, politiquement très sensibles, pourrait débloquer le reste et permettre enfin de soumettre le texte à l’approbation de la conférence.
Un troisième échec aurait été un mauvais signal
« Personne n’a encore abandonné », avait commenté Nathalie Rey, de la High Seas Alliance qui regroupe une quarantaine d’ONG, qui craignait le signal qu’enverrait un troisième échec malgré la volonté politique affichée.
Après cet accord, il reste à savoir si avec les compromis consentis, le texte sera suffisamment solide pour permettre de protéger efficacement les océans.
« En adoptant un accord robuste et ambitieux lors de cette session, vous pouvez faire un pas important pour contrer les tendances destructrices et améliorer la santé des océans pour les générations à venir », avait insisté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Avec AFP